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  • Les Amis du Calvaire fédèrent toujours plus

    rénovation de la chapelle du calvaire,troubadours de castalie

    L’association pour la « Rénovation de la Chapelle du Calvaire » tenait dernièrement son assemblée générale annuelle, en présence de Christian Guilhamat, président d'honneur de l'association et maire de Chalabre. Après avoir excusé Jean-Jacques Aulombard conseiller général et Viviane Papaïs, secrétaire-adjointe, le président Yves Saddier souhaitait la bienvenue à tous avant de présenter dans le détail l’ensemble des travaux et actions menés tout au long de l'année 2011. Au premier rang desquels le creusement d'une tranchée sur le chemin menant au Calvaire depuis la stabulation (adduction d'eau potable), l’entretien du champ de lavandes, et la sécurisation des vitraux par la pose d'un grillage extérieur. Au chapitre des manifestations, repas, concerts et observation de la voûte céleste auront rythmé une nouvelle année au service de la restauration de la vieille chapelle de Réparation. L’année 2012 devrait permettre la mise en place d’un programme de manifestations culturelles estivales, en synchronisation avec Rivel et Sonnac.  

    Après ce bilan moral des plus satisfaisants, le trésorier Yves Bachère informait l'assemblée de la progression notable des adhésions (215 au 31 décembre 2011 contre 173 fin 2010). Par ailleurs, la lecture des comptes laisse apparaître un solde excédentaire, notamment grâce à une subvention municipale.

    Conformément aux statuts, l’assemblée procédait à l'élection d’un nouveau bureau, composé comme suit : président d'honneur Christian Guilhamat, président Yves Saddier, secrétaire Claudie Alegre, adjointe Viviane Papaïs, trésorier Yves Bachère, adjointe Suzanne Poincheval. Membres, Michel Alegre, Jean-Jacques Aulombard, Odile Bachère, Fabienne Canal, Gérard Canal, Lise Guilhamat, Bernadette Larrue, Daniel Lefebvre. Une équipe qui accueillait la nouvelle annoncée par Christian Guilhamat, informant l'assistance que l'hôpital local des hauts de Bon-Accueil, actuel propriétaire de la chapelle, envisageait de céder celle-ci à la commune. Une réunion devrait se tenir prochainement afin de déterminer les modalités de l'opération.

    Troubadours Castalie 2002.JPGEn août 2002, Etienne Morand et les Troubadours de Castalie avaient recréé l’atmosphère des cours d’amour.

    Les projets pour 2012 étaient listés, essentiellement des travaux de mise en sécurité, mais aussi la confection d'un album photos retraçant les étapes de la restauration, l’organisation d'une messe chantée avec l'abbé Philippe Guittard, assisté de l'abbé Cazaban du secteur paroissial,… Avant la clôture de la réunion, le trésorier confirmait la reconduction du principe de l'appel à cotisation, le montant restant inchangé (10€). 

  • La solution éolienne fait toujours débat

    Lundi 23 janvier à 18h 30, le théâtre municipal de Chalabre accueillait une réunion publique organisée à la demande du collectif le « Cri du vent » et de certains élus du canton. L’objectif de ce débat contradictoire piloté par Jean-Jacques Aulombard, conseiller général du canton, étant de permettre l’expression de tous les avis sur le thème de la solution éolienne. Un sujet qui passionne et divise, comme constaté lors de la manifestation du 13 septembre 2009 et de la réunion publique du 20 novembre de la même année, à Sonnac-sur-l’Hers.

    Eolien III.jpgUne vue de la tribune.

    En présence de nombreux maires du Chalabrais, du Val d’Ambronne et de l’Ariège, Jean-Jacques Aulombard médiateur de la soirée siégeait à la tribune, avec à sa droite les intervenants pro-éolien, et à sa gauche, les opposants à l’extension de cette énergie. Jean-Louis Patisson président du « Cri du Vent » présentait le schéma régional éolien, avant de s’étonner qu’aucun élu ou syndicat (agriculture, viticulture, tourisme) n’ait été consulté sur ce thème par la DREAL (direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement). Il proposait au final de refuser un schéma infondé, appelant à « ne pas succomber aux sirènes des businessmen de l’éolien ». Un avis tour à tour partagé par Didier Jocteur-Montrozier, président d’une association pour la défense des paysages, et Jean Baudoeuf, maire de Pomy et éleveur ovin à la retraite, adepte d’une réduction de la consommation.

     Eolien II.jpgMM. Cabanillas et Werner.

    Il revenait à Franck Turlan, coordinateur de l’association Pole Energie 11 et mandataire du Syaden (Syndicat audois d’énergie), d’assurer la transition, et de préciser que le pays chalabrais se trouve dans une zone modérément ventée. Prenaient ensuite la parole Paul Cabanillas, salarié de la Société Raz Energie qui détaillera les atouts de l’éolien, et Mlle Nagy et Fabien Werner de la Compagnie du Vent. Ce dernier présentant le Chalabrais comme une zone particulièrement favorable.

    Après 90 minutes de cours semi-magistral, l’assistance pouvait enfin intervenir, mais le débat verra chaque partie camper sur sa position. Certains regrettant l’absence des élus ayant accepté l’implantation de champs éoliens sur leur commune Avec le mot de la fin (provisoire), pour cet intervenant ariégeois : « Les moulins à vent existaient bien avant le XVe siècle, et si l’éolienne était utile et efficace, Léonard de Vinci l’aurait inventée ». Le débat prenait fin à 21h 30, sur un nouveau statu quo.  

