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Chalabre - Page 1104

  • C’était hier : les Festejaïres del Cazal préparent demain

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du mercredi 9 mai 2001.

    toques et clochers 2001Mis en vente à Villelongue-d'Aude, ce muid a trouvé acquéreurs (Photo archives, Avril 2001).

    Les grandes fêtes du Cazal sont encore loin, pourtant une chose est sûre, le vin ne sera pas tiré pour Sainte-Marie-Madeleine. Certes le projet de plantation d’une vigne par l’association Il était une fois Chalabre avance, mais il y a, à l’évidence, encore loin de la coupe aux lèvres. Les démarches administratives étant ce qu’elles sont et la nature étant ce qu’elle est, les Chalabroises et les Chalabrois devront se résoudre à des vendanges tardives. Dans l’attente, les Festejaïres del Cazal, curieux de tout, se retrouvent dès qu’ils le peuvent autour d’un verre de Chardonnay, sous un clocher ici, au pied d’un clocher là, on n’apprend jamais aussi bien que sur le terrain.

    Cet esprit d’initiative et de prévoyance qui les anime leur a permis, tout récemment, de prendre rendez-vous avec l’avenir, par l’entremise d’un muid d’occasion mis à la vente entre Autan et Méditerranée. Un superbe tonneau et une bonne affaire sur laquelle nos vignerons en herbe sont tombés lors de la XIe édition de Toques et Clochers à Villelongue-d’Aude. Jean-Paul, le grand argentier, n’a pas encore donné son aval mais il est toujours possible d’espérer que le pays de Kercorb devienne un jour le pays des Mille et un muids.

    toques et clochers 2001

    Annie et Visita goûtent à l'élixir d'Aristide

    toques et clochers 2001

    Ils ont mis le Chardonnay à l'abri d'une pluie diluvienne

  • Carnaval : Triste fin pour un triste sire

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du lundi 9 mai 2011.

    badaluc 2011Les magistrats n’ont pas marché dans la combine de « Badaluc le 43e » (Photos archives, Avril et Mai 2011).

    Il faut imaginer « Badaluc XLIII » filant à la vitesse de la lumière et pour l’éternité, dans les couloirs d’un monde sidéral, après une visite en Kercorb qui aura tourné au fiasco en ce premier dimanche de mai. Surprise, incompréhension, révolte même, ont en effet submergé les carnavaliers du cru, à l’heure où ils assistaient, gorge nouée, au départ de « Badaluc » le 43e du nom, apôtre de la fête et, depuis plusieurs lustres, prince attitré du carnaval de la cité de « Eissalabra ». Certes le spectacle fut beau à en pleurer, à l’heure où l’illustre invité, saluant d’une main sur la piste d’envol de l’aérodrome Charles Amouroux, mettait les gaz de l’autre. Hélas, loin d’offrir le spectacle de haute voltige escompté par tous, le supposé prince des airs, le prétendu roi de la samba aérienne, l’hypothétique toréador des cumulo-nimbus s’est lamentablement esquivé, laissant ses hôtes sur leur faim.

    Il avait pourtant réussi la veille, à conquérir son monde, en se posant avec une aisance insolente, sans soulever un seul grain de poussière, devant les enfants émerveillés et admiratifs. Les musiciens de l’OPVC et leurs amis, bardés d’un sac bien plein de partitions avaient offert l’aubade, donnant le coup d’envoi de la fête. Et la liesse s’était aussitôt emparée des rues de la riante cité du Kercorb, avec le renfort d’une multitude de masques paradant autour de notre providentiel spationaute et de son cosmique aéronef, jusqu’à fort tard dans la nuit étoilée. Hélas, et comme dit précédemment, le lendemain serait moins brillant pour notre héros ou du moins celui qui était présenté comme tel par un trio de notables au-dessus de tout soupçon.

