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Société - Page 52

  • La boulangerie pâtisserie du Cours Colbert a abaissé son rideau

    Gérard et Catherine Denis n’ont pas trouvé de repreneur.

    boulangerie catherine et gérard denisCatherine et Gérard Denis ont reçu la médaille de la Ville.

    « Deux chocolatines et une polka je vous prie ! ». Ces paroles si souvent entendues à proximité du four à pain de l’ancien Cours des Treilles, n’avaient pas l’écho habituel en ce dimanche 15 septembre, jour de fermeture annoncée de la dernière boulangerie chalabroise.

    Sous une enseigne qui avait d’abord accueilli un maître chocolatier au milieu des années 1980, trois artisans boulangers pâtissiers se seront succédés, pour le plus grand bonheur de la communauté de Chalabre et de son canton. Après une brève interruption, le four avait été rallumé en janvier 1994 par Elisabeth et Pascal Walheim, auxquels avaient succédés Nadia et Philippe Corlet en janvier 2004, jusqu’en février 2009 et l’arrivée de Catherine et Gérard Denis.

    A quelques jours d’un nouvel automne et au terme d’une décennie d’activité quotidienne, Catherine et Gérard Denis ont éteint le four de la Fontaine Royale, faute de successeurs. Une fermeture qui signe la disparition de la dernière boulangerie de Chalabre, dans le souvenir des boutiques Mèche, Sandral, Paquier, Calbo ou Huillet.

    boulangerie catherine et gérard denis

    Comme un dernier recours face à une triste réalité, et à l’initiative de l’association LicTp (Liens et initiatives citoyennes en Terre privilégiée), une invitation lancée peu de jours avant la date fatidique a permis à une nombreuse assemblée de se retrouver sous la halle. Pour une fin de journée dominicale particulière, qui a permis à chacun d’honorer et d’adresser un au-revoir à des artisans boulangers originaires de Vernon (Eure) et qui après treize années de métier à Albi, avaient opté pour le pays de Kercorb afin de renouer avec le calme, et se démarquer un peu des trépidations de la ville.

    boulangerie catherine et gérard denis

    Au nom de la communauté, Roland Da Costa (LicTp), Jean-Jacques Aulombard (maire), Joliette Coste (adjointe), et l’abbé Raymond Cazaban, remerciaient Gérard et Catherine Denis, auxquels était ensuite décernée la Médaille de la Ville de Chalabre, sous les applaudissements.

    boulangerie catherine et gérard denis

    Avant de partager le verre de l’amitié, Catherine et Gérard Denis ont salué la collaboration de Christophe Bousquet « maître es pétrin », et adressé de chaleureux remerciements aux Chalabrois, à la communauté anglophone, pour l’accueil, la confiance et la fidélité qu’ils leur ont manifesté durant les dix années d’activité en pays chalabrais.

    boulangerie catherine et gérard denis

    boulangerie catherine et gérard denis

  • C'était hier : Le projet éolien à Sonnac et Corbières inquiète

    L'article mis en ligne avait été publié dans l'Indépendant, édition du mardi 22 septembre 2009.

    Eolien ter.jpgLe cortège des manifestants était ouvert par les élus du Val d'Ambronne (photos archives, septembre 2009).

    «  Préservez nos paysages », « Ce n’est pas de l’écologie mais du business », « Oui à l’énergie solaire individuelle », « Vive le Kercorb libre, les promoteurs éoliens dehors », « L’éolien tourne au saccage de la nature », « Un pays sage respecte ses paysages ». Tels étaient quelques uns des slogans que l’on pouvait lire samedi 19 septembre sur la petite place de Sonnac-sur-l’Hers où l'association le Cri du Vent avait donné rendez-vous à ses membres, pour une manifestation visant à dénoncer la création d’un parc éolien sur les hauteurs du Val d’Ambronne. Un rassemblement qui n’avait pas été programmé par hasard devant la mairie de Sonnac puisque Daniel Lefebvre, maire de la commune, s’est positionné en faveur du projet, soutenu par l’ensemble de son conseil municipal, avec leurs homologues de Corbières.

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    Les opposants au projet ont rivalisé d’imagination.

    Près de deux cent opposants étaient ainsi réunis, motivés par un seul et unique objectif, « mettre en avant les vices cachés d’une énergie à l’image vertueuse mais dont les impacts sur l’environnement ne sont pas négligeables ». A la faveur d’une prise de parole sur le perron de la mairie, Jean-Louis Patisson président du « Cri du Vent » dressait l’inventaire des conséquences économiques et écologiques d’un plan qui prévoit l’installation de 38 aérogénérateurs de 120 m de haut, ancrés sur des socles de 1500 tonnes de béton et 60 tonnes de ferraille. Il dénonçait également la position de certains élus, « qui hier encore accompagnaient avec enthousiasme les projets de tourisme rural, et qui sont aujourd’hui prêts à transformer le territoire en zone industrielle éolienne ».

    Cri du Vent Sept 2009 Manif 008.jpg

    Daniel Lefebvre soutenu par les conseillers municipaux élus, était présent parmi les manifestants armés de panneaux aux messages explicites. Une présence symbolique et sans prise de parole, pour un premier magistrat déterminé à ne pas faire l’impasse sur l’apport financier généré par la mise en service de cette « Zone de Développement Eolien ». Projet que la majorité des délégués de la communauté de Communes du Chalabrais n'a pas accepté, à l’issue d'un vote en assemblée générale. La demande de compétence pour la gestion des énergies renouvelables a ainsi été mise en minorité, car elle sous-entendait la création de cette ZDE à l'échelon cantonal. Pour l’heure donc, seules les communes de Sonnac et Corbières restent favorables à l’installation de ce parc éolien.  

