
Une délégation chalabroise était présente à cette journée du souvenir
Une cérémonie à la mémoire du Docteur Joseph Raynaud et des partisans du Maquis de Meilhan (Gers), était célébrée dimanche 7 juillet, à l’endroit même où 67 maquisards engageaient il y a 75 ans jour pour jour, un dernier combat face à la barbarie nazie.
Aux côtés des autorités civiles, militaires et de la population locale, une délégation chalabroise représentait la ville de naissance du créateur et chef d’un maquis, dont le nom résonne avec force et intensité dans l'histoire de la Résistance gersoise, face à l'occupant nazi.
Si le village de Meilhan, situé entre Masseube et Simorre, a donné son nom au maquis, c'est dans les bois de Lasseube, sur la commune de Villefranche-d'Astarac, que la tragédie de Meilhan s'est déroulée le matin du 7 juillet 1944. Encerclés par les hommes du 116e bataillon de grenadiers allemands, partis la veille de Lannemezan, 66 maquisards, dont beaucoup recevaient le baptême du feu, seront tués sur place, certains blessés étant achevés ou carrément défigurés, comme en témoignent les photos prises par la Croix-Rouge. Quatre otages, pris au hasard, seront exécutés dans des fermes voisines. 17 maquisards réussiront à s'enfuir par le sud mais trois autres, fait prisonniers, seront amenés à Lannemezan où ils seront fusillés.
Comme chaque premier dimanche du mois de juillet, hommage a été rendu à la mémoire de ces hommes, salués par Catherine Séguin préfète du Gers : « Les maquisards de Meilhan sont des symboles de l’engagement au service de la France et des valeurs de la République. C’est bien parce qu’ils ont honoré la République de toutes leurs dernières forces qu’aujourd’hui, elle les honore. Puisse leur grandeur d’âme et leur courage continuer à nous inspirer et à nous unir contre les déchirements et les errances ».

MConsort exhume des oeuvres originales méconnues et développe son répertoire en suscitant la création d'oeuvres contemporaines. Avec une approche délibérément chambriste et soliste du répertoire pour choeur d'hommes, ces musiciens proposent à l’occasion de leur prestation en Kercorb, un programme pour sept voix a capella, un son inédit : Félix Mendelssohn (1809-1847), Franz Schubert (1797-1828), Jules Massenet (1842-1912), Francis Poulenc (1899-1963). Quatre petites prières de Saint François d'Assise, Igor Stravinsky (1882-1971), Olivier Kaspar (1962). En deuxième partie, Louis Lewandowski (1821- 1894), Franz Xaver Biebl (1906-2001), Chant traditionnel Danois, Ola Gjeilo (1978), Daniel Afonso.
Chemin faisant sur cet axe autrefois ferré, Hervé Macé, représentant de Traverse 119 et cadre retraité de la SNCF, a retracé l’historique du chemin de fer, depuis le boom des années 1840, jusqu’à la date du 16 décembre 1973, et le passage du dernier convoi de marchandises à Chalabre. La balade a ensuite permis de rejoindre les hauts du Bourdil et Subtil Courtil, où Patrice Salerno a assuré une visite commentée d’un jardin tout en biodiversité, dans lequel cohabitent dans la meilleure des harmonies, fruits, légumes, plantes aromatiques et médicinales.




