La bonne nouvelle vient de la rue du Cinéma, où la pizzeria qui ouvrait pour première fois ses portes il y aura tout juste vingt-cinq ans le 2 juin prochain (voir article en bas de page), propose à nouveau à la dégustation, une belle variété de pizzas. Stella Pizza est ouverte le jeudi, vendredi, samedi et dimanche, et Stéphanie prend les commandes à partir de 18 heures au 04 68 69 24 84.
Chalabre - Page 1479
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Stella Pizza prend les commandes
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L’an Un à l’école Louis Pergaud
Dans la grande cour de ce qui est aujourd’hui devenu l’ancienne école des filles, le vieux marronnier géant attend la récréation et sa ribambelle de joyeux écoliers. Mais en vain car en ce début d’automne 1956, les bambins de la communale ont déserté le préau de la rue du cinéma, pour aller jouer à colin-maillard dans une cour toute neuve où il manque peut-être un peu de verdure. Les petits élèves de Madame Legoff, laquelle veillait alors aux destinées de l’école maternelle avec Madame Jeanne Juliani, posent ainsi dans la cour de leur toute nouvelle école, qui ne prendra que beaucoup plus tard le nom de Louis-Pergaud.
Les petites Chalabroises et les petits Chalabrois se reconnaîtront et se souviendront de cette période teintée d’insouciance pendant laquelle la ludique pratique des bûchettes, n’était en réalité qu’un moyen sournois pour les amener sur le terrain miné des robinets qui fuient et des trains qui se croisent à une certaine heure.
Debout de gauche à droite : Fabienne Voltes, Suzanne Fournier, Jacques Martinez, Chantal Fournès, Anne-Marie Huillet, Jean-Claude Baby, Simone Sanchez, Gérard Calbo.
3e rang assis : Alain Castelnaud, Elisabeth Villena, Jean-Paul Subreville, Josiane Calvet, Aline Ilhat, Simone Rigaud, Christian Moralès, Suzanne Dombris.
2e rang assis : Michelle Fournier, Claude Laffont, Marie-José Castelnaud, Robert Voltes, Francette Ferrier, Francine Sanchez, Marie-Anne Baby, Bernard Marty, Marie-Hélène Huillet.
1er rang assis : Isabelle Saraseca, Raymond Fournès, Jacky Muros, Catherine Martinez, Richard Conte, Michel Maugard, Inès Rodriguez.
Le samedi 27 septembre 2003, Jeanne Juliani et Henriette Saurat (Atsem) avaient accueilli de jeunes écoliers, à nouveau réunis sur les bancs de la communale, après un demi siècle ou presque d'école buissonnière
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Les élections municipales de 1888, suite... et fin
Au terme des épisodes précédents (6 et 13 avril), les deux listes candidates aux suffrages des électeurs chalabrois s'étaient retrouvées dos à dos. Après que Jean-Jacques Tournié eut été démocratiquement élu au soir du 6 mai 1888, et après que Paul Bézard maire sortant, ait intenté auprès de la préfecture, un recours accepté par cette dernière.
Une décision qui avait motivé de la part de Jean-Jacques Tournié, la saisie du Conseil d'Etat, et une lettre de protestation adressée au préfet, avec copie transmise au journal Le Courrier de l'Aude :
La suite de cette lettre donne une argumentation solidement étayée, conclue par ces mots :
La lettre était suivie d'une appréciation assez personnelle de la rédaction du journal, qui aurait du mal à trouver sa place aujourd'hui dans les colonnes de la presse quotidienne :
Un nouvel article est adressé par Jean-Jacques Tournié au Courrier de l'Aude. Extraits :
En date du 8 juin, « un groupe de républicains indignés » adresse une lettre au Rappel de l'Aude :
L'indignation ne semble pas faiblir, à en lire un nouvel article de ce même « groupe de républicains indignés », publié le 19 juin et toujours dans le Rappel de l'Aude :
Le 24 juin paraît dans le Courrier de l'Aude, ce bref communiqué:
Le 21 juillet, l'industriel Jean-Jacques Tournié est relayé par son adjoint Marcellin Cabrier notaire, qui écrit au Rappel de l'Aude :
Au final, l'invalidation de l'élection par la préfecture de l'Aude sera elle-même invalidée par le Conseil d'Etat, et le nouveau conseil municipal emmené par Jean-Jacques Tournié sera installé avant le mois d'août 1888. Les Chalabrois prendront acte, certainement satisfaits de voir enfin les affaires de la ville, devenir le centre d'intérêt des élus.
Jean-Jacques Tournié occupera les fonctions de premier magistrat jusqu'en 1896, date à laquelle lui succèdera Osmin Laffitte.
Le point final est offert par les annonceurs des années 1800
1er février 1880 journal La Fraternité
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Quand Badaluc était en avance sur son temps
Le 13 mars 1955, les cours chalabrois accueillaient sa Majesté Badaluc IV, et Chalabre se retrouvait transportée vers un monde plutôt futuriste. Cette année là, fait certainement exceptionnel, le prince de l'éphémère ne fut pas brûlé en place publique. Et pour cause, Badaluc IV sera invité à parader quelques semaines plus tard, sur les boulevards de Carcassonne (Source Martial Andrieu)
lien : http://musiqueetpatrimoinedecarcassonne.blogspirit.com/archive/2017/03/11/les-photos-exceptionnelles-et-inedites-du-carnaval-de-1955.html
Badaluc IV est annoncé. M. Pratx pilote le command car
(Collection Francine Sanchez)
Les solistes sont en place devant la mairie
Badaluc se fraye un passage sur l'allée du Pont-Neuf
Sa Majesté vient de franchir le Pont-Neuf
(Collection Jacques Castella)
Badaluc IV est accueilli à l'hôtel de ville
(Collection Francine Sanchez)
De gauche à droite, Victor Baro, Roger Giroud, Louis Amat (frère de Camille), René Berland, Jean-Jo Romero, François Prax, Joseph Huillet (Yoyo).
Les grosses têtes précèdent la musique, à hauteur de l'hôtel de France
Escorte à moto sur le Cours d'Aguesseau
(Collection Jacques Castella)
Fernand Pont et les musiciens mènent toujours le tempo
(Collection Francine Sanchez)
Et si Badaluc IV avait redoublé sa première année, avant de revenir au-devant des Chalabrois ?
La garde motorisée est bien là, mais ce n'est plus un command car qui l'emmène.