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Chalabre - Page 383

  • Les batailles de boules de neige sont interdites

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    Les bulletins météo annonçant une neige qui ne vient pas, offre l'occasion de rappeler l'existence d'un texte voté par les lointains prédécesseurs de l'actuel conseil municipal (l'article qui suit est basé sur des recherches effectuées dans les archives municipales par le citoyen Serge Fournié).

    Il était une fois après la Révolution, un petit village qui voulait régler des comptes. En l'an XIV (1805) donc, le sieur Antoine Subreville fait un procès au châtelain de Bruyères, lequel a décidé de créer et agrandir des parcelles sur la place publique (Place Espérance Folchet, photo ci-dessous). Du haut de sa particule, de Bruyères répond fièrement qu'il a échappé aux ravages de la Révolution, et que de plus, c'est son aïeul qui a fait construire la halle, en 1775. Il estime de ce fait que la réclamation vient un peu tard, d'autant que les autorités ne se sont jamais émues de cette situation. Bien au contraire, puisqu'elles ont accordé toute leur protection à lui et aux siens, durant le sinistre épisode de la Terreur.

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    Dès lors, le maire Jean-Baptiste Clavel et le conseil avec le marquis François Jean Bruyères, Jean Poulhairiès, Guillaume Castre Saint-Martin, Lazare Anduze père, Nicolas Bézard juge de paix, Jean-Paul Aragon, Jean-Pierre Bézard Falgas, Etienne Cambon (teinturier), Nicolas Gaudy (négociant), Gabriel Bas (fabriquant de savon), Pierre Anduze, François Bataillé, François-Louis Cazalens, Vincent Cavaillé et Jean Rivals (fabriquant de draps) sont régulièrement importunés par le peuple qui a pris fait et cause pour Subreville.

    Et avec l'arrivée de l'hiver en Kercorb, un nouveau jeu va très vite faire fureur auprès des Chalabrois qui méthodiquement tirent sur leurs chers élus avec de la neige dès qu'ils pointent leur nez sur les cours. Dans un premier temps les boules sont natures, puis elles sont lestées d'un « petit » caillou.

    « L'insurrection » couve, et le conseil n'y tenant plus arrête le 29 frimaire de l'an XIV (20 décembre 1805) que le lancer de boules de neige est interdit. Le préfet de l'époque, Claude Joseph Trouvé baron de son état se demandera comment Clavel maire, victime d'une crise de goutte et alité, a pu signer et surtout prétendre avoir assisté aux délibérations du conseil municipal. La demande restera sans réponse mais le peuple de Chalabre aura bien d'autres occasions de manifester son mécontentement. Pour la petite histoire, il est important de rappeler que cette loi reste toujours en vigueur.

  • René Marchand n'est plus

    rené marchandMercredi 10 janvier était célébrée en l'église Notre-Dame, une bénédiction en hommage à René Marchand, décédé vendredi 5 janvier à l’âge de 93 ans. Natif de Montbel (Ariège) où il avait vu le jour le 28 avril 1930 dans une famille de métayers agricoles, René avait vécu une enfance heureuse malgré la guerre, sans privations. Il suivra une scolarité sérieuse, complétée par les activités agricoles et les offices religieux en qualité d'enfant de chœur.

    Adolescent puis jeune adulte, celui qui avait hérité le surnom de Papillon adorait les fêtes de village et leurs distractions, qu'il arrivait à concilier avec de rudes semaines de travail, René cumulant plus de 70 heures de travail entre ses activité dans une fromagerie et le travail à la ferme de Montbel. De Montbel à Chalabre il n'y a qu'un pas, qu'il franchira pour faire la connaissance d'une jeune Chalabroise résidant rue Terre-Blanche, avec Marius et Lolo ses parents. Simone Roncalli accepte la main de René et tous deux se marient à Notre-Dame en septembre 1955. Le jeune couple connaîtra le bonheur d'élever trois petites filles, Dominique, Béatrice et Laurence.

    Dans le même temps, René qui souhaite sortir du rude monde paysan, choisit de s'engager dans la gendarmerie, il sera imité un peu plus tard par son jeune frère Roger. Au gré des affectations, René exercera tour à tour à Chaumont (Haute-Marne), Agde (Hérault), Saint-Hippolyte-du-Fort (Gard), Firminy (Loire), Peyriac-Minervois et enfin Carcassonne.

