Le ballon ovale était de retour au stade Lolo-Mazon en ce dimanche 14 janvier, à l'occasion de la rencontre opposant le Stade Lavelanétien à l'Entente Olympique L’Union-Launaguet, pour le compte du championnat de rugby Régionale 2 Occitanie. Match enlevé par les voisins ariégeois en jaune et noir, sur la marque de 13 à 12 (mi-temps 13-7).

Après avoir courbé l'échine et contenu les assauts du quinze visiteur, l'effectif lavelanétien repartira de l'avant pour passer la ligne avec un essai de Despaux, transformation à suivre (7-0). Deux pénalités dont une signée aux 50 mètres passeront ensuite entre les pagelles, pour mettre le quinze en noir à distance. Ce dernier inscrira un essai, réussissant à refaire son retard avant la pause (13-7).

Le deuxième temps verra des « jaune et noir » moins dominateurs, réduits à 14 puis à 13, auparavant l'EOLL était revenue à un point grâce à un essai, non transformé (13-12). Bien qu'en infériorité numérique, un Stade vaillant préservera son petit point de mieux, jusqu'au trille final sifflé par Johan Louvet. En ouverture, les réservistes du Stade se sont inclinés à la toute dernière minute, encaissant un essai transformé (0-7).

L'article mis en ligne avait été publié dans l'Indépendant, édition du jeudi 15 janvier 2004.

Pour quelques heures, le canal a retrouvé un peu de son débit d'antan

Photo archives, Janvier 2004

C'était à l'heure où les chalabrois scrutaient avec inquiétude la montée des eaux du Blau, de l'Hers et du Chalabreil grossies par les pluies diluviennes. Au pied du Cazal, le vieux canal en profitait pour refaire son lit, comme à la belle époque. Un canal oublié de tous et qui n'avait été à pareille fête depuis bien longtemps. Normal dans ces conditions qu'il profite de l'occasion pour se rappeler au bon souvenir des gens du Kercorb. C'était dimanche dernier et les souvenirs qui glissaient au fil d'une eau un peu trouble, ramenaient vers ce temps où la cité chalabroise fourmillait de petites industries. Chapellerie, chaussure, peignes en corne, autant d'activités qui étaient intimement liées au débit d'un canal dérivé de l'Hers, prenant sa source près de l'ancien camp d'internement de Rivel.

De mémoire de supporter, ce bon vieux canal n'avait pas entraîné d'aussi bruyants rouleaux depuis belle lurette, depuis un temps aujourd'hui révolu où il était fréquent d'entendre fuser depuis le bord de la touche, de tonitruants « L'arbitre au canal ! ». Il faut dire que certains inconditionnels de l'USC XI ou de l'USC XV savaient trouver les mots qu'il faut, ne serait-ce que pour aider un homme alors en noir, et bien seul à l'heure de prendre une décision.

Véritable ouvrage d'art livré à l'abandon, le canal ne veut pas mourir et ramène à la surface les projets de restauration régulièrement évoqués par les élus. Dans le cadre de la préservation du patrimoine en pays chalabrais, il est permis d'espérer que sa force motrice puisse relancer un jour la roue à aube d'un moulin à farine qui résonne encore des voix de Jean Caseneuve et d'Augustin Maugard.

Samedi 20 janvier à 17 h, salle de la place Charles-Amouroux, l'Université Populaire en Kercorb propose de participer à une conférence de Martine Plas sur le thème « Méditation, science et médecine », ou « comment soulager la souffrance et vivre mieux ici et maintenant ».

Martine Plas est médecin hospitalier, spécialisée en addictologie, et pratiquante de la méditation de pleine conscience depuis plus de vingt ans. Depuis toujours motivée par « comment soulager la souffrance et vivre mieux », elle intègre la méditation de pleine conscience dans les soins proposés au CSAPA (centre de soins, accompagnement et prévention en addictologie) de l'hôpital de Carcassonne où elle travaille. Elle continue de se former pour enseigner divers programmes explorant le stress, les troubles émotionnels dont la dépression, la compassion et l'auto-compassion, le dialogue conscient,...

La méditation existe depuis des millénaires, dans de nombreuses cultures et religions, et sous de nombreuses formes différentes. La méditation de pleine conscience en est une, qui propose juste de « porter volontairement notre attention à notre expérience du moment présent, sans jugement et avec bienveillance »… D'origine bouddhiste , elle est enseignée aujourd'hui de façon laïque dans nos sociétés occidentales soumises à de nouvelles formes de stress. En quoi cette pratique ancestrale pourrait elle nous aider à nous maintenir en bonne santé ? En quoi pourrait elle nous aider à mieux vivre les temps difficiles que nous traversons ? Que dit la science à ce sujet ? Autant de questionnements que Martine Plas propose d'explorer lors de cette brève présentation.

Entrée gratuite pour les adhérents, participation libre pour les non adhérents.