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  • Rugby : L’Entente souffre à Labarthe-sur-Lèze

    usckbp rugby,labarthe sur lèzeSébastien Roméro a inscrit l’unique essai de l’Entente (photo archives, 8 mai 2005, finale 4e série USK-Ramonville, à Montesquieu-Volvestre, 32 à 19).

    Les quinzistes de la Vallée de l’Hers étaient invités à reprendre la compétition en ce dernier dimanche de février, pour le compte du championnat de 2e série de Midi-Pyrénées. Au sortir d’un deuxième break hivernal de cinq semaines, la formation alignée sur la pelouse de Labarthe-sur-Lèze s’est lourdement inclinée sur le score de 48 à 7 (mi-temps 22-7).

    Cette septième journée de la phase retour a vu la jeune formation emmenée par le capitaine Olivier Carbonneau, retomber dans ses travers et commettre trop d'erreurs de concentration. A court d’entraînement en raison de structures indisponibles pour cause d’hiver rigoureux, le groupe a logiquement subi la furia du RC2L, encaissant sept essais pour n’en rendre qu’un.

    Les locaux ouvriront la marque sur pénalité (8e mn), avant de boucler le premier quart d’heure derrière l’en-but par le biais d’un coup franc joué à la main (8-0). A la demi-heure, une attaque classique de Labarthe favorisée par un défaut de placages ira en dame (13-0), bis repetita à la 38e avec un nouvel essai venu de l’aile (22-0). Peu avant la pause, l’Entente marquera des points avec un essai entre les poteaux signé Sébastien Roméro et transformé par Olivier Carbonneau,  au terme d’une combinaison Jaumandreu-Carbonneau-Bachelard (22-7).

     L’entame du deuxième temps sensiblement à l’avantage de l’Entente tournera court, la fraîcheur physique se trouvant dans le camp du RC2L. Ce dernier inscrira quatre essais supplémentaires (49e, 67e, 69e et 79e). Mlle Aurélie Groizeleau sifflait la fin d’une rencontre dominée par un jeu plaisant et très correct. Prochain rendez-vous dimanche 4 mars, avec un déplacement à Montastruc (7e).  

    L'équipe était composée comme suit : Martial Fourcassa, Lionel Jaumandreu, David Bachelard, Alexis Benet, Frédéric Boussioux, Damien Hillat, Jean-Charles Nozières, Jean-Michel Ferrier, Hervé Jaumandreu, Julien Garros, Joris Fourcassa, Olivier Carbonneau (cap), Stuart Harrison, Julien Bachelard, Sébastien Romero, Romain Sicre, Christophe Servant, Bastien Garcia, Jonathan Razeyre.

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  • La vieille usine du Pont-Vieux a été rasée

    Un des derniers vestiges de la vie industrielle du Chalabrais, l'ancienne usine Franzone, s'est effondrée sous les coups de pelle. 

    Usine Franzone 23 Février 2012.jpgLe quartier du Chalabreil va s'offrir un nouveau décor.  

    Il en est de certains vestiges industriels comme de ces photos jaunies, qui entretiennent le souvenir de périodes oubliées, parfois même insoupçonnées. Celui qui emprunte aujourd’hui la rue du Pont-Vieux, et qui n’a pas grandi avec le privilège de manger un pain au chocolat de la boulangerie Calbo, sur le chemin de la communale, ne peut imaginer quelle fut l’activité de cette courte artère chalabroise.

    C’était au cours de la quatrième décennie du siècle dernier, en bordure de la rivière Chalabreil, Henri Franzone et son épouse Marcelle avaient créé une petite entreprise autour du cartonnage, activité qui ne cesserait de prospérer en parallèle avec la manufacture de chaussures Canat. Ainsi vers la fin des années 1960, quarante personnes se trouvaient employées à transformer 500 à 600 tonnes de carton par an. Dans le secteur de la chaussure, 8.000 boîtes pouvaient être confectionnées en une seule journée. Les débouchés étaient divers, puisque sortaient aussi des « cartons tailleurs » pour vêtements et costumes, des boîtes pâtissières, des cartons à chapeaux, etc… Mais il était écrit que la chaussure et sa boîte auraient une même destinée, et l’arrêt des activités de l’usine Canat, entraînera le déclin de l’usine Franzone, jusqu’à sa fermeture effective voilà tout juste vingt ans.

    Après avoir abrité un atelier de plomberie, puis un dépôt de maître-charpentier, la vieille fabrique usée par le temps, verra une partie de sa toiture s’effondrer sous le poids de la neige tombée à l’hiver 2010. Une mort lente, à petit feu, qui connaîtra un nouvel épisode le vendredi 17 février dernier avec l’incendie qui aura définitivement raison de sa colonne vertébrale. Le coup de grâce a été donné en ces derniers jours de février 2012, par l’entremise de la société « Terra Scop », chargée d’effacer du décor un des derniers vestiges de la vie industrielle du Chalabrais. 

    usine franzone,terra scopCette vue depuis le Chalabreil fait partie du passé.

