Un temps idéal, des ceps vides de sève, des petites mains au rendez-vous proposé par Maître Pierre, ce jeudi 9 mars, journée dédiée à la taille de la vigne paysagère de Roubichoux, aura permis de respecter le calendrier de tout bon vigneron.
En milieu de matinée, 50% de la vigne avait bénéficié d'habiles coups de sécateurs
Après un solide petit-déjeuner campagnard mijoté par Maxime, omniprésent devant les fourneaux, chacun s’est transporté vers le clos planté en mars 2000. A flanc de côteau, les 1000 pieds de vigne faisant face aux petites Pyrénées se sont très vite retrouvés délestés de leurs sarments, grâce aux coups de sécateurs donnés par près de 25 volontaires à l’ouvrage. Laissant la vigne poursuivre son repos végétatif, les petites mains ont ensuite observé une pause, pour retrouver une table d’abondance.
Ainsi revigorée, la troupe pouvait entamer la dernière étape de la journée, consacrée à la confection des « boufanelles » et des fagots de sarments. Un soleil déclinant sur la cime du Saint-Barthélémy indiquait l’heure de mettre un terme à cette journée découverte et initiation à la taille de la vigne. Rendu à sa tranquillité en attendant une prochaine vendange, le Clos Roubichoux va continuer à bénéficier des soins attentifs de Pierre Bénet, qui donne à présent rendez-vous le lundi 10 avril prochain, pour les traditionnelles célébrations pascales. Une messe sera célébrée à 11 heures dans la chapelle Saint-André, avant la tenue du 42e Chapitre de la Confrérie des Compagnons de Roubichoux et l’ouverture d’une exposition de peintures.
Les conseils prodigués ont permis à chacun d'acquérir le geste approprié
« Le raisin a terminé sa besogne, c’est aujourd’hui jour de vendange ».
Jean-Luc Bénet a proposé une visite guidée sur les hauts de Roubichoux.
Après la bénédiction des tonneaux, une colle fatiguée mais ravie s'est retrouvée autour d'une table abondamment garnie (photo ci-dessus), avant les visites guidées de la chapelle Saint-André et des ruines qui se dressent là-haut sur les crêtes environnantes. En ces journées du Patrimoine et en dépit de l'orage qui menaçait, les plus passionnés ont suivi le pas de Jean-Luc Bénet, jusqu'aux vieilles pierres chargées d'histoire. Un passé retracé avec une passion communicative par un guide qui a vraisemblablement réussi là où tant d'autres ont échoué, en localisant preuves à l'appui, le véritable site du château du Kercorb.