L’article mis en ligne aujourd’hui avait été publié dans l’Indépendant, édition du mardi 6 août 1996.
Des amis de vingt ans au service de la fête (photo archives, juillet 1996).
Les traditionnelles fêtes du Cazal, placées cette année sous le double signe des vacances et de la feria, ont connu un franc succès, avec l’inauguration des arènes dans ce cadre exceptionnel, qui domine Chalabre. Pour l’occasion, les nombreux invités ont eu le privilège d’assister à une corrida triomphale mettant aux prises un jeune torero inconnu, à un pur produit élevé Outre-Manche et plein de fougue. Le « mano a mano » fera se pâmer nombre de jeunes filles et de jeunes gens présents dans des gradins chauffés à blanc par les évolutions équivoques de trois superbes « Sevillanas ».
Dans une arène comble et une chaleur étouffante, notre « novillero » va présenter un répertoire dont rêvent tous les aficionados. Avant de faire ses adieux au Cazal, une estocade foudroyante permettra à notre valeureux matador, de repartir sous les vivats, avec deux oreilles et la queue. Toutes nos félicitations vont à l’ensemble des « Festejaïres del Cazal », en quête permanente de nouveaux talents, et toujours soucieux d’associer à la fête, le Kercorb et ses nombreux visiteurs. Succès complet pour l’édition 96, rendez-vous à l’année prochaine, le Cazal devrait être encore à la fête.
La petite Eywa est très affectueuse.
Dans le cadre de sa programmation estivale, le collectif Musique en Kercorb propose « ADN baroque, ou les larmes des dieux », dernier concert de l’été en la chapelle du Calvaire, le samedi 20 août à 17 h. En compagnie du contre-ténor Théophile Alexandre, et du pianiste Jérémie Honnoré, pour un voyage à travers deux siècles de créations majeures, signées Porpora, Bach, Haendel, Vivaldi, Rameau, Scarlatti, Duphly, Purcell.
En piano et piano-voix, ils interprètent les perles du baroque, « signant l’essence de ce courant musical bouleversant, son ADN. 21 perles comme autant de facettes d’émotions humaines, 21 perles comme les 21 grammes du poids de l’âme. Qu’elles soient d’ombres, de lumière ou de nuit, elles racontent alors ces êtres si parfaitement imparfaits que nous sommes : des perles irrégulières qu’on dit être les larmes des dieux… ».