L'article en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du jeudi 8 septembre 1994.
Le team fanion du Kercorb est reparti pour un tour
Photo archives, Labastide d'Anjou, 4 septembre 1994
Les footballeurs du Kercorb ont engagé la compétition officielle ce dimanche 4 septembre en disputant sur le terrain de Labastide-d'Anjou, le premier tour éliminatoire de la coupe de France (photo). Fabrice Jean dans les bois, en défense Santiago Martinez, Frédéric Massat, Stéphane Alcoser et Eric Puerto, milieux de terrain Amar Helimi, François Torres et Antoine Salas, en attaque Sébastien Ruiz, Fabrice Canal et Christophe Campedel, sur le banc Didier Rossi et Mathieu Mouton-Brady, treize éléments alignés par André Alcoser pour une formation qui impose son jeu dès le coup d'envoi. L'Entente Naurouze-Labastide et son ultime défenseur font mieux que résister et au terme du premier quart d'heure, une contre-attaque permet aux locaux d'ouvrir la marque par leur numéro 9 qui décroise son tir et met le cuir hors de portée de Papillon (1-0).
La course après le score ne prendra fin qu'à 20 mn du coup de sifflet final, grâce à une superbe remise de Mathieu Mouton-Brady, rentré en cours de match, pour Antoine Salas qui perfore la toile défensive des Lauragais (1-1). A un partout, les Chalabrois visiblement plus en jambes que leurs adversaires vont essayer, en vain, d'enlever le gain de la partie, mais la fin des prolongations intervient sur le même score de parité, et la séance des tirs aux buts donne la victoire finale au onze du Seuil (3-2). Les Chalabrois préparent d'ores et déjà leur match de dimanche prochain à Azille, où ils auront à coeur de confirmer la bonne impression laissée sur le stade labastidois.
Après une première mi-temps au cours de laquelle il ne sera pas parvenu à mettre le pied sur le ballon, le onze chalabrois semblera sortir des vestiaires avec plus d'envie. Les troupes du coach Guillaume Lacoste parviendront à redresser la tendance avec un penalty converti par Corentin Barcelo (3-1), avant que Fabien Conte de la tête ne redonne un réel espoir de retour aux siens (3-2). Le FCC frappera par deux fois sur le poteau, mais sur une action anodine initiée dans la surface chalabroise, les Pieussans sur penalty vont refaire le break, définitif cette fois, pour enlever une partie arbitrée par Benoît Caux.
