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  • Resurecciòn Roget n’est plus

    resurecciòn roget née zarcoMercredi 9 décembre, un dernier hommage était rendu à Madame Resurecciòn Roget née Zarco, résidant au domaine de Falgas, décédée dimanche 6 décembre à l'âge de 85 ans. Originaire de Maracena, ville de la province de Grenade (Espagne) où elle était née le 21 avril 1935, Resurecciòn Roget grandira en Andalousie avant de découvrir le territoire français à l’âge de 17 ans. Son père Antonio ayant franchi la frontière lors de la Retirada de 1939, s'est fixé en pays chalabrais après sa libération du camp de concentration de Mauthausen (Allemagne), où il a résisté à cinq ans de captivité. Il se loue au service du secteur agricole et en 1952, son épouse Amalia et deux de ses enfants, Antoine et Resurecciòn, le rejoignent en France, tandis que María l’aînée, restera en Espagne.

    resurecciòn roget née zarcoLa famille en partie réunie réside alors à Léran (Ariège), à la ferme des Granges, propriété du vicomte de Lévis-Mirepoix. Elle rejoint ensuite la ferme de Baïchère près de Montbel (Ariège), puis celle de Moustache, commune de Saint-Benoît. Resurecciòn y fait la connaissance de Yves Roget, qui vit avec ses parents et ses deux frères dans la ferme voisine de Raulet.

    Ils se marient à Saint-Benoît en 1958, et quittent le monde agricole pour s’installer à Chalabre, à la maison Raynaud, sur le cours du même nom. De leur union naîtront deux enfants, Raymond, en 1960 et Didier, en 1965. « Resu », pour les proches, se consacre à l’activité de femme de ménage pour des particuliers, notamment la pharmacie Poletti. La famille part ensuite s’établir à la Bâtisse où elle résidera durant 22 ans, avant d’acheter la maison familiale paternelle de la rue du Presbytère, en 1982. Dans l’intervalle, elle a rejoint son mari et les effectifs de l’usine Canat, employée à l’atelier finition jusqu’à la fermeture de l’établissement en 1986.

    « Resu » s’est éteinte entouré de l’affection des siens et repose à présent aux côtés de ses parents et de son époux, disparu en 2016. En ces tristes circonstances, très sincères condoléances à Raymond et Yolande, Didier et Aïcha, ses fils et belles-filles, à Antoine et María ses frère et soeur, à Virginie, Flora et Vivien ses petits-enfants, à Elise et Maëlys ses arrière-petites-filles, à toutes les personnes que ce deuil afflige.

  • Le violon de Sarah Khavand

     

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    (photos archives Août 2017)

    Samedi 26 août 2017, une nuit de l’été chalabrois commençait en compagnie de Christophe Roncalli et de son quintet de musiciens, invitant à une promenade dans les pas de Jean le Lent. A l’écoute sous l’ancienne halle aux blés, chacun avait cédé au grisant privilège de suspendre le temps qui court, le temps d’un concert venu clôturer le programme des Fulgurances de l’Eté, proposé par l'association « Ensemble pour le Calvaire ».

    Sur la scène chalabroise, Bernard Margarit, Antoine Oña, Hervé Chiquet, Philippe Delzers et Christophe Roncalli, avaient été rejoints par une invitée surprise et son violon, Sarah Khavand. Prodigieuse violoniste, qui vient de réussir en ce mois de décembre 2020, le concours d’entrée de l’orchestre philharmonique de Radio France.

    Plus d'informations avec l'article de l'Indépendant, signé Françoise Peytavi, via le lien ci-dessous :

    https://www.lindependant.fr/2020/12/11/limoux-sarah-khavand-dans-lorchestre-philharmonique-de-radio-france-9252820.php

    sarah khavand

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  • Et l'OPVC inventa l'encart publicitaire

    Il faut imaginer des années chalabroises calées à mi-chemin entre 1970 et 1980, et se raccrocher à une seule et unique certitude, c'était un 27 mars. Le théâtre municipal servait ce jour-là de cadre à une matinée festive, annoncée par voie d'affiches entièrement réalisées à la main, puis polycopiées (brochure explicative fournie à la demande).  Affiches sur lesquelles figuraient des réclames vantant la qualité des nombreux services dont bénéficiait alors la cité chalabroise. L'encart publicitaire s'apprêtait à vivre des lendemains chantants, et l'invitation inscrite dans le cadre d'une « Grande Opération Vacances », avait permis à une salle comble, de venir à la rencontre d'une fanfare en devenir (Archives Yves Saddier).