    Eolien V.jpgLe théâtre avait réuni une nombreuse assistance. 

  • Décorations de Noël : les lauréats ont été primés

    Décos Noël 2011.jpgLa boulangerie de Gérard et Catherine Denis a décroché le 1er prix.

    En novembre dernier, le comité des fêtes et la municipalité proposaient un concours de décorations de Noël auprès des commerçants et des habitants de Chalabre. Tout dernièrement et au terme de la traditionnelle période festive, un jury a livré le résultat de ses délibérations, salle du conseil municipal, cours Sully.

     Jean-Jacques Berthelot, président du comité des fêtes soulignait combien chacun des membres avait peiné à se déterminer, tant les décorations ayant égayé rues et quartiers de la capitale du Kercorb rivalisaient d’imagination. Au final et dans la catégorie « Particuliers », deux lauréats se partagent le 1er prix,  Jean et Etoile Ferrier, domiciliés Quartier de la Gare, et Reine et Cyril Beauvois, domiciliés à Bon-Accueil. Le prix réservé aux commerçants est décerné à Catherine et Gérard Denis, boulangers-pâtissiers du cours Colbert, le deuxième prix revenant à leurs voisins Didier et Marielle Antonio, charcutiers-traiteurs.

    Après avoir félicité l’ensemble des candidats, heureux ou malheureux, l’assemblée a levé le verre de l’amitié, et s’est donné rendez-vous en décembre 2012, pour un nouveau festival de lumières et de créations.

  • Une affaire fâcheuse ...

    Le texte présenté ci-dessous et rédigé par Antoine Anduze-Faris, maire de Chalabre de 1830 à 1848, fait référence à quelques menus désordres nocturnes, perpétrés dans la capitale du Kercorb (... encore). Ainsi cette lettre aurait pu être la réponse au courrier adressé le 7 avril 1846 par le sous-secrétaire d’état de l’Intérieur à M. le préfet de l’Aude (cf « Une fâcheuse affaire » en date du samedi 21 janvier 2012). A un détail près, cette correspondance de M. le maire date du 6 août 1831, soit quinze années auparavant. Ce qui vient définitivement confirmer combien l’activité nocturne pouvait être intense au cœur des boulevards chalabrois. (n.b : Ce texte extirpé des archives départementales grâce aux travaux de recherche de Francis Garcia est reproduit à la virgule près. Il est recommandé de prendre son souffle avant d'entreprendre la lecture de certaines phrases). 

    Lettre Anduze Faris III.JPG

    Monsieur le Sous-Préfet,

    Une absence d’un jour m’a empêché de répondre plus tôt à la lettre que vous m’avez fait l’honneur de m’écrire le 3 courant, qui me demande des renseignements sur ce qui s’est passé en cette ville dans la nuit du 29 au 30 juillet. Je m’empresse de le faire aujourd’hui en vous rapportant les faits tels que je les ai appris le 30 juillet au matin par la clameur publique ou les remarques que j’ai faites dans cette matinée.

    Environ dix heures du soir quelques personnes se dirigèrent vers la rue où est sise la maison qu’habitent Messieurs les ecclésiastiques, y chantèrent quelques chansons et se retirèrent quelques temps après sans proférer les cris à mort qu’on vous a signalé, sans même jeter des pierres pour cette fois.

    Après minuit un groupe de quelques personnes (sans pouvoir préciser le nombre) se rendit dans la susdite rue et s’arrêta devant la dite maison où on chanta, on frappa, où on jeta des pierres sur la porte donnant sur la rue, j’en juge ainsi par la poussière que le coup a laissé empreinte ; puisqu’on a usé pour cela de pierres provenant de la démolition d’une maison voisine, on lança des pierres sur la fenêtre, mais je dois vous observer que ces fenêtres ne donnent pas sur la rue et qu’il existe une cour entre l’habitation de Messieurs les ecclésiastiques et la rue, sur laquelle pour défendre l’entrée dans la cour, il existe un mur de 9 pièces de hauteur, qui n’a pas été franchi, ce qui eut été bien facile puisque devant le dit mur, il y avait un tas de décombres qui en eut favorisé l’escalade pour peu qu’on eut voulu, et que derrière ce mur il y a entassé une grande quantité de tuiles canal qui en eussent favorisé la descente, une seule paraît avoir été cassé par un coup. Le restant est dans le même état qu’elles ont été placées.    

    J’ai remarqué de mes fenêtres quelques pierres dans la cour et six carreaux de vitre cassée sur l’imposte de la porte d’entrée de la maison, à l’une desquelles j’ai aperçu une toile d’araignée, ce qui ferait croire, qu’elle n’a pas été cassée à ce moment.

    J’ai aussi remarqué de mes fenêtres qu’il avait été jeté des pierres sur le couvert à droite entrant dans la cour, donnant sur la rue qui n’est qu’à la hauteur du mur qui en défend l’entrée, par l’effet desquelles quelques tuiles ont été cassées. Voilà Monsieur le Sous-préfet, tout ce que j’ai appris ou remarqué au sujet de cette affaire, sur laquelle il parait qu’il a été fait grand bruit mal à propos ; car la Ville est tranquille depuis cette époque.

    J’ai aussi appris le départ de M. le Curé, et ses Deux Vicaires, qui ont quitté la commune le 30 juillet à trois heures du matin.

    Lettre Anduze Faris IV.JPG