C'était un vendredi du mois d'août sur le cours d'Aguesseau, à l'heure où la soprano lyrique Ulrike Van Cotthem (photo ci-dessous), présentait les élèves des Master Class 2021. Pédagogue passionnée et enseignant l’art lyrique dans le Sud de la France, elle lançait la deuxième journée des Sérénades aux Balcons.  

Alex Augé et Sebah

Prunelle Tigé

« Eh les grands, on fait moins de bruit, il y a Prunelle qui chante ! »

Les mélomanes Jean-Filou et Murphy sont colère

La petite rue Saint-François au diapason de la fête

L’Université Populaire en Kercorb propose un rendez-vous avec l'Histoire le samedi 14 août à 17 h à la salle des fêtes de Rivel. Il s’agira d’une conférence animée par Gaël Chenard, qui permettra d’aller à la rencontre du roi Saint-Louis (1226-1270) : « Louis IX dans le Midi : l’intégration du comté de Toulouse au domaine royal » (Image crédit Saints.SQPN.Com-Saint Louis IX).

L’arrivée des Capétiens dans le Midi au XIIIe siècle est à la fois bien connue et entourée d’une légende peu glorieuse. Cette irruption, violente, est intimement liée à la répression contre l’hérésie cathare, et entraîne avec elle un cycle d’instabilité et de luttes meurtrières pour le Midi. Il appartient à Louis IX de clore ce cycle en normalisant peu à peu les rapports entre ce territoire et son souverain. Le bûcher de Montségur a bien lieu sous son règne, de même que la prise de Quéribus. Mais il ne s’agit que de l’un des aspects de la politique royale. Les Capétiens, le roi Louis IX et son frère Alphonse devenu comte de Toulouse après 1249, construisent une administration robuste avec pour vocation d’apaiser le Midi en soldant le passé immédiat (les conséquences de la croisade de 1209), et en réprimant chaque fois que possible les moeurs assez guerrières des seigneurs méridionaux.

Docteur en histoire médiévale, conservateur du patrimoine, archiviste paléographe et directeur des Archives départementales de la Vienne, Gaël Chenard évoquera les relations entre le roi Louis IX et Raymond VII, comte de Toulouse.

Entrée gratuite pour les adhérents, participation libre pour les non adhérents.

Courriel : upek11@laposte.net  Blog : http://upek.over-blog.com

L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du mardi 9 août 2011.

La nouvelle de Bernard Baune (à droite) a obtenu les faveurs du jury (Photos archives, août 2011).

La destinée du comte Amaury de Brassac aura permis à Bernard Baune de Lagardelle-sur-Lèze (Haute-Garonne), d’obtenir le 1er prix du concours de nouvelles organisé par la mairie de Chalabre. Comme lors des cinq précédentes éditions, les candidats avaient toute liberté de choisir le support de leurs écrits, fantastique, historique, thriller ou romanesque, sur le thème cette fois de la chasse. Les appels lointains du cor auront donc résonné sur le Kercorb jusqu’au 1er mars dernier, date à laquelle l’ensemble des nouvelles parvenues au n° 1 du Cours Sully, étaient soumises à l’appréciation d’un jury présidé par Philippe Ward (photo ci-dessous), avec Marylène Arens, Noëlle Danjou, Françoise Delamare, Jean-Marc Lofficier et Pierre Fonta.

La remise des prix     La touche finale de l’édition 2011 était apportée tout dernièrement lors de la remise des prix, en présence d’une partie des auteurs et de Jean-Claude Dunyach, auteur toulousain de science-fiction, Jean-Daniel Breque traducteur et Jean-Luc Rivera, représentant la maison d'édition « L'oeil du Sphynx ». Accueillis par Christian Guilhamat maire de Chalabre, Jean-Marc Lofficier et Noëlle Danjou, coordinateurs du projet depuis sa création, les candidats ont pris connaissance  d’un palmarès qui consacre Bernard Baune, auteur de « Amaury de Brassac », le deuxième prix revenant à Jean-Marc Gilbert de Villeneuve (Gard) pour « Rite de chasse », le troisième prix pour Denis Julin de Saint Coutan (Charente), auteur de la nouvelle « Chasse @ courre ».

La sorcellerie     Un beau palmarès auquel il convient d’associer l’ensemble des candidats, félicités pour la qualité de leurs écrits, d’ores et déjà publiés dans un recueil intitulé « Parties de chasse », couverture de Helma Hartmann, disponible en mairie et à la bibliothèque. En l’absence excusée des lauréats des 2e et 3e prix, Bernard Baune remerciait les organisateurs et saluait une heureuse initiative, désormais inscrite dans le temps. Etaient également récompensés, Christophe Derouault, François Dussoubz, Even, François Faix, Sylvie Fèvre-Tieulent, Isabelle Nagui-Leclerc et Jérôme Picot.

Après les conclusions de Jean-Marc Lofficier et Philippe Ward, et des félicitations à l’adresse de Noëlle Danjou, la cérémonie se terminait autour d’un vin d’honneur. Peu avant, le thème de l’édition 2012 avait été dévoilé, qui traitera de sorcellerie.

Jean-Marc Lofficier

Even

François Dussoubz

Jérôme Picot

Décollage imminent, accrochez vos ceintures (Photos Tema).

Goûter aux joies du pilotage de planeur, c'est à cela qu'une dizaine d'enseignants de l'Aude, professeurs de physique-chimie, de mathématiques, de technologie ont été invités par le club de Puivert. 

L'initiative est née d'une coopération qui existe depuis quelques années entre le centre et l'académie de Montpellier, notamment dans le cadre de la préparation au brevet d'initiation aéronautique (B.I.A) et du concours départemental « Donne des ailes à tes rêves » qui attribue chaque année une trentaine de bourses de pilotage à des collégiens.

En effet chaque année, ce sont près de 80 jeunes collégiens ou lycéens qui passent entre les mains des instructeurs du club, pour soit assurer des vols d'initiation ou encore les former au pilotage du planeur, et le nombre d'élèves ne cesse d'augmenter, du fait du dynamisme aéronautique dans l'Aude, avec pas moins de 14 formations scolaires BIA dans tout le département.

Jean-Claude Vuillen président des Planeurs de Puivert ajoute : « Ainsi ces enseignants titulaires du CAEA, qui habituellement assurent l'encadrement de ces jeunes en animant ces ateliers BIA dans leurs établissements respectifs, ont revêtu la peau de leurs élèves pour vivre ce que ces derniers vivent lorsque la motivation aéronautique de ces derniers les pousse jusqu'au lâcher en planeur... ».

Pendant quelques jours c'est donc aux enseignants de redevenir des élèves et de prendre manche et palonniers, passant par le briefing au simulateur condor d'abord (photo ci-dessus), puis par la pratique en conditions réelles du pilotage dans les planeurs écoles ASK13 mis à disposition.

D'abord très impressionnés par la mise en l'air du planeur par treuil, les « apprenants enseignants » ont pu dépasser les premières appréhensions pour ensuite s'entraîner au vol en ligne droite, maintenir son assiette ou assurer des virages, tout cela dans la bonne humeur et un cadre sécurisé.

Un très beau moment passé entre les « profs » et les pilotes instructeurs de Puivert, permettant des échanges pédagogiques et pratiques fructueux et qui, cerise sur le gâteau, s'est terminé avec le démontage de certains planeurs devant partir pour un stage en plaine à Graulhet.

Une expérience unique que les enseignants se sont promis de développer avec Puivert.