Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 3

  • C’était hier : « Bon-Accueil » à l’heure de la danse country

    L’article mis en ligne avait paru dans l’Indépendant, édition du samedi 29 décembre 2012.

    L'hôpital local a accueilli la « Country team » pour une démonstration dansante offerte aux résidents.

    hauts de bon-accueil,danse country chalabreLa troupe au complet a réalisé une superbe prestation (Photo archives, Décembre 2012).

    Un spectacle de danse était au programme de l’après-midi du lundi 17 décembre, proposé aux résidents de l’hôpital local par la « Country Team » de la cité chalabroise. La troupe emmenée par Yvette Claverie, accompagnée de ses danseuses Claudie Alègre, Odile Bachère, Marie-Pierre Ferrier, Mireia Fort, Monique Huillet, Maryse Leroy, Viviane Papaïs, Carmen Planas et Conchi Ruffat, a multiplié les figures dans le salon de l’hôpital.

    « Triple step », « Kick », « Coaster et Rock Step », « Grapevine », tous les pas de danse ont été entrepris, pour un divertissement qui a comblé les résidents, disposés à accueillir dès que possible de sautillantes « country girls ».

    Les amateurs sont informés que les cours de « danse country » sont assurés le lundi à partir de 17 h 30 et le vendredi à partir de 16 h, au théâtre municipal de Chalabre (cours gratuits). La reprise des cours aura lieu le 7 janvier prochain.

  • Lu dans la presse

    Avant que décembre ne se termine, deux échos publiés dans le journal le Messager du Midi.

    le journal du midi

    9 décembre 1851

    le journal du midi

    Plus de précisions à retrouver sur le Tome XV édité par Il était une fois Chalabre (p. 84), ainsi que sur l'article blog à consulter via le lien : http://chalabre24hactus.blogspirit.com/tag/guy+vassal

    Guy Vassal est décédé le 13 novembre 2022

    3 décembre 1884

    le journal du midi

  • Journée portes ouvertes chez Arterris

    arterris chalabreL'équipe d’Arterris Chalabre aux côtés de Marc-Olivier Marchesi.

    Mercredi 21 décembre, l’équipe d’Arterris Chalabre, accompagnée de Marc-Olivier Marchesi, responsable de région Piège-Vallée d’Ariège, proposait une journée portes ouvertes. En ce premier jour d’hiver, nombreux ont été les visiteurs à franchir la porte du magasin situé plaine du Pont-Neuf, lequel a été restructuré à l’automne dernier. A la faveur d’une visite des lieux, en présence des adhérents et des partenaires fournisseurs, de nouvelles gammes de produits ont pu être présentées. Journée d‘échanges au cours de laquelle de nombreuses promotions étaient offertes.

    A l’image de toute société coopérative agricole, la structure érigée au pied des silos de stockage de blé, propose des aliments pour bétail, de la vente de céréales, semences, phyto, engrais et libre service agricole. Comme le précise Marc-Olivier Marchesi, « En préservant l’activité d’un comptoir inscrit dans le quotidien des résidants du secteur, la société Arterris basée à Castelnaudary, met tout en oeuvre afin de conserver en Kercorb, un des maillons de la chaîne des commerces de proximité dont Chalabre bénéficie ». Une volonté propre à renforcer le climat de confiance qui prévaut depuis quelques décennies, depuis qu’une coopérative de stockage de blé sortait de terre, c’était aux alentours du mois d’août 1945.

