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Chalabre - Page 623

  • C’était hier : Les collégiens d’Antoine-Pons courent au pied de la Cité

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du vendredi 7 décembre 2007.

    collège antoine-ponsLimouxins et Chalabrois soufflent un peu avant de chausser les pointes (Photos archives, Décembre 2007).

    Les coureurs de fond du collège Antoine-Pons vissaient dernièrement leurs pointes dans les lices de la cité comtale, précédant leurs aînés et le Tanzanien Andrew Sipe, futur vainqueur du XXXe cross international de la Cité. C’était à l’occasion du cross départemental UNSS, un rendez-vous annuel qui depuis 2002 rassemble les scolaires sur un circuit redoutable et redouté proposé par l’ASC athlétisme.

    Unique engagée chez les benjamines et sur 1 830 m, Zoé Johns termine en 65e position. Le contingent des benjamins aligné lui aussi sur 1 830 m réussira à occuper les avant-postes, avec une excellente 4e place décrochée par Gaël Roussel, suivi de Kévin Cazas (37e) Olivier Birch (75e), Théo Borie (91e), Adrien Authié (92e) et Maxime Fontaneau (144e). Dans la catégorie minimes filles, Héloïse Bargain boucle les 2 180 m de course en 39e position, devant Verity Butterfield-West (41e), Marwina Cazas (44e), Anaïs Roussel (51e), Naïs Petitjean (56e) et Erika Rigaud (77e).         

    Leurs homologues garçons au départ pour 2 560 m négocieront au mieux bosses et dévers. Valério Boulbet prend la 9e place, suivi par Adrian Witas (11e) et Dorian Libert (85e). Seul cadet en lice pour 3 900 m d’efforts, Guillaume Fant boucle la course et l’après-midi en 23e position.

    A l’issue d’un cross départemental relevé et disputé sur un parcours très sélectif, Héloïse Bargain, Gaël Roussel, Kévin Cazas, Valério Boulbet et Adrian Witas décrochent leur qualification pour le cross d’académie. Ils défendront les couleurs du collège Antoine-Pons le mercredi 19 décembre à Montpellier, sur un circuit tracé dans le parc de Gramont. Félicitations à ces sportifs qui se révèlent grâce aux conseils de Monique Rault, leur professeur d’EPS.        

  • Carnet noir

    martine gérard

    Un dernier hommage sera rendu à Madame Martine Gérard née Pianetti, domiciliée Route de Limoux, décédée dimanche 4 décembre à l’âge de 58 ans. La cérémonie religieuse sera célébrée aujourd'hui mardi 6 décembre à 10 h 30 en l’église Saint-Pierre de Chalabre, suivie de l'inhumation au cimetière du village.

    Très sincères condoléances à sa famille.

  • Paul Manaut et la représentation de la Maternité

    martine rouche,paul manautEn octobre dernier, la commune de Chalabre accueillait le don de trois œuvres de Paul Manaut, remises par Madeleine Blanc, fille de Marguerite Amiel décédée au mois d’août de cette année (cf. article blog du mercredi 9 novembre). L’une de ces créations, un marbre représentant la Maternité, vient de faire l’objet d’une analogie avec une autre œuvre, exposée au Musée des beaux-arts de Carcassonne (photo ci-dessus).   

    Guide conférencier et membre de l’association Ensemble pour le Calvaire, Martine Rouche (photo) sollicitait dernièrement Jean-Jacques Aulombard, maire de Chalabre, afin de découvrir les deux sculptures et la marine offertes à la commune, oeuvres non encore exposées au public. Particulièrement intéressée par ce qui concerne Paul Manaut, elle a à cette occasion, pris des clichés qui vont compléter le catalogue raisonné qu’elle s’efforce d’établir. Elle travaille en effet depuis maintenant plusieurs années sur l’œuvre de Paul Manaut, deux articles de sa rédaction ont été publiés dans la revue Pages Lauragaises, éditée par le Centre lauragais d’études scientifiques.

