Au mois de juin 2000, d'heureuses retrouvailles étaient promises à des enfants de Chalabre qui avaient eu ou allaient avoir 50 ans en l'An 2000. Réunis autour d'Andrée Tardieu et Edouard Garcia à l'occasion d'un dimanche de Pentecôte pluvieux, ils avaient célébré l'événement, sous le préau, dans la salle de classe, en mairie, et enfin chez Esmée. En compagnie des solistes de l'OPVC, rarement éloignés des endroits où il faut être (photos archives juin 2000).
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C’était hier : Football : Dame Coupe s’est refusée au FC Chalabre
L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du mardi 1er juin 2010.
Fabien Conte aura eu le but au bout du pied à plusieurs reprises (photos archives mai 2010).
Le samedi 29 mai aura été une journée faste pour la couleur jaune, avec le succès des partenaires de Benoît Baby au stade de France, et celui hélas des footballeurs du FC St Nazairois, auteurs de deux buts qui privent le FC Chalabre du bonheur de ramener la coupe Georges-Favre en Kercorb. Cette finale disputée sur le stade de l'Aiguille à Trèbes et supervisée par les délégués du district Marcel Peytavi et Joseph Jorge, aura tenu toutes ses promesses, selon la formule consacrée, avec un résultat final de 0 à 2 et un grand sentiment de frustration pour les joueurs du président Raymond Dumay. Les partenaires du capitaine et gardien Alexandre Cassagnaud auront en effet additionné un nombre incroyable d'occasions de but, sans jamais réussir à concrétiser au tableau.
Ce dernier acte de la saison 2009-2010 aura permis à la famille du football chalabrois de se retrouver, avec la présence aux côtés des finalistes, de nombreux anciens du club, venus soutenir leurs cadets. Des messages d'encouragements sont également parvenus au siège du club, notamment les mots très appréciés de l'ancien capitaine Jacques Perallon, auquel chacun au FCC adresse des souhaits de complet rétablissement.
La saison se termine sur une note amère, mais le parcours du Football Club Chalabrois aura été des plus honorables, avec une place de finaliste mais aussi et surtout un beau parcours en championnat, et une accession en promotion honneur manquée de si peu.
De réels espoirs étaient permis à l'heure du coup d'envoi.
De gauche à droite. Debout : Aurélien Moralès, Philippe Lara, Fabrice Canal, Mickaël Padet, Guillaume Smagghe, Alexandre Cassagnaud. Accroupis : Fabien Conte, Alexandre Pereira, Gaël Planas, Sylvain Dumons, Sylvain Plantié.
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La supérette de la route de Lavelanet a fermé ses portes
Samedi 30 mai 2020, l’équipe au complet s’apprête à quitter le n° 11 de la Route de Lavelanet.
Il est des endroits qui conservent quoi qu’il advienne leur vocation d’origine, et les anciens ateliers Jean et Laurent Amiel ne dérogent pas à la règle. Ateliers de confection jusqu’à la fin des années 1970 (photo ci-dessous), ils seront convertis ensuite en commerce sous l’enseigne Décor d’Oc, à l’initiative de Jacques et Cathy Horte.
Un temps en sommeil, les lieux renoueront avec l’activité commerciale en novembre 1998. Date à laquelle l’enseigne « 8 à Huit » éclaire pour première fois la route de Lavelanet, sous la direction d’Elian et Sophie Cordani, couple gérant venu du Lot. Ces derniers passeront le relais en septembre 2002 à Georges et Colette Bisbardi, provenant de la région varoise, avant que Jean et Mylène Tur y Tur, ne leur succèdent en 2008.
En ce samedi 30 mai 2020 au soir, et après douze années d’un service constant, ce commerce de proximité a baissé son rideau, pour migrer vers l’avenue Auguste-Cathala. La fidèle clientèle pourra se retrouver sous une nouvelle enseigne dès ce mercredi 3 juin, et bénéficier encore des deux valeurs que sont proximité et qualité du service, sur les vestiges de la forge de Maître Louis Bauzil.
Elian et Sophie Cordani avec leurs enfants, aux côtés de Jacques Montagné maire de Chalabre, lors de l'inauguration du 8 à Huit
(photo archives décembre 1998)
Georges et Colette Bisbardi, à leur arrivée en septembre 2002
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La fête du Cazal n’aura pas lieu
(photo archives, Titou Cnocquart)
En juin 2019, et donc voilà tout juste un an, la gazette le Cazal libre dévoilait une information de taille, à l’image de la pierre enchâssée au cœur de la nouvelle. Ainsi la cathédrale de Notre-Dame de Paris, dévorée par les flammes les 15 et 16 avril précédents, allait-elle être reconstruite sur la grand-place du Cazal. Le vieil hameau bénéficiait en la circonstance, d’une erreur d’affectation des dossiers de financement participatif. D’aucuns avaient alors doucement souri, tandis que d’autres avaient difficilement retenu leur envie de crier au blasphème.
Punition divine ou simple hasard du calendrier bactérien, en ce mois de juin 2020, les « Festejaïres del Cazal » sont au regret d’annoncer que les traditionnelles festivités célébrées en l’honneur de Sainte-Marie-Madeleine, sont reportées à juillet 2021. Cette décision prise collectivement, intervient après plusieurs semaines de confinement, alors que la vie reprend doucement son cours avec une sérénité très relative, et ... incertaine.
La grande majorité des événements festifs de l'été ont d'ores et déjà été annulés, et laissent présager partout en France d’un été particulier. Un contexte d’exception dans lequel les « Festejaïres del Cazal » ne souhaitent pas s’inscrire comme l'exception : « Le Cazal a toujours su réunir et c'est une belle chose, mais en cette fin de mois de juillet qui vient, il serait mal perçu de vouloir rassembler à tout prix, dans un espace certes convivial, mais trop petit en la circonstance ».
Comme chacun peut le constater, ce satané virus venu de Chine aura réussi à terrasser un sincère esprit festif, en même temps qu’une multitude de manifestations. Le Cazal n’est pas épargné certes, mais il est dit qu’un « Festejaïre » qui se respecte ne cède jamais à la rancune. Que nos amis Chinois se rassurent, car un peuple ayant gratifié le monde entier, et le Cazal en particulier, de l'invention de la brouette - un siècle avant Jésus-Christ - ne pourra jamais être blâmé.
Plutôt conscient qu’il ne sera pas conforme à la tradition, l’Eté 2020 a confié qu’il était prêt à passer le témoin à son austère compère que l’on appelle Hiver. Et dans le même état d’esprit, les « Festejaïres del Cazal » assurent d’ores et déjà qu’ils redoubleront d'effort en 2021.
Merci à toutes et à tous, et rendez-vous demain...