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  • La CCPA intervient en profondeur au stade Lolo-Mazon

    ccpa,stade lolo-mazonLa pause sanitaire a été mise à profit pour régénérer le pré des sportifs.

    Après un vote à l'unanimité du bureau de la communauté de communes des Pyrénées Audoises (CCPA), la décision d'effectuer les travaux d'entretien concernant le stade Lolo-Mazon était actée le 8 octobre dernier. Dans le cadre de cette action, la CCPA communique :

    « Profitant de la trêve imposée à nos clubs sportifs par la situation sanitaire, la communauté de communes des Pyrénées Audoises a mis à profit cette parenthèse pour effectuer un entretien en profondeur sur le terrain d'honneur du stade Lolo-Mazon. Ainsi, courant novembre, l'entreprise Fairways, spécialisée dans l'entretien des espaces verts, et plus particulièrement ceux dédiés aux pratiques sportives, a procédé à un « décompactage avec vertidrain puit drainan » suivi d'un apport d'engrais. Cette intervention permettra à la pelouse qui a vu tant de gloires locales défendre avec ardeur les couleurs chalabroises, de passer l'hiver dans de bonnes conditions. Au printemps, un traitement sélectif et un regarnissage viendront compléter cette première intervention ».

    ccpa,stade lolo-mazon

  • C’était hier : Ils sont collégiens, détectives et écrivains

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du lundi 18 décembre 2000.

    collège antoine-pons,il était une fois chalabreUne belle réception dans la salle du conseil municipal (Photos archives, Décembre 2000).

    On l’imagine flottant dans les brumes écossaises, l’âme de Sir Arthur Conan Doyle sera venue planer sur la classe patrimoine du collège Antoine-Pons, invitée à écrire une nouvelle policière ayant pour cadre la ville de Chalabre, au XIVe siècle. Ce projet pédagogique initié l’année dernière par l’équipe éducative de Claude Ruiz, principal du collège, connaissait samedi son ultime épisode dans les salons de la mairie, cours Sully.

    Aux côtés de leurs professeurs, Mmes Hélène Cortès, Véronique Gardaire, Laurence Toustou et M. Jean-Pierre Aguilar, nos potaches partis à la découverte du patrimoine local et de ses particularités auront franchi les couloirs du temps pour signer au final des nouvelles d’une captivante originalité : Le cochon du Blau (Sophie Franot, Elvis Guerri), Un mystérieux vol au moulin (Nadège Colomer, Jérôme Fransioli), Le voleur de la borde (Benoît Bonnafous, Olivier Martin), Mystérieuse disparition au château (Aurore Cot, Catherine Gramont, Sandrine Rolland), Châtiment d’un innocent (Martial Fourcassa, Yannick Sola), Abandon sous la halle (Anne-Laure Subreville, Jenny Tyrode), Meurtres en terres saintes (Gaël Planas, Aurélien Moralès). Tels étaient les titres des sept nouvelles que les amis de Il était une fois Chalabre se sont évertués à « classer », mission délicate au vu de la qualité des textes rendus.

    Accueillis par Marie-Louise Saddier, Jacques Montagné, Hubert Carcy, Roger Rosich, Michel Brembilla, Gilbert Huillet et Robert Roncalli, nos jeunes auteurs ont obtenu les félicitations du jury qui récompense en premier lieu les écrits d’un talentueux trio féminin, Mlles Aurore Cot, Catherine Gramont et Sandrine Rolland. Tour à tour complimentés pour la qualité de leur brillant travail, nos écrivains en herbe invités à poursuivre sur la voie de l’écriture, auront certainement apprécié la justesse des analyses de Malou Saddier à l’annonce d’un palmarès extrêmement serré. Fort heureusement, ces passionnantes énigmes policières n’en sont pas encore à leur dernier chapitre, en effet, les membres de Il était une fois Chalabre ont décidé d’éditer les textes primés dans leur prochain ouvrage à paraître (Tome VI).

    Pour l’heure, nous sommes heureux d’adresser de sincères félicitations à l’ensemble des lauréats, à leurs professeurs du collège Antoine-Pons, et à leurs camarades collégiens. Ils sont actuellement à l’ouvrage sur un nouveau projet.

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    Les lauréats ont tous été primés

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  • Le FCC reprend ses marques

    fc chalabre football

    Vendredi 18 décembre, Marie-Eve Dumons présidera un bureau en visioconférence

    Samedi 19 décembre, les footballeurs chalabrois devraient reprendre le chemin de l’entraînement sur le stade annexe, sans possibilité d’utiliser vestiaires et club-house. Afin de respecter également le couvre-feu instauré de 20 heures à 6 heures, la séance de reprise, après un arrêt de la compétition intervenu le dimanche 25 octobre, se déroulera de 16 heures à 18 heures.

    Cette décision intervient à la suite du communiqué de presse publié par le Ministère de l'Education Nationale, de la Jeunesse et des Sports  : « En application des décisions sanitaires prises pour le sport en date du 15 décembre, et pour sa pratique au sein d’équipements sportifs de plein air, la pratique auto-organisée comme encadrée par un club, une association ou un éducateur sportif professionnel, reste possible dans le respect du couvre-feu et des protocoles sanitaires (distanciation physique obligatoire). Dans les ERP de plein air (équipement recevant du public), si l’activité est encadrée, le seuil des 6 personnes ne s’applique pas. Dans les ERP couverts, la pratique sportive des majeurs reste prohibée ».

  • Devenir vieux

    jean paul dréauDans son manuel de savoir vivre à l'usage des rustres et des malpolis, Pierre Desproges déclarait : « Certes, il est pénible de vieillir, mais il est important de vieillir bien, c’est-à-dire sans déranger les jeunes ». A l’heure où la parole confinée derrière un masque est parfois remplacée par des regards obliques, ces quelques lignes écrites en 1988 par Jean-Paul Dréau. Paroles interprétées par Denise Grey,… depuis la cuisine.

    On s'accroche au passé
    Comme un lierre à un mur
    Et les miroirs gelés
    Nous renvoient des blessures

    Du temps passé trop vite
    Qui rit de notre peau
    On a le cœur qui s'effrite
    Comme les pierres d'un château

    On se tait de nos maux
    Pour ne pas se souvenir
    On pense à ce bateau
    Qui nous fera partir

    On oublie nos histoires
    Pour ne pas en parler
    Ca ennuie les enfants
    Et ça nous fait pleurer

    C'est comme une bougie
    Qu'on oublierait d'éteindre
    Qui brûlerait toute une vie
    Pour que l'on puisse peindre

    Sur les murs de nos yeux
    Tout ce qu'on a appris
    Le chagrin, la tendresse,
    Les jours bleus, les jours gris,
    C'est ça, devenir vieux aussi

    On fume les heures qui restent
    Dans un même fauteuil
    Posé près d'une fenêtre
    Ou dessous un tilleul

    Et les heures goutte à goutte
    Nous oublient peu à peu
    Le nez dans notre soupe
    Et les mots dans nos yeux

    On est comme un vieux meuble
    Qu'on cire de temps en temps
    Une table ou un lit
    Qu'on n'aime plus vraiment

    Alors on s'habitue
    A vivre doucement
    A ne pas faire de bruit
    A respirer seulement

    Et quand comme un oiseau
    On sent l'heure du départ
    Les ailes au ras du dos
    On éteint son histoire

    C'est pas que ça fait souffrir
    Ca fait même pas pleurer
    C'est pas dur de partir
    Quand on ne veut plus rester

    C'est ça, devenir vieux aussi

    Jean Paul Dréau 1988