La Dépêche 3 octobre 1975
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La place Charles-Amouroux ouverte aux trailers
Photos archives, 12 novembre 2017
De la place Espérance-Folchet en 2017 à la place Charles-Amouroux en 2021, la Ronde du Kercorb 4e du nom se retrouve délocalisée, après une année blanche. Mais cette fois encore, l'épreuve ne pourra se dérouler comme prévu, le club des Foulées ayant opté pour l'annulation de l'édition, en raison du faible nombre de participants inscrits sur les deux circuits au programme. Les sportifs qui le souhaitent ont toutefois rendez-vous aujourd'hui samedi 2 octobre à 13 h 30, à l'ancien abattoir de la ville, d'où seront donnés les départs de la marche (10 km) et du trail (14 km), épreuves qui ne seront pas chronométrées.
Le 14 km réserve un final technique par la descente du Chemin de Croix
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Rugby d'hier, rugby de toujours
Avant le coup d'envoi du match qui opposera demain dimanche 3 octobre au stade Jean-Coste du Peyrat (15 h), l'USCKBP à son homologue de l'AC Labastide Beauvoir, retour sur le quinze qui portait les couleurs chalabroises dans les premières années 1970.
Union Sportive Chalabroise XV Années 1970
Photo collection Henri Sancho
De gauche à droite, debout : Raymond Fort (président), Jacques Montagné, Guy Garros, André Saurel, Llovel, Edouard Garcia, Christian Sicre, Hubert Gilles. Accroupis : Christian Rosich, Louis Rieussec, Robert Théron, Picon, Henri Sancho, Claude Poletti, Angel Moreno, Roger Grassaud.
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Souvenirs d’une époque où les trains traversaient la ville
Les quelques vestiges du passé tels que les ponts métalliques sur l’Hers, l’ancienne gare, le tunnel du Falgas ou le passage à niveau de Saint-Martin laissent imaginer quelle fut l’activité ferroviaire dans la vallée pendant la première moitié du XXe siècle.
Cette voie qui traversait le canton de Chalabre reliait les villes de Lavelanet à Bram où s’effectuait la jonction avec l’axe Toulouse-Carcassonne. Les machines à vapeur pouvaient stopper à hauteur de la gare de Moulin-Neuf (Ariège), c’est là qu’un embranchement permettait de rejoindre Mirepoix. Initiée en toute fin du XIXe siècle, la construction de la voie ferrée amena un changement radical dans la vie des Chalabrois à partir de 1903, année d’ouverture de la ligne. Les voyageurs avaient à leur disposition six trains par jour, trois dans chaque sens, auxquels s’ajoutait un train de marchandises. Pour aller de Chalabre à Bram (46 km), par le premier train du matin, le plus rapide, il fallait compter une heure et douze minutes, soit une moyenne commerciale de 38 km à l’heure. Il en coûtait 2,20 F en 3e classe, 3,70 F en 2e classe, 5,05 F en 1ère classe.
Photo Maurice Mazon
Sept fois par jour, la cité chalabroise résonnait du sourd grondement d’un long convoi franchissant l’Hers au pied de la colline de Bon Accueil. Là même où la « ruscade » des lavandières n’avait pas encore cédé la place aux habitations qui font face aujourd’hui au château de la famille des Mauléon-Narbonne. Mais les temps changent bien sûr et depuis bien longtemps maintenant, le vieux pont métallique ne bénéficiait plus des soins d’entretien qui lui étaient autrefois prodigués par des équipes se relayant sur un jeu de « Meccano » grandeur nature. A l’image de notre concitoyen et ancien adjoint au maire décédé le 17 août 2010, José Trujillo, venu prêter main forte aux employés d’une entreprise chargée de repeindre cette structure témoin d’une lointaine richesse industrielle. Le 16 décembre 1973, le petit train sifflait une dernière fois sur la ligne, puis la SNCF vendit les gares.
José Trujillo (à gauche) aux côtés de ses camarades de travail.
Toutefois, en date du 4 octobre 2016 et par arrêté municipal, la portion de voie verte incluant le pont de chemin de fer sur la rivière Hers, était fermée à toute circulation. Un chantier de restauration commençait, qui allait sensiblement modifier les habitudes des randonneurs et des automobilistes, habitués à partager en très bonne entente, une « rocade » chargée de souvenirs. Dans les termes de la cession de l’ancienne voie ferrée reliant Bram à Lavelanet par l’Etat (SNCF) au Département de l’Aude, le 21 avril 1980, ce dernier s'engageait à conserver ce patrimoine durant 99 ans. Un accord qui permettait au pont de chemin de fer de retrouver son lustre d'antan.
Autre temps, autres moyens, déployés par la société AGTP
Photo archives Octobre 2016
Photo archives Avril 2017