Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Chalabre - Page 1569

  • Vingt-deux ans et des brouettes pour les Masters du Cazal

    fêtes du cazal 2019Le départ est donné, il ne reste plus qu'à soigner les trajectoires (archives juillet 2010).

    La XXIIIe édition de la course internationale à la brouette se déroulera aujourd'hui dimanche 21 juillet sur les hauteurs du Cazal, où les écuries en course ont installé leurs quartiers. Les aficionados sont attendus dès 17 h 30 autour du légendaire circuit « d'As Tataoubas ».  

    Pour une meilleure compréhension des enjeux, il est important de rappeler que le règlement impose des brouettes constituées de deux brancards, et d’une roue au grand maximum. Autres points essentiels du règlement, les équipages seront composés d’un pousseur et d’un poussé, invités à garder à l’esprit que l’on est au Cazal, et que le spectacle prime. Le fair-play sera donc de mise, afin de préserver la sécurité des participants et des spectateurs.

    fêtes du cazal 2019

    Archive juillet 2015

    Le « Wheelbarrow Team del Kercorb » présentera les candidats au podium peu avant 17 h 30. Un premier départ sera donné pour la catégorie « Bouchons », avant que les Dames ne soient invitées à investir une piste sur laquelle le « Trophée J.C Sicre » détenu par Aelys Garros et Lucie Rossi, sera remis en jeu. Alors et alors seulement, les Messieurs et leurs bolides rangés en épi, seront autorisés à se placer sous les ordres des officiels. Tenants du titre, Tony Bousquet et Landry Gergouil défendront leur bien, face à des outsiders, disposés à cravacher, pour soulever le fabuleux trophée créé en juillet 2000, par Titou Cnocquart, Manu Izart et Jean-Marie Laffitte.

    fêtes du cazal 2019

    Archives juillet 2012

  • C’était Hier : « Poupou » et le « Grand fusil » accueillis à l’hôtel de France

    En ce dimanche 21 juillet, à l’heure où les coureurs du Tour de France s’apprêtent à quitter la cité blanquetière, un petit retour en arrière, par le biais d’un article publié dans l’Indépendant, édition du samedi 28 juillet 2001.

    tour de france 2001,hôtel de franceRaymond Poulidor et Raphaël Geminiani aux côtés de Thomas Cuaresma et des Festejaïres del Cazal (photo archives juillet 2001).

    Les Chalabrois gardent tous en mémoire le fameux épisode qui se déroula sur les marches de l’hôtel de France, lors du passage du Tour de France 1961. C’était le 10 juillet, et l’étape Perpignan-Toulouse passait par Chalabre. A Robert Chapatte qui se présentait en demandant si une table était libre, Barthélémy Guilhem maître des lieux envoya « promener » l’ancien champion et journaliste aujourd’hui disparu, en des termes peu accueillants : « Chapatte o pas Chapatte, chaparàs pas ! ». Parce que les cuisines étaient fermées, et que « Bartòla » ne faisait aucune exception, jamais.

    Le vendredi 20 juillet dernier, le Tour ou plutôt la caravane faisait à nouveau escale en Kercorb à l’occasion de l’étape Perpignan-Ax-Bonascre, mais le scénario aura été totalement différent. Avec l’entrée de Raphaël Geminiani et Raymond Poulidor, les salons de l’hôtel de France auront connu l’ambiance des grands jours, d’autant que par le plus pur des hasards, les Festejaïres del Cazal se trouvaient là, avec leurs instruments de musique. Invités à se joindre à la fête, « Poupou » et le « Grand fusil » se sont très gentiment prêtés au jeu, s’accordant un petit intermède musical offert par les solistes de l’OPVC trop heureux de soigner leurs partitions pour deux sympathiques champions. Et en refermant le livre d’or, Didier et Marielle Limouzy, lointains successeurs de Barthélémy Guilhem, tenaient leur cadeau d’anniversaire, un an après la réouverture de l’établissement. A la nuit tombée, les Festejaïres quittaient l’hôtel pour le Cazal, au petit jour, « Poupou », « Gem » et l’équipe partenaire du maillot jaune regagnaient les hauteurs pyrénéennes et le peloton.

  • C'était hier : Ils ont joué à cache-cache avec l’Aneto

    L'article mis en ligne avait été publié dans l'Indépendant, édition du vendredi 16 juillet 2004.

    anetoUn dernier regard vers l’inaccessible Aneto, depuis le port de Venasque (photos archives juillet 2004).

    Les randonneurs du Kercorb grisés par les premières chaleurs de juillet n’avaient pas hésité une seconde lorsque l’idée de gravir les 3404 mètres de l’Aneto leur fut proposée. La confection du paquetage n’étant qu’une simple formalité, il suffisait alors de prendre la route des Hautes-Pyrénées et de mettre le cap sur l’Hospice de France via Luchon.

    A pied d’œuvre au douzième coup de midi, il était décidé de prendre de l’altitude au plus vite, après l’indispensable revue de détail. Le premier torrent franchi à 1385 m donnait aux sept marcheurs l’occasion d’essuyer le premier orage de l’après-midi. Sereine sous l’éclaircie, la cordée s’élèvera à travers les lacets menant à la cabane de l’Homme, pour atteindre le refuge de Vénasque perché à 2240m.

    aneto

    Une pause devant le refuge de Venasque

    Accueillis par le chat de la maison venu en éclaireur et par le sourire d’Emma la maîtresse des lieux, les marcheurs vont souffler un moment devant le bleu profond d’un lac sur lequel flottent encore les derniers blocs de glace de l’hiver 2003.

    anetoEncore un effort et l’altimètre de Raymond affiche 2450 m, avec en prime une vue imprenable depuis l’échancrure du Port de Vénasque où l’équipe chalabroise découvre une vue grandiose sur le massif de la Maladetta. En contrebas, la cascade « del Aiguallut » déverse des trombes d’eau vers un Trou du Toro qui conserve tout son mystère, le tout à quelques mètres du refuge de la Rencluse où les Chalabrois sont attendus pour la nuit.

    aneto

    Au sec et au chaud dans le refuge de la Rencluse

    Précédant un soleil qui finalement ne se lèvera pas, les lampes frontales sont de sortie dès 5 h du matin, elles mêmes précédées par une pluie discontinue qui va ruiner les espoirs de nos randonneurs.

    aneto

    Chaussés de leurs crampons et enveloppés dans des ponchos passablement gênants, ils devront déclarer forfait dans une brume compacte, après trois heures de marche et à quelques mètres seulement du Portillon Supérieur (2870m). Le retour au refuge ne laissera qu’une seule alternative, la sieste, comme au bon vieux temps des colonies de vacances. Au troisième jour d’une météo définitivement morose, Damien, Denis, Jean, Michel, Raymond, Yves et Christian vont abandonner l’idée de trinquer sur le toit des Pyrénées. En promettant de revenir au plus vite, histoire de régler une bonne fois leur pas sur le pas de Mahomet. La cordée chalabroise repassera par le refuge de Venasque, pour prendre congé de Emma et de son chat, autour d’une bonne tartiflette, avant d’abandonner la montagne à ses brumes.

    aneto