    Remerciements à Maurice Rouzaud et à l'association "Il était une fois Chalabre", pour les informations recueillies au fil du Tome V. 

  • Aristide, « brulou de vi », se languit de son Couserans natal

    aristide,massat,brulou de vi,couseransAristide, « brulou de vi » depuis plus d’un demi-siècle.

    Il avait installé sa drôle de locomotive fumante en bordure du Chalabreil, Aristide Peyronnie « brulou de vi » depuis plus d’un demi-siècle, a bouclé une nouvelle campagne au service des bouilleurs de cru du Kercorb. Comme chaque hiver, de Sonnac à Puivert en passant par Villefort, Aristide a distillé son savoir-faire à l’attention des amateurs de fine. Avant de repartir vers de nouveaux horizons, et remiser au final sa machine, là-bas au pied du Port de Lers, patrie des bouilleurs ambulants.

    Des déplacements très règlementés     Habitué à parcourir les routes par tous les temps, Aristide doit soigneusement préparer chacun de ses déplacements pour satisfaire à un règlement strict et incontournable. Il établit ainsi plusieurs demandes d’ouverture « d’atelier public » (lieu de distillation), avant de solliciter le droit de circuler avec son alambic. Une belle et rutilante machine plombée par les douanes qui procèdent à son descellement à chaque départ. Pendant que la cucurbite monte en température, Aristide raconte comment l’invention de l’alambic et du principe de distillation, furent élaborés il y a mille ans, par le peuple arabe. Conscrit au début des années 1950 sur les rivages tunisiens de Carthage, il a appris toutes les subtilités du métier.

    Du "khôl" à la fine     Les premiers alambics servaient à fabriquer le fard à paupières, connu sous le nom de « khôl ». Quand ils commencèrent à distiller le vin, les créateurs allaient garder le même nom « al khôl », la chose subtile. Goutte après goutte, les serpentins cuivrés laissent filtrer la chose subtile, il ne reste plus qu’à contrôler le degré d’alcool. Avant de préparer une nouvelle distillation, et dans un nuage de vapeurs enivrantes, Aristide glisse à l’oreille que « tout le monde peut acheter un alambic pour s’installer distillateur sans plus de formalités ». Peut-être, mais qu’en serait-il alors du plaisir de retrouver le personnage d’Aristide, sympathique et attachant « brulou de vi » dont chacun guettera le retour, à l’hiver prochain. 

    aristide,massat,brulou de vi,couseransAprès chaque distillation, Aristide rince sa cuve à grand eau.   

  • Un semi-marathon au pays du « Barça »

    Guillaume et Hervé.jpgGuillaume Pons et Hervé Taurin, deux capitaines de route au caractère bien trempé.

    En ce dernier vendredi de février, une équipe chalabro-limouxine a franchi la frontière du Perthus et mis le cap sur la capitale catalane où sera donné aujourd'hui  dimanche 25, le départ du 22e semi-marathon de Barcelone. Dix-huit éléments, fondeurs, épouses et enfants confondus, s’en sont remis aux compétences de Guillaume Pons, maître-organisateur de rendez-vous sportifs, avec le concours de Carole son épouse et complice. La délégation qui portera les couleurs du club d’athlétisme limouxin sera basée non loin de la Sagrada Familia, et donc à quelques hectomètres seulement de l’arche de départ, dressée près de l’Arc de Triomphe.

    A 8h 45 très précises, les fondeurs en jaune et vert devront trouver leur place dans une colonne de 12.500 concurrents, lancés sur un parcours urbain tracé à quelques encablures à peine du front de mer. Après avoir contourné le parc de la Citadelle et son zoo, orphelin de « Copito de nieve », gorille albinos disparu en 2003, nos athlètes apercevront la main de Christophe Colomb indiquant la direction vers les Amériques. Une fausse piste en réalité puisqu’il faudra partir juste à l’opposé, laisser le parc de Montjuich, et passer entre autre, devant le complexe Georges Méliès et la Torre Agbar. Si quelques forces auront été abandonnées sur les grands axes de la ville, les Audois bénéficieront d’un dernier quart de parcours longeant le littoral, avec passage aux abords du port olympique. Seule inconnue, la température des embruns et la force de l’air de la mer, lesquelles redonneront quoi qu’il en soit, le tonus nécessaire à Adeline, David, Frédéric, Guillaume, Hervé et Christian, fermement décidés à boucler la boucle. Il faut leur souhaiter bon vent, tout en sachant qu’ils pourront compter sur une compagnie de supporters qui a déjà fait ses preuves.

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