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Chalabre - Page 1954

  • Paul Olive n’est plus

    paul oliveLundi 7 novembre était accompagné vers sa dernière demeure, Paul Olive, domicilié aux Genêts, et décédé subitement à l’âge de 87 ans. Né à Carcassonne le 4 juillet 1929, il grandira en l’absence d’une mère qu’il perd très jeune, entrant dans la vie active dès l’âge de 14 ans. Il effectue l’apprentissage de la boulangerie à Err (Pyrénées-Orientales), puis il vient s’installer à Chalabre, où il trouve un emploi de boulanger-pâtissier à la Maison Sandral, cours Colbert. Des problèmes de santé l’amenant à abandonner un métier qu’il aime, il rejoint Lavelanet où il travaille à la couverture de la rivière Touyre, future esplanade de la capitale du Pays d’Olmes. Un chantier d’envergure au terme duquel il intègre les effectifs de l’usine Canat.

    Dans l’intervalle et après son service militaire, il rencontre Andréa Alabert, qu'il épouse en novembre 1950 dans la petite chapelle de l'Hôtel-Dieu Saint-Jacques. Cinq enfants grandiront à leurs côtés. D’un caractère discret, il avait été responsable de la section locale de la Fnath. Affecté par les disparitions de Marie-Thérèse sa fille, en 2005, de son épouse Andréa en 2013, plus récemment de ses frères et sœur, Paul Olive était assidu tous les dimanches à l’office.

    Après la cérémonie religieuse célébrée en l’église Saint-Pierre, Paul Olive a été inhumé au cimetière du Casteillas à Villefort, où il repose aux côtés de son épouse Andréa. En ces douloureuses circonstances, sincères condoléances à Danielle, Christian, Michel et Anne-Marie, ses enfants, à ses petits-enfants, ses arrière petits-enfants, à toutes les personnes que ce deuil affecte.

  • C’était hier : L’O.P.V.C. enflamme le cours Colbert

    L'article mis en ligne aujourd'hui avait été publié dans l'Indépendant, édition du samedi 2 novembre 1996.  

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    Castanhas, musique et vin nouveau (Photo archives, Octobre 1996).

    A l’occasion de la Fête des vendanges, célébrée en septembre 1995 par les joyeux drilles de l’O.P.V.C., une information pour le moins fantaisiste avait laissé entendre qu’il n’avait jamais poussé de vignes en Kercorb. Les anciens avaient très vite réagi en évoquant leurs souvenirs de vendanges sur les coteaux du mont Calvaire (photo en fin d'article), au grand soulagement des plus jeunes qui se voyaient ainsi accorder le droit légitime de fêter la sortie du vin nouveau.

    opvc,café de la paix

    opvc,café de la paix

    Et du plus jeune au plus ancien, les Chalabroises et les Chalabrois étaient samedi les hôtes de Fred et Betty, au café de la Paix, avec lesquels ils ont accueilli la Cuvée 1996. Le concours musical apporté par l’entreprenante et virtuose formation de l’O.P.V.C. est venu couronner le mariage de la châtaigne et du vin primeur.

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    Vendanges au pied du Calvaire, dans les années 1960.

    Assis, Vincent Alegre, debout de gauche à droite : Berthe Rey, Marie-Thérèse Guinchard (masquée), Louise Peyre, Mimi Courtade (Marinette, épouse de Roger Dombris), Thérèse Jean épouse José Trujillo, Jeannette Courtade, Georges Peyre (Merci à Vincent Alegre pour ses souvenirs intacts).

  • Au clair de la lune

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    Lundi 14 novembre aux alentours de 19 h, et à la faveur d’une éclaircie dans le ciel chalabrois, une belle pleine lune est venue tutoyer les palmiers du Quartier Salinas. Ronde et lumineuse, elle n’avait pas été aussi proche depuis le 26 janvier 1948. Pour être précis, 356 461 km séparaient alors l'astre lunaire des Terriens, contre 356 509 km hier soir. Prochain rendez-vous, le 25 novembre 2034.

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  • Les enfants ont rendu hommage aux morts de la Grande guerre

    11 novembre 2016 chalabreLorenzo Gazza et Cyrielle Not ont évoqué la mémoire de leurs aînés.

    Le 98e anniversaire de la fin du premier conflit mondial a été célébré vendredi 11 novembre en présence des anciens combattants, d’une délégation du conseil municipal, de l'adjudant Franck Dessimoulie, chef de la brigade territoriale autonome, du gendarme adjoint volontaire Garance Colomer, et des pompiers du centre Jean Cabanier, emmenés par le lieutenant Jean-Marie Lafitte.

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    Partitions et instruments des musiciens de Batucada, à l'épreuve de la pluie.

    Musique et porte-drapeaux en tête, le cortège s’est rendu au monument aux Morts, où un hommage a été rendu aux victimes. Après le dépôt de gerbe et une minute de silence observée à la mémoire des enfants de Chalabre tombés au combat, Jean-Jacques Aulombard maire, puis Lorenzo Gazza et Cyrielle Not, ont donné lecture de messages de paix. Messages auxquels la nombreuse assistance a été sensible, aux côtés de citoyens britanniques venus partager cette journée du souvenir.

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    Poppy à la boutonnière, Martin, wife and father, from Birmingham, se sont associés à la cérémonie.

    Gérard Canal citait alors le nom des huit Chalabrois « Morts pour la France » au cours de l’année 1916 : Antonin Salvetat, le 11 mai au massif du Mort-Homme (Verdun), François Magna dit Paul, le 20 mai à Damloup-Haudinville (Meuse), Jean-Amaury-Hyacinthe de Mauléon-Narbonne-Nébias, le 22 juin lors du raid aérien de « Carlsruche » (Bade-Wurtemberg), Pierre Silvestre, aumônier, le 4 juillet (hôpital militaire), Joseph Tourtrol, le 5 juillet à Verdun, Raymond Rigaud, le 1er août à Bras (Meuse), Antoine Sérié, clairon au 46e Bataillon de chasseurs à pied, le 4 septembre à Cerisy-Gailly (Somme), et Gustave Bigou, soldat au 36e Territorial d’Infanterie.      

    Le cortège s’est ensuite rendu au mémorial du cimetière Saint-Pierre où une rose rouge, déposée par les enfants, est venue fleurir les onze tombes du Carré militaire. Ils étaient partis persuadés que cela ne durerait pas, 64 d’entre eux ne reviendront jamais. Tués le 25 août 1914 à quelques heures d’intervalle, Jean Abat sergent-major au 10° R.I et Henri-Pierre Cavaillès soldat au 261° R.I. furent les deux premières victimes chalabroises d’une guerre qui devait être la « Der des der ».

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    Pendant la lecture du message du secrétaire d'état.

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    Les pensionnaires de la caserne Jean-Cabanier.

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    Pablo a déposé une rose sur la tombe de son arrière-arrière-grand-père.

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    Sonneries parfaites, en toutes circonstances.