Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

opvc

  • C'était hier : Les solistes de l’OPVC font exploser les sondages

    L'article mis en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du jeudi 15 avril 2004 

    carnaval chalabre,opvc,badaluc

    Photo archives, Avril 1997

    A quelques heures de la venue en Kercorb de sa Majesté Carnaval, de la lignée le XXXVIe, les musiciens de l’OPVC font la une de la presse spécialisée, à travers les conclusions d’un sondage entièrement acquis ou presque, à leur faveur. Voici en exclusivité, et en avant-première nationale, les résultats d’une enquête qui ne laissera personne indifférent.

    Si 52% des Chalabrois avouent aimer le carnaval, 35% préfèrent Fluris, tandis que 13% se contentent de faire des tours de ville sous la pluie. Les dates des 17 et 18 avril conviennent à 43% de nos concitoyens, contre 31% qui auraient préféré le week-end de l’Ascension, 18% le 14 juillet, 0,1% réservent leur avis. Si 68% des Chalabrois trouvent que les musiciens restent trop longtemps dans les cafés, 75% avouent en profiter pour aller boire un coup. 38% des sondés reconnaissent qu’il faut brûler Badaluc, mais 24,5% souhaiteraient le voir noyé, 7% étouffé par des confettis, et 3% seraient d’accord pour le punir en le nommant président du comité des fêtes.

    carnaval chalabre,opvc,badaluc

    Photo archives, Mars 1996

    La cote de popularité de l’OPVC pique parfois du nez, puisque seulement 20% du milieu mélomane se déclare satisfait par les prestations fournies. Il faut ici marquer un bémol, car à l’annonce du montant du cachet perçu par les musiciens, 99% des sondés disent qu’ils les trouvent très bons.

    carnaval chalabre,opvc,badaluc

    Photo archives, Avril 2002

    Enfin, à la question : « Dans quel sens faut-il faire le tour de fécos ? », 100% des personnes interrogées ont coché la case : « Dans le bon sens ! ». En marge de ce sondage, tout à l’honneur des filles et fils spirituels des virtuoses de l’harmonie-fanfare de l’Avenir du Kercorb, ces derniers nous demandent de préciser que les personnes désirant postuler à la fonction de grosse-caissiste, sont invitées à ne plus téléphoner. Crise oblige, le poste vient d’être supprimé, purement, et simplement.

    NDLR : Le questionnaire de ce sondage avait été établi au début des années 2000 par le regretté Jean-Jacques Conte, trompettiste et éminent compagnon de l'OPVC. 

    carnaval chalabre,opvc,badaluc

    Un sondage que nos petits écoliers de la maternelle n'auraient pas contesté

    De gauche à droite, Aurélien Moralès, Laura Teisseyre, Samuel Tur y Tur, Alicia Garros

    Photo archives, Mai 1992 

  • C'était hier : Un renfort de choix pour les musiciens du Kercorb

    L'article mis en ligne avait été publié dans l'Indépendant, édition du mercredi 24 mars 1999.

    opvc

    Les musiciens de l'OPVC ont trouvé un digne remplaçant à Joël, en la personne de Denis

    Photo archives, 14 juillet 1989, Bicentenaire de la Révolution

    Avenue Rhin et Danube

    A quelques jours seulement des festivités carnavalesques, qui par un heureux hasard coïncident cette année avec la visite de l'illustre Badaluc le XXXIe du nom, les musiciens de l'OPVC ont enfin retrouvé le sourire. Un sourire qu'ils n'arboraient plus depuis l'annonce du forfait de Joël, titulaire à la grosse caisse, élément clef du groupe, contraint au repos pour raison de santé. En l'absence du maître de la mailloche et de la cymbale, il ne restait plus à nos adeptes de la croche et du contre ut qu'à publier une offre d'emploi et trouver un remplaçant. Décision cruelle mais nécessaire qui voit l'ami Joël remplacé au pied levé par l'ami Denis, lequel n'a pas hésité une seconde pour répondre aux sollicitations de l'OPVC.

    En intégrant le groupe des musiciens du Kercorb, Denis va en réalité perpétuer une tradition bien établie au sein de la Famille Mamet. Qui ne se souvient en effet des prestations dans les rangs de l'Harmonie du Kercorb de son père Aimé, jouant avec le même brio de la grosse caisse ou du clairon basse.

    Rendez-vous est pris pour les 10 et 11 avril, Denis Mamet aura alors retrouvé le tempo, mais pour l'heure, les joyeux drilles de l'OPVC adressent à Joël Roncalli un salut amical, et tous leurs souhaits de rapide rétablissement.

  • C’était hier : Majorettes et musiciens associés

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du samedi 7 septembre 2002.

    opvc,majorettes de blagnac-beauzelle,mas d'azilLes majorettes de Blagnac-Beauzelle posent au pied des solistes du Kercorb (Photos archives, Août 2002).

    En prélude aux grandes fêtes de la figue qui se dérouleront à la mi-septembre au Mas d’Azil, les virtuoses de l’OPVC étaient les invités du comité des fêtes local. Une première pour les musiciens chalabrois, sollicités afin de donner le tempo aux majorettes de Blagnac-Beauzelle, lors de l’exhibition de clôture des traditionnelles fêtes d’été. Et pour l’occasion, Joël, Patrick, Jean-Paul, Francis, Gérald, Richard, Jérémy et Yvon, avaient enfilé la tenue chère aux Cadets de Gascogne.

    Devant un public ariégeois ayant les yeux de Chimène pour les frêles soubrettes de la Haute-Garonne, l’OPVC a rondement assuré la partie musicale, en harmonie parfaite avec des pom pom girls au sommet de leur art. Une chorégraphie inédite et sans faille a assuré la réussite du défilé dans les rues pavoisées du Mas d’Azil, majorettes et musiciens ne faisant bientôt qu’un, pour le plus grand plaisir des « Masdaziliens » et de leurs invités, qui ont réservé une ovation lors d’un final enlevé sous les platanes. Les deux troupes réunies par le seul fruit du hasard seront certainement appelées à se retrouver, à l’évidence « le courant passe », comme se hasardait à le déclarer hors micro, la cantinière en chef des majorettes blagnacaises.

    opvc,majorettes de blagnac-beauzelle,mas d'azil

    Après une prestation des plus réussies, les musiciens de l'OPVC s'accordent une pause sous les platanes du Mas d'Azil  

  • Un jour, une image

    Au milieu de la décennie 1970, Chalabre voyait son image de « ville laborieuse » -pour reprendre les termes de Gaston Maugard- altérée par une nouvelle crise industrielle. Avec le temps qui a passé, on sait aujourd’hui que c’était la dernière.

    1975, la sirène de l’usine Canat ne règle plus le quotidien des Chalabrois, mais le  désir de ne rien céder au pessimisme et à la mélancolie donnera naissance à un sigle qui va s’imposer sans tarder dans les chaumières du Kercorb. Avec un des quelques privilèges qu’il leur reste, les pères de l’OPVC (Opération Vacances en Chalabrais) vont mettre l’imagination au pouvoir et repousser la morosité hors des murs de la bastide.

    opvc

    Photo collection Yves Saddier              

    Diverses animations viendront régulièrement animer les cours, à l’image d’une sérénade que les musiciens fédérés sous la bannière de l’OPVC avaient donné un soir d’été au pied du balcon de Malou et Robert, sur le Cours Sully. Malicieux et fantaisistes, René Berland, André Conte, Gérard Roncalli et leurs amis, n’en étaient pas moins des précurseurs.