Une belle performance offerte par Alain Payen, Catherine Sauval, Grant Lawrens, Heidi-Eva Clavier et Baptiste Roussillon.

La scène du théâtre municipal accueillait mardi 19 juillet, les comédiens de la troupe « La Suzanne », venus interpréter quatre « Impromptus » de René de Obaldia, dans une mise en scène de Philippe Lagrue. Auparavant, Fabienne Canal coordinatrice du Festival des Arts 2016, invitait un fidèle public à partager une pensée à la mémoire des victimes des attentats.

Personnages insolites évoluant dans un décor de rouge et de noir, Heidi-Eva Clavier, Baptiste Roussillon, Catherine Sauval, Grant Lawrens et Alain Payen, ont emmené l’auditoire au cœur de l’univers de René de Obaldia. Un enchaînement de situations inattendues mêlant fantaisie et lucidité, permettra d’aller à la rencontre d’une femme déboussolée et d’un psy dépité (photo ci-dessous), de se glisser dans la chambre à coucher d’Edouard, intellectuel et dépressif, et Agrippine, hargneuse et aigrie, couple usé après des décennies de vie commune.

Tout autant que l’histoire de Brigitte et Viviane, observées par le fantôme de Pierre, mari et amant, ou celle de Célestin et Cassius, deux bagnards grelottant, en pause à Cayenne, qui évoquent leur vie passée, présente et future, ces « Impromptus » recèlent un délice de jongleries verbales.

Au final, une excellente soirée, partagée en compagnie d’une très talentueuse troupe de comédiens, pour continuer à sourire, malgré tout.

Visite impromptue dans la chambre d'Edouard et Agrippine.

Brigitte et Viviane, observées par le fantôme de Pierre.

Cassius et Célestin, bagnards anachroniques.

Samedi 9 juillet, un dernier hommage était rendu à Yves Roget, décédé à Camplimoux à l’âge de 83 ans. Originaire de la région Nord où il était né le 30 janvier 1933, à Ferrières-la-Grande, il découvre encore enfant, le pays catalan à Prats-de-Mollo, dans la ferme de Camp Majoral, dirigée par son père, ancien cheminot reconverti.

Il n’a pas vingt ans lorsqu’il vient s’installer sur les hauts du col du Bac, à la ferme de Raulet, avec ses parents et ses deux frères. Appelé du contingent en Algérie, il effectue 18 mois sur les secteurs de Tizi-Ouzou et Sidi Bel-Abbès. A son retour, il fait la connaissance de la Famille Zarco installée à la ferme de Moustache, et de Resurecciòn qu’il épousera à Saint-Benoît.

Désormais Chalabrois, résidant à la Bâtisse, Yves Roget abandonne le métier d’agriculteur pour rejoindre l’usine de chaussures Canat, puis la filature Roudière de Lavelanet, où il prend la retraite. Très actif, il fréquente alors les fêtes foraines, et accompagne son fils Raymond, responsable d’un manège de poneys. Une passion qu’il cultivait avec celle du jardinage et des discussions dans la bonne humeur, sur son banc du pont du Blau. A deux pas de la maison familiale de la rue Porte d’Aval, qu’il avait quitté récemment, pour raisons de santé. Yves Roget s’est éteint, entouré de l’attention de ses fils, et ses belles-filles, Yolande et Josiane.

Un dernier adieu lui a été adressé lors de la cérémonie civile célébrée au cimetière de Saint-Pierre, en l’absence des drapeaux qui auraient pu témoigner de son engagement en Afrique du Nord.

En ces tristes circonstances, très sincères condoléances à Resurecciòn son épouse, à ses enfants, Raymond et Didier, à ses petits-enfants, à toutes les personnes que ce deuil afflige.

Comme prévu et à l'heure dite,  la nouvelle ligne desservant la commune libre du Cazal a été inaugurée en ce vendredi 22 juillet 2016. Un journée qui fera date dans les mémoires, non seulement parce que des trombes d'eau sont venues arroser l'événement, mais surtout parce qu'elle efface 44 années de disette ferroviaire. En images et avant-première, avant un résumé complet à venir, voilà quelques instantanés immortalisant le retour des chevaux-vapeur en Kercorb.

Une belle affluence sur les quais, qui vient conforter le bien-fondé ce cette nouvelle ligne.

L'entente est cordiale et le bonheur est grand sur les hauts du Cazal.  

La voie est libre et l'horizon dégagé. 

Et toujours des retardataires !

La SCCF aurait-elle vu un peu juste ?

Mission accomplie pour le mécano de La Lison.

Les passagers du wagon-restaurant semblent satisfaits du service.

Dans le quartier de la Mécanique, situation délicate pour le garde-barrière, d'autant que le secteur est encore sous tension.

Crinolines et ombrelles ont égayé ce premier voyage.

Et comme il se doit, l'inauguration s'est déroulée en musique.

Avec un titre qui fleure aussi bon l’histoire d’amour, comment résister à l’envie d’évoquer la genèse de la « Wheelbarrow Race », plus communément appelée sous nos cieux, course à la brouette. A l’image des « Pères pèlerins », partis de Southampton sur le Mayflower un jour de septembre 1620, et qui allaient fonder au mois de novembre suivant, le premier des 50 états de l’union du côté de Boston, la brouette a franchi la Manche un jour de septembre 1973, pour accoster par le plus pur des hasards, sur les berges hospitalières du Cazal. Après une première bouture tentée à Chalabre lors du Bicentenaire de la Révolution française, timide mais encourageante, course gagnée par Stéfan Ferrier associé à Jacques Rosich (photo ci-dessus), la brouette fera son apparition officielle sur l’anneau semi-olympique du Cazal, le dimanche 20 juillet 1997. 

En 1997, le design des prototypes en course est plutôt rudimentaire.

Ce jour-là, Jean-Luc Cathala et Lydie Taupin dament le pion à tous les concurrents et s’imposent haut la main. Non seulement ils ont remporté la première édition du « Wheelbarrow Trophy del Cazal », mais ils composent à ce jour, le seul et unique équipage mixte ayant apposé son nom au palmarès.

Les éditions suivantes seront dominées par un duo sponsorisé aux frais de l’Aérospatiale. Le public de connaisseurs sent bien que l’A380 est déjà dans les tuyaux. En juillet 2000, Thierry Cnocquart, Jean-Marie Laffitte et Manu Izart offrent un superbe trophée qu’ils ont imaginé et réalisé (photo ci-dessus). Mathieu Bedin et Pierre Laoudedj sont les premiers à le soulever. L’année 2007 verra la création d’un « Masters Dames », enlevé par Les Barbie's Girls. Marion Balaguer et Sophie Latouche reçoivent le trophée des mains de son créateur, Jean-Claude Sicre (photo ci-dessous).

En 2009 enfin, le Cazal organise le premier « Master Junior » enlevé par Enzo Molini et Sébastien Mamet. Dimanche 24 juillet, il s’agira pour l’ensemble des concurrents en lice, de faire aussi bien que leurs aînés, en confiant le pouvoir à leur imagination, pour inscrire leur nom au palmarès de cette XXe édition. Qui succèdera à Julien et  Mathieu du « Villeneuve-la-Comptal Team » (photo ci-dessous) ? Réponse dimanche aux alentours de 18 h 30.