    A l'heure de la retraite, sa passion pour la terre ne l'ayant jamais quitté, il aura à cœur de travailler son jardin potager, source de toutes ses fiertés. Autres hobbies partagés avec son beau-père et complice, Mario Roncalli, la pêche à la ligne en mer comme en rivière, et la cueillette des champignons dans les forêts du Kercorb. Les voyages tenaient également une place importante dans les activités de René et Simone, globe-trotters qui goûteront les plaisirs sans cesse renouvelés du dépaysement, avec une préférence pour la Thaïlande. Mais la perte douloureuse de Dominique en janvier 2017 et l'âge aidant, viendront briser les envies d'ailleurs.

    Au terme de la cérémonie, René Marchand a été accompagné vers sa dernière demeure, où il repose auprès des siens. En ces tristes circonstances, très sincères condoléances à Simone son épouse, à ses filles Béatrice et Laurence, à ses petits et arrières petits-enfants, à la famille.

  • Atout Fruit et l'agenda de janvier

    atout fruitMercredi 17 janvier de 14 h à 17h à Belvèze-du-Razès, plantation sur la voie verte et appel à bénévoles. Il s'agira de la fin des plantations sur le secteur audois pour cette saison, avec installation du paillage. L'association vous espère nombreux à contribuer à l’enrichissement du conservatoire ouvert de variétés fruitières anciennes le long de la Voie Verte « Canal du Midi à Montségur ». Renseignements auprès de Solène au 07 77 77 95 02. Rendez-vous au parking de l’ancienne gare de Belvèze-du-Razès.

    Mercredi 24 janvier de 14 h à 17 h à Mirepoix, plantation sur la voie verte et appel à bénévoles. Renseignements auprès de Solène au 07 77 77 95 02. Rendez-vous à l'entrée de la voie verte près du Super U (Mirepoix).

    atout fruitSamedi 27 janvier de 14 h à 17 h à Montbel, stage « petits fruits » (taille, bouture et plantation). Après une visite de la ferme pour découvrir les différents arbustes, Audrey Sans expliquera les grands principes de la taille du framboisier, de son entretien et de sa multiplication. Puis chacun sera invité à opérer, avec la mise en pratique de la taille accompagnée de conseils avisés. « Et tout recommencera avec les cassis, caseilles (photo) et groseillers. La culture des petits fruits n’aura plus de secret pour vous ». Tarif 15 €, adhésion à jour, inscription au 07 77 77 95 02 (Solène), rendez-vous au hameau de Canterate, sur les hauteurs de Montbel.

  • C'était hier : Rhin et Danube : Georges Pendariès passe la main

    L'article mis en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du lundi 12 janvier 2004.

    rhin et danube chalabre

    Georges Pendariès n'a pas souhaité briguer un nouveau mandat

    Photo archives 8 mai 2003

    Comme ils le font depuis le 26 mars 1946, les anciens de la section Rhin et Danube de Chalabre se sont retrouvés à l'occasion de leur assemblée générale annuelle dans les salons de la mairie, Cours Sully. Au cours de son allocution de bienvenue, le président Georges Pendariès proposait d'observer une minute de recueillement à la mémoire des compagnons disparus. Avant de céder la parole à Roger Combes et Jacques Roques, secrétaire et trésorier de la section, le président saluait la franche amitié qui anime les anciens de la Première Armée, fidèles à la mémoire de leurs frères d'armes et de leur chef, le maréchal de Lattre de Tassigny.

    Le rapport d'activités et le bilan financier étaient adoptés à l'unanimité, avant que le bureau ne présente sa démission. L'occasion pour Georges Pendariès d'annoncer sa décision de ne pas briguer un nouveau mandat à la présidence de la section, au terme de huit années d'exercice. Successeur des regrettés Roger Caux puis André Conte, Georges Pendariès a souhaité prendre du recul avec des responsabilités qu'il estime avoir de plus en plus de mal à assumer. Une décision acceptée par l'assemblée qui hélas et en dépit de plusieurs tours de table, ne parvenait pas à désigner un successeur à son président sortant.

    Face à ce constat, les combattants de la Première Armée décidaient, d'un commun accord, d'intégrer les sections voisines de Quillan et de Limoux où ils vont pouvoir retrouver leurs compagnons de combat des Maquis de Picaussel, de la Haute-Vallée et du Minervois. Avant de se séparer, les anciens de Rhin et Danube ont adressé leurs remerciements au président Pendariès, pour son investissement et le travail accompli depuis 1995.