Deux heures de bonne humeur, sous l’égide du comité des fêtes.

Le samedi 11 avril était la date choisie par Véronique Denjean, présente sur les planches du théâtre afin de partager ses états d’âme. Une opération à coeur ouvert en quelque sorte, au-dessus de laquelle les ombres mêlées de Freud et de l’auteure du « Deuxième sexe », auront semblé planer.

Grâce à un one woman-show enlevé, néanmoins déconseillé aux moins de 15 ans, une Véronique bien mutine, est venue confirmer qu’un garçon manqué, n’était ni plus ni moins qu’une fille réussie. Souvent en phase avec un printemps précoce, les messages décochés près de deux heures durant, auront interpellé un parterre impressionné par le tempérament d’une artiste moins timide que friponne.

Le spectacle, dédié à ces êtres chers qui ne disparaissent jamais, a offert une succession de sketches écrits par Véronique, avec le concours de membres du public, invités à la rejoindre sur scène. Moments de complicité également partagés avec l’ami Roland aux platines, Romarin à la poursuite, et Nicolas Sitkévitch pour la voix off. Et au final, une évidence, une confirmation pour les nombreux spectateurs présents, « Véronique n’est pas un garçon ! ».

Nouveau visage apparu dans le monde des humoristes, Véronique Denjean propose un rendez-vous aujourd'hui samedi 18 avril (21h), sur la scène voisine et ariégeoise de Labastide-sur-l’Hers.

Musiciens et masques ont rendez-vous sur les cours.

Est-il bien utile de rappeler que sa majesté Carnaval élira domicile en Kercorb à compter du samedi 18 avril ? L’événement sera célébré par les sujets de la capitale du Kercorb, invités à pavoiser afin que cette visite qui suscite une multitude d’espoirs, soit une réussite complète. Deux jours de liesse suffiront à peine pour honorer l’illustre invité, illustration de la théorie de l’auto combustion.

 Samedi 18 avril à 17 h 30 précises et sous la halle, les autorités militaires et ecclésiastiques multiplieront les amabilités à l’attention du prince de l’éphémère. Au discours de bienvenue succédera vers 21 h, le traditionnel tour de « fécos » sur les cours de la ville, suivi d’une sauterie au théâtre. Les festivités se poursuivront dimanche 19 avril à 15 h 30, avec un nouveau rendez-vous sous la halle. La musique assurera les accords à l’attention des amateurs de thé dansant, avant le jugement du monarque, suivi s’il y a lieu, d’une crémation en place Charles Amouroux. Le verre de l’amitié permettra de clôturer une fin de semaine qui s’annonce faste.

Lecture du combat de Camerone, par le lieutenant-colonel Jean-Paul Bustos.

Comme chaque année, la ville natale du Capitaine Jean Danjou, a célébré le fait d’armes qui le 30 avril 1863, mit aux prises un bataillon de légionnaires français et l’armée mexicaine. Le détachement fort d’une soixantaine d’hommes placés sous le commandement du Capitaine Danjou avait été envoyé en éclaireur pour ouvrir la voie aux soldats en route vers Puebla. Pris au piège dans l’hacienda de « Camaròn de Tejeda », les légionnaires de la 3° Cie qui avaient fait le serment de se battre jusqu’à la dernière extrémité, livreront un combat à mort face aux troupes du colonel Milàn et du lieutenant-colonel Talavera.

Samedi 11 avril, l’Amicale des Anciens de la Légion Etrangère (AALE 11) et son président le lieutenant-colonel Jean-Paul Bustos, précédés par un piquet du 4° Régiment Etranger de Castelnaudary, ont rendu hommage aux victimes de tous les combats. Deux gerbes ont été déposées au pied du monument aux Morts, avec le concours du colonel Marc Lobel, chef de corps du 4^e RE, d’Annie Gazza et de Gérard Canal, représentants la municipalité.

Auparavant, les pères Cazaban et Houche avaient célébré une messe à Saint-Pierre. Le cortège s’est ensuite rendu devant la maison natale du Capitaine Jean Danjou où lecture était faite du combat de Camerone, afin de perpétuer le souvenir de la bataille. Après les sonneries, exécutées par le clairon du « 4 » et les musiciens de Batucada, les anciens képis blancs, entonnaient le célèbre « Boudin », avant le vin d’honneur offert devant la maison commune.

Omniprésent à la pointe de l'attaque, Kévin Leboeuf a signe le doublé du jour.

En déplacement à Limoux, dimanche 12 avril, le FCC I a sauvegardé ses chances de maintien en première division, en l'emportant face au Limoux-Pieusse FCC II, sur le score de 2 à 4 (mi-temps 1-1). Cette rencontre capitale entre deux équipes à égalité de points et à la lutte pour éviter la relégation, s’est disputée dans un climat très fair-play, inspiré par l’arbitrage cohérent de Youssef Laghrissi.

Une demi-heure de jeu sera nécessaire avant que les deux onze ne se libèrent, et ce sont les « bleu et blanc » qui ouvrent le bal avec une frappe d’abord repoussée par le montant droit, suivie d’une faute de la défense limouxine dans la surface. C’est la 27e minute et Hugues Ferrié transforme le penalty (0-1). Dix minutes plus tard, le scénario s’inverse et les locaux égalisent, un penalty partout, score à la pause (photos ci-dessous).

Le deuxième temps verra un FCC plus tranchant, qui va reprendre l’avantage au score à la 53^e minute, grâce à une ouverture sur Kévin Leboeuf qui trompe le gardien blanquetier (1-2, photo ci-dessous). Trois minutes plus tard, le Limoux-Pieusse FC II hérite d’un penalty qui remet les deux équipes à égalité (2-2).

Mais le onze drivé par le coach et juge de touche Stéphane Morin, va faire montre de plus d’envie, pour arracher en deux temps, un succès capital. Après un but refusé à juste raison (75^e), la délivrance viendra du feu follet Fabien Conte, légèrement excentré mais qui réussit à propulser le cuir dans un trou de souris pour un but superbe et libérateur, à cinq minutes du trille final (2-3). Dans la dernière minute, Sylvain Bouillat parti défier le portier limouxin, sera fauché par ce dernier (photo ci-dessous). Le troisième penalty du match est converti par Kévin Leboeuf, dernier acte d’une victoire méritée et salutaire (2-4).

Les réservistes du FCC II qui évoluaient samedi 11 avril à Belpech, se sont inclinés sur la marque de 2 à 1, après avoir longtemps mené grâce à un but de Jonathan Tirado.