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    Un peu plus tard, le groupe s'étofferait, d'humeur à poursuivre un parcours que personne n'oublie

  • C’était hier : L’US Kercorb en roue libre face à Labarthe

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du mardi 12 décembre 2000.

    us kercorb xvToute la détermination d’Eric Serano à l’approche de l’en-but (photos archives, décembre 2000, compte-rendu José Sanchez).

    C’était un match annoncé comme difficile pour l’USK qui tenait à conserver sa place de leader face à une équipe de Labarthe-sur-Lèze ne cachant pas ses ambitions. Mais en ce dimanche ensoleillé et sur la pelouse verdoyante du stade Lolo-Mazon, il n’aura fallu qu’une mi-temps aux gars du Kercorb pour mettre au pas les visiteurs.

    us kercorb xvAvant de pouvoir donner le coup d’envoi, les deux équipes attendront jusqu’à 15 h 30 l’arrivée de l’arbitre officiel, en vain, ce qui aura pour effet de démotiver les joueurs et de faire retomber la pression qui pesait sur la rencontre. C’est au tirage au sort que Roger Daynié, entraîneur de l’USK, sera désigné pour diriger la partie (photo).

    Durant la première mi-temps, les « bleu et blanc » vont s’appliquer à réciter leurs gammes et à pratiquer un rugby de mouvement. Avec la rigueur d’un métronome, ils n’inscriront pas moins de huit essais, un toutes les cinq minutes, le coup du chapeau revenant à Manu Izart avec trois belles réalisations, Titou Cnocquart signera un doublé, Stéphane Baby, Francis Gracia et Benjamin Jammet venant compléter le planchot avec un essai chacun, pour un score de 44 à 0 au changement de camp.

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    Suspense aux abonnés absents pour Francis Gracia et ses partenaires, à l'heure des citrons

    Le sort du match étant scellé, la deuxième période ressemblera plus à une cour de récréation qu’à une rencontre de rugby. Les « bleu et blanc » assurés de la victoire vont laisser l’initiative du jeu aux gars de Labarthe, qui en profiteront pour réduire le score par trois essais. Une seule fois les locaux franchiront la ligne de but dans l’ultime quart d’heure, par l’intermédiaire de Joël Lafitte qui plongera en coin. Au final, 49 à 17 pour l’USK dans un match aux allures d’entraînement. A noter la bonne tenue des deux équipes et le fair-play des dirigeants haut-garonnais, ce qui ne coule pas de source quand l’arbitre officiel fait faux bond.

    Avec cette victoire, l’US Kercorb non seulement conserve sa place de leader mais soigne son goal-average. La tâche sera bien plus ardue le dimanche 17 décembre prochain, lors du déplacement à Longages, première rencontre de la phase des matches retour. D’ici là, le coach Roger Daynié aura délaissé l’habit noir afin de préparer ses troupes comme il se doit. Pour l’heure, les joueurs de l’USK souhaitent un rapide retour à leur ami Lucien Baillat, élément incontournable du staff technique, qui n’a pu apprécier leur victoire en raison d’une hospitalisation pour examens médicaux.

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    Stéphane Ferrier, Frédéric Boussioux et Régis Hébraud viennent appuyer une attaque de Eric Serano

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    Un départ sur l'aile de Benjamin Jammet,

    avec le soutien de Manu Izart, Frédéric Zonzon Lacanal, Arnaud Molini et Stéphane Baby

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     Jean Guichou, Marianne Fourcassa et Lucien Baillat assurent à la « guitoune » des entrées

    (photo archives, octobre 2000)

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    Les supporters de l'US Kercorb toujours présents au rendez-vous

    (photo archives, octobre 2000)