    martine rouche,paul manautComme l’explique Martine Rouche, « Dès que j’ai vu le bas-relief en marbre blanc, j’ai immédiatement fait l’analogie avec ce groupe sculpté, par Paul Manaut également. Au Musée, c’est une sculpture en ronde-bosse, dans une pierre calcaire, à Chalabre, c’est un bas-relief en marbre blanc, mais le sujet est le même, les positions sont les mêmes, notamment la main de la mère remontant haut dans le dos du bébé. La douceur du visage maternel, le sourire sont les mêmes. Certes, les coiffures diffèrent, ainsi que les bras gauches, celui de Chalabre étant moins épais que celui de Carcassonne. Mais le sujet commun, à la fois même et autre, ne peut manquer de frapper ».

    Constat d’une passionnée, qui offre l’occasion de remercier Martine Rouche, pour avoir établi ce rapprochement entre deux œuvres du même sculpteur.

    martine rouche,paul manaut

    L'oeuvre de Paul Manaut, don de Marguerite Amiel 

  • C'était hier : Sainte-Luce : Les « arrossegaïres » privés de château

    L'article mis en ligne avait paru dans l’édition de l’Indépendant du samedi 6 décembre 1997. Cette année-là, Chalabre s’apprêtait à célébrer le Tricentenaire de la mort de Fluris. Le « Comité du Tricentenaire » créé pour l’occasion avait proposé d’agrémenter le charivari annuel, d’une marche symbolique et pacifique, qui emmènerait les tireurs de traîneaux jusqu’au pied des murailles grises du château de Mauléon, comme au bon vieux temps. Une proposition qui partait d’un bon sentiment mais qui au final restera dans les cartons. 

    fluris,anne de vilette

    Emmenée par Gérard Roncalli (au 2e plan), la bruyante commémoration observe une halte devant la gendarmerie

    Photo archives, Années 1970

    Une tradition dans la tradition veut que le parcours emprunté par les « arrossegaïres », fasse un détour symbolique au pied des tours du château de Mauléon. Histoire de rappeler que ce diable de Fluris aurait eu maille à partir avec les descendants des comtes de Bruyères, seigneurs des lieux. Une coutume abandonnée depuis plusieurs lustres certes, mais que le collectif pour le Tricentenaire avait espéré rétablir en cette année 1997. Seul manquait l’aval de Mme Anne de Vilette, héritière de la maison Mauléon-Narbonne, auprès de laquelle une demande d’autorisation fut formulée au mois de novembre dernier. Vaine requête si l’on en croit le pli adressé par retour de courrier et dont voici le bref contenu dans son intégralité :

    « Je suis très sensible à la teneur de votre lettre et à la permission qu’elle réclame pour fêter le tricentenaire de Fluris, le 13 décembre prochain. L’écho paru dans les journaux locaux depuis une quinzaine d’années à ce sujet, n’a fait état que de désolation et regrets devant les débordements de ce charivari qui semble donc ne plus refléter uniquement son aspect folklorique. En conséquence, j’ai le regret de ne pouvoir donner une réponse favorable à votre demande. De plus cette année, vu les circonstances, cette manifestation risquerait d’occasionner des désordres incontrôlables. Vous, pour me l’avoir demandée et moi pour vous l’avoir accordée, nous serions les premiers à le regretter. En vous remerciant de votre compréhension, je vous prie de croire à mes sincères salutations…Signé : Mauléon Narbonne Vilette. »

    Quoiqu’il en soit de la véritable personnalité de Fluris et des motifs de sa mort violente, une chose parait certaine : les milliers d’enfants de Chalabre qui depuis près de trois siècles se retrouvent dans ce « tonitruant et pacifique cortège » (Roger Boutellier), doivent avoir beaucoup de peine à se retrouver dépeints en un si noir tableau.