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Poésie - Page 28

  • Il neige

    Ce premier lundi de janvier s'est éveillé avec le concours de beaux flocons, très vite éconduits par les premiers rayons du soleil. Sans aller jusqu'à évoquer les neiges d'antan, des souvenirs reviennent à la mémoire de l'ami Bernard, évoqués dans le poème qui suit. Au chapitre des souvenirs toujours, l'ami Richard, qui fut collégien, se souviendra certainement des mots qu'il avait écrits à la faveur d'une rédaction : « Tandis que dans ma main, une étoile à cinq branches se transforme en une goutte d'eau ».

    bernard cnocquart

    Il neige

    Le ciel couleur de plomb est triste,                                      

    conforme à ce bulletin météo pessimiste,                                  

    un vent glacial en jolis tourbillons                                              

    fait danser les premiers flocons.              

    Bien au chaud derrière les carreaux,                                      

    nous regardons se former ce blanc manteau,                                      

    tout est effacé d’un coup de pirouette,                              

    même les arbres ont de drôles de silhouettes.

    La couche s’épaissit, déjà vingt centimètres,                          

    miracle pour ces enfants qui sans besoin de guêtres,

    ressortent alors la luge dans cette belle neige                              

    pour de longues descentes, perpétuel manège.

    Confortablement assis devant leur cheminée,                                      

    Papy et Mamy se rappellent leurs jeunes années,                            

    et ces jolis bonhommes de neige bien maquillés                                

    qu’ils bâtissaient de leurs mains rougies et gelées.

    Ressurgissent aussi du fond de leur mémoire                                      

    les paroles des anciens aujourd’hui illusoires                              

    que ce doux duvet blanc vraiment providentiel                                    

    provenait de ces oies que l’on plumait au ciel.  

    Bernard, le 3 février 2015

  • 2021, Autrement !

    La nouvelle année ne fait que commencer, autant dire que tous les espoirs sont permis. A l'heure où la tradition invite chacune et chacun à prendre de bonnes résolutions, voici un poème de Gilles Billaut, membre de l'Atelier d’Écriture Partagé de Thise (Franche-Comté). 

    2021, Autrement !

    Voici que s’est terminée l’imprévisible année 2020

    Qui ne nous laisse pas que des souvenirs sereins

    Ne ressemblant en rien à ce que l’on avait imaginé

    Où beaucoup de nos certitudes se sont envolées

    Devant l’éclatement de tous nos repères

    Dans nos loisirs, nos contacts prioritaires

    Devant notre privation de liberté

    Dans le déni, refusons d’être enfermé

    Conservez bien être, santé et grand coeur

    Soyez productifs, étant de bonne humeur

    En faisant une séance d’écriture expressive

    Pour exprimer toutes vos pensées positives

    Laissez votre esprit vagabonder

    Allez vers votre côté aventurier

    Imposez-vous de petits rituels

    Pour rester connecté au réel

    Votre part d’incertitude acceptez

    Osez, improvisez, découvrez

    Cela vous rendra moins anxieux

    Et vous conduira à rester heureux

    On a tous besoin de douceurs

    Alors que vos jours, vos heures

    Soient comme des bouquets de fleurs

    Aussi vivants et emplis de couleurs

    Que cette année deux mille vingt et un

    Fasse de vous un bel autre quelqu’un

    Rejetant la peur du futur

    Confiant, apaisé, très sur

    En 2020, le monde a changé

    En 2020, c’est de l’histoire

    En 2021, il faut nous adapter !

    En 2021, c’est de l’espoir !

    Gilles Billaut, 1er janvier 2021

    (Atelier d’Écriture Partagé à Thise, Franche-Comté)

  • Ailleurs ou ici

    Un peu après Noël, une hotte de propositions, au fil d'un poème du Franc-Comtois Gilles Billaut.

    Ailleurs ou ici

    Ailleurs comme ici

    Faire ce que l’on dit

    Ici comme ailleurs

    Demeurer rêveur

    Ailleurs comme ici

    Vivre sa vie

    Ici comme ailleurs

    Se sentir meilleur

    Ailleurs comme ici

    Avoir plein d’envies

    Ici comme ailleurs

    Rester un veilleur

    Ailleurs comme ici

    Rien n’est jamais fini

    Ici comme ailleurs

    Ouvrir son coeur

    Gilles Billaut 28 décembre 2020

  • Plénitude

    A 72 h d’une année nouvelle, JIEL nous invite à chasser ces appréhensions qui prennent sournoisement le pas sur les espérances.

    jiel

    Plénitude

    Dans la mousse fraîche au soleil de mai

    Tout près de grands arbres tu te reposais

    Les feuilles bruissaient aux caprices de la brise

    Mais le monde tout autour n’avait plus de prise

     

    Tu fermais les yeux pour regarder en toi

    Ecouter lentement ton coeur en émoi

    Sentir s’écouler de longues secondes

    Celles des instants vrais des idées fécondes

     

    De ces moments de grâce si mystérieux

    Seule la nature connaît le secret précieux

    Quand les bras de Morphée voulaient t’enlacer

    Tu sus t’en défaire pour ne rien remplacer

     

    Petit bonheur simple trop souvent oublié

    Parfois l’on retrouve l’étoile qui a brillé

    Savourer longuement le bien être suprême

    Celui qui fait du bien qui n’est jamais le même

     

    Si tu ressens la vie en ce lieu que tu aimes

    Tu sauras t’affranchir du monde de ses peines

    Si tu ressens l’amour en ce lieu d’habitude

    Tu sauras retrouver la belle plénitude

    JIEL