    Une fois de plus, la capitale du Kercorb, habituée à accueillir en son sein tout ce que le territoire recèle de personnages providentiels, se sera retrouvée roulée dans une farine immaculée. Jurant que l’on ne l’y reprendrait plus, elle désignait un tribunal de bric et de broc qui n’avait plus qu’à valider la sentence réclamée à grands cris par les enfants des « Kercorbates », floués, courroucés, mais bientôt débarrassés. En dépit des effets de manche de « Mestre Refresco Barrals », le sinistre « Badaluc » était condamné à graviter "ad vitam aeternam", au-dessus de nos têtes. L’honneur de tous était bel et bien sauf. Badaluc XLIII est mort, vive Badaluc XLIV !

    badaluc 2011

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  • Le monument du sculpteur Jean Magrou

    Le 30 avril 1919, « La Section des Vétérans de Chalabre, après entente avec la municipalité, et certaine d'ailleurs de répondre aux voeux de la population, a formé le projet d'élever par souscription, un monument aux enfants de Chalabre morts pour la France ... /... ». Signé le président Olive.

    Le dimanche 29 avril 1923, « par devant M. le Maire assisté de deux conseillers municipaux, du Voyer communal et du Receveur municipal », était procédé à l'adjudication des travaux pour l'érection du monument. La réalisation de l’ouvrage d’art sera confiée au sculpteur Jean Magrou, pour une somme de 44.360 francs. Au terme de la même année, le maire Jean Amiel et son conseil municipal présideront à la cérémonie inaugurale.

    En cette journée du samedi 8 mai 2021, qui ne permettra pas de réunion au pied du monument aux Morts, retour sur un article de presse rédigé sous forme de dialogue et publié le 29 octobre 1923 dans le journal L'Eclair.

    jean magrou

  • C'était hier : Le vote du budget 2011 est reporté

    L'article mis en ligne avait été publié dans l'Indépendant, édition du 8 mai 2011.

    Le conseil municipal a reporté sa décision sur le budget primitif de l'année.

    DSC_2609.JPGLes taux d’imposition ont été au centre des débats (Photos archives, Avril 2011)

    Vendredi 29 avril se tenait une réunion du conseil municipal, sous la direction de Christian Guilhamat maire, entouré de onze conseillers et du personnel du secrétariat de la mairie. Avant d’évoquer les points forts inscrits à l’ordre du jour (vote du compte administratif 2010, vote du budget primitif 2011 et vote des taux), l’assemblée élue abordait le chapitre des questions diverses. Il était décidé à l’unanimité, d’engager un géomètre afin de définir l’assiette de la voie communale n°2 de Chalabre à Montbel, de solliciter une délégation de maîtrise d’ouvrage pour un ralentisseur à l’entrée de la rue du Capitaine Danjou, et un rétrécissement de la chaussée, rue du Pont-de-l’Hers. La signature d’une convention avec le Département, pour le passage des randonneurs était également acceptée.

    Le compte administratif 2010 était ensuite détaillé par Christian Guilhamat, avec des résultats faisant état d’un solde positif de 205.197, 84 €, pour 260.000€ d’investissements réalisés. Les chiffres cédaient très vite la place aux remarques, et aux divergences, de toute évidence, deux conceptions de la gestion des deniers publics étaient en train de partager l’équipe municipale. Un premier intermède animé qui n’empêchait pas le vote à l’unanimité du compte administratif 2010.

    Dans le point suivant inscrit à l’ordre du jour et concernant le budget primitif 2011, les taux d’imposition vont faire office de détonateur, déclenchant une série d’échanges argumentés. D’où il résulte qu’en l’état actuel des finances de la commune, une majorité de conseillers s’est clairement déterminée en faveur de la baisse des taux pour le calcul de la taxe foncière et de la taxe d’habitation. Un vent de fronde va se lever d’autant que la modification de ces taux, réclamée à plusieurs reprises, n’a toujours pas été actée dans le nouveau budget primitif, dont le vote doit intervenir avant le 30 avril 2011, soit le lendemain.

    Article à l’appui, extrait de la « bible » du budget communal, Christian Guilhamat se verra reprocher d’avoir joué avec les dates, ce dont il se défendra énergiquement, tout en ne se faisant guère d’illusions, quant à l’issue du vote à venir. Un vote qui au final n’interviendra pas, l’assemblée demandant au premier magistrat de proposer une nouvelle copie du budget primitif, revue et corrigée. Copie qui était présentée jeudi 5 mai dernier, à la mairie, cours Sully.

    DSC_2605.JPG