  • Pierres singulières sur le massif du Saint-Barth

    claudius de cap blanc,st barthélémy

    Massif de Tabe, ancienne carrière de la Porteille

    Photo archives, Août 2011

    Au mois d’août de l’année 2011, trois randonneurs du Kercorb reprenaient leur bâton de pèlerin, direction Montferrier, la ferme du Ramier, et l’ancienne mine du Fangas. Sac au dos et béret vissé sur la tête, la cordée se proposait de rallier le pic Saint-Barthélémy, via les lacs. Le fameux Trou du Vent menant à l’ancienne carrière de la Porteille était rapidement atteint, mais arrivé à hauteur de la vieille machine à vapeur, vestige d’une exploitation de talc datant de 1896, l’attention de Daniel, premier de cordée, était attirée par un étrange alignement de pierres (photo ci-dessus). Le trio revenait sur ses pas, un peu contraint, pour découvrir un épigraphe gravé sur dix-neuf pierres, posées à même le sol et surmontées d’une pierre vulvaire. A la lecture, nul doute n’était permis, les Chalabrois étaient en présence d’un « Monument aux Vivantes ».

    claudius de cap blanc,st barthélémy

    Photo archives, Août 2011

    Renseignements pris dès le retour à la base, 3 cours Docteur Joseph-Raynaud, il apparaissait d’abord que cette structure était l’oeuvre d’un collectif ariégeois, signataire d’une lettre envoyée aux élus des 332 communes ariégeoises, sollicités afin d’accueillir sur leur sol, un monument dédié à « L’autre moitié de l’Humanité ». Visiblement confronté à une fin de non-recevoir, ce collectif avait décidé d’ériger en juillet 2011 et sur une friche industrielle ayant produit par le passé 100 000 tonnes de talc, son « Monument aux Vivantes ».

    Plusieurs hivers viendront blanchir ces pierres, et à la faveur de veillées au coin du feu, l’identité réelle du créateur de l’œuvre posée à 1600 m d’altitude viendra à être connue. Depuis 2007, et après avoir assisté à une conférence de Jean Clottes, le sculpteur Claudius de Cap Blanc, pseudonyme de Jean-Claude Lagarde, peint, dessine et grave en pleine nature, le plus souvent en montagne (sur des rochers, des arbres, des abreuvoirs, des pierres), le signe stylisé d’une vulve (deux demi-cercles et un trait central). Des centaines et des centaines de signes et de pierres auront ainsi été gravés et déposés par notre « vulvographiste », la plupart en Ariège, et en 2017, 1867 signes gravés et 1213 pierres seront dénombrés, qui parsèment la montagne de signes sacralisant le féminin.

    claudius de cap blanc,st barthélémyCes dernières années, et aux abords du Prat d’Albis, un lieu qui parle aux amateurs de vélo, Claudius de Cap Blanc (photo) avait entrepris la construction du « Jardin du vulvolithique », sur un site qu’il avait nommé « Béthylac ». Mais en juillet 2022, l’ONF propriétaire du site l’avait mis en demeure de remettre le site naturel en état, de tout démonter et de tout évacuer. Puis, en octobre dernier, le jardin avait été saccagé à la hache et à la peinture. C’est au pied de ce jardin que le corps de Claudius de Cap Blanc a été retrouvé par des randonneurs, en ce 11 novembre 2022, une arme et une lettre à ses côtés.

    Comme tout artiste, Claudius de Cap Blanc avait de nombreux partisans, il avait aussi de nombreux détracteurs, et cela est un autre débat. Mais en ce 28 décembre 2012, Thierry, Philippe et Titou s’étaient recueillis devant le Monument aux Vivantes du Saint-Barth, en partie recouvert par la neige. Comme s’ils avaient voulu percer le mystère de la puissance évocatrice de trois traits, « symbole mis sous cloche par des millénaires de civilisation patriarcale » (Claudius de Cap Blanc).

    claudius de cap blanc,st barthélémy

    La cordée chalabroise devant le Monument aux Vivantes

    Photo archives, 28 décembre 2012

    Un dernier hommage a été rendu à Claudius de Cap Blanc, le mercredi 30 novembre dernier. L'occasion de rappeler l'existence du Musée de l'Affabuloscope, dont il est également le créateur, et qui peut être visité au Mas d'Azil.

    Lien vers le site : https://museeaffabuloscope.fr/

    Et au gré de la visite, une question qui ne manquera pas d'interpeller l'ami Raymond, Ariégeois lui aussi.

    claudius de cap blanc,st barthélémy