    Au terme de son intervention, Jean-Louis Patisson rappelait que l’action du « Cri du Vent » ne se résume pas une opposition aux énergies renouvelables mais est essentiellement une réaction face aux initiatives d’industriels issus du domaine privé, ERDF n’étant en aucun cas maîtresse d’ouvrage. Il invitait ensuite les manifestants à rejoindre le chef-lieu de canton, en cortège, encadré par la gendarmerie nationale et ouvert par les élus du Val d’Ambronne, Yvette Canet (Gueytes et Labastide), Monique le Minez (Peyrefitte du Razès) et Gérard Joulia (Courtauly) en tête. Dans un climat bon enfant, près de 180 personnes ont investi la départementale 16 afin de rallier Chalabre et son marché, avant une halte finale sur le Cours d’Aguesseau, face à l’Office de Tourisme du Quercorb.

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    Jean-Louis Patisson et Jean-Luc Bénet ont invité les membres du Cri du Vent à redoubler de vigilance.

    Une dernière intervention de Jean-Louis Patisson et Jean-Luc Bénet clôturait cette journée de contestation, qui met plus que jamais en lumière la complexité de la situation : quelles sources d’énergie pour le futur ? Faudra-t-il prendre le risque d’industrialiser les campagnes et leur faire perdre du même coup toute leur authenticité ? Samedi en Val d’Ambronne et Kercorb, le front du refus a forci, et l’éolien n’a pas échappé au vent des critiques.   

  • Avis d’enquête publique

    plui,communauté de communes des pyrénées audoises

    Une enquête publique portant sur le Plan Local d’Urbanisme intercommunal (PLUi) de la communauté de communes des Pyrénées Audoises se déroule du 11 septembre au 15 octobre.

    Des permanences seront assurées par les commissaires enquêteurs selon le calendrier suivant :

    Axat (mairie) : mercredi 18 septembre de 14 h à 17 h, vendredi 4 octobre de 9 h à 12 h, mardi 15 octobre de 9 h à 12 h.

    Chalabre (ancien office de tourisme) : aujourd'hui jeudi 19 septembre de 14 h à 17 h, vendredi 4 octobre de 9 h à 12 h, mardi 15 octobre de 9 h à 12 h.

    Quillan (siège de la communauté de communes) : mercredi 18 septembre de 9 h à 12 h, vendredi 4 octobre de 14 h à 17 h, lundi 14 octobre de 14 h à 17 h.

    Roquefeuil (maison de la montagne) : jeudi 19 septembre de 9 h à 12 h, jeudi 3 octobre de 9 h à 12 h, mardi 15 octobre de 9 h à 12 h.

    Toutes les informations ainsi que le dossier du PLUi sont disponibles sur le site www.pyreneesaudoises.fr, dans les lieux de permanences ou à l’accueil de la communauté de communes, 1 avenue François Mitterrand à Quillan.

  • Chantier en cours pour la voie verte du Canal du Midi à Montségur

    conseil départemental de l'aude,voie verte canal du midi à montségurLe calendrier des travaux a été présenté aux élus concernés par le linéaire de la voie verte.

    Le pont métallique sur l’Hers, l’ancienne gare ou le tunnel du Falgas, laissent imaginer quelle fut l’activité ferroviaire dans la vallée pendant la première moitié du XXe siècle. Cette voie qui traversait le canton de Chalabre reliait les villes de Lavelanet à Bram, où s’effectuait la jonction avec l’axe Toulouse-Carcassonne. Initiée en toute fin du XIXe siècle, la construction de la ligne amena un changement radical dans la vie des Chalabrois à partir de 1903. Sept décennies plus tard, cet axe sera définitivement déclassé par le Secrétariat aux transports et un décret en date du 24 février 1975.

    conseil départemental de l'aude,voie verte canal du midi à montségur

    Photo archives, Octobre 2016

    Si l’ancienne voie ferrée offre aujourd’hui aux sportifs et à l’ensemble des habitants des villages traversés, un bel espace de détente, elle bénéficie également de travaux destinés à valoriser sa configuration et renforcer son attractivité. Initiés et financés par le Département, les chantiers de restauration menés à terme fin 2016 pour les ouvrages d’art dans le secteur du Chalabrais, vont à présent concerner la partie revêtement, à réaliser pour la partie audoise.

    conseil départemental de l'aude,voie verte canal du midi à montségur

    Photo archives, Avril 2017

    Vendredi 6 septembre, le planning prévisionnel de ces travaux était présenté en mairie, en présence d’André Viola, président du conseil départemental de l’Aude, venu à la rencontre des maires concernés par le linéaire de la voie verte. A ses côtés, les responsables du service aménagement du département ont détaillé un calendrier de travail devant se conformer à des règles environnementales, pour des raisons de préservation de la faune et de la flore.

    Le premier des quatre tronçons à faire l’objet d’aménagements sera celui de Sainte-Colombe-sur-l’Hers à Sonnac-sur-l’Hers, de septembre 2019 à février 2020. Suivront ensuite les portions de Tréziers-Escueillens (septembre 2020-février 2021), Bellegarde-Cailhavel (septembre 2021-février 2022), Villeneuve-les-Montréal-Bram (septembre 2022-février 2023). Pendant la durée de ces chantiers, la circulation sur la voie ferrée sera interdite aux piétons et aux cyclistes, tandis que l’utilisation de la voie par les engins agricoles sera définie au cas par cas.

    conseil départemental de l'aude,voie verte canal du midi à montségur