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  • Ils n'ont qu'un dessein en tête, le Tome XVI

    il était une fois chalabre

    Le café de la Paix en 1930. Assis au centre, François Jean propriétaire

    Collection Gérard Jean, Chalabre

    L’association « Il était une fois Chalabre » tiendra son assemblée générale annuelle samedi 6 janvier à 15 heures à la mairie, Cours Sully. A l’ordre du jour, présentation du bilan moral et financier, renouvellement du bureau, projets pour 2024. Il sera surtout l’heure pour les rédacteurs de l'association, de présenter le fruit de leur travail, lequel va donner corps à un Tome XVI impatient de sortir des cartons.

    Le sommaire nouveau permettra d’aller à la rencontre de Jean-Antoine Dejean, général de brigade né le 25 novembre 1765 à Chalabre, et dont le nom est inscrit au côté Sud de l'Arc de Triomphe de l'Etoile, d'aborder la technique de l'élevage des vers à soie, de renouer avec la vie dans les écarts, à Baratte, à la Mouillère ou à Jalet. Egalement évoqué, le souvenir du photographe Maurice Mazon, la fromagerie Leplomb sur la route de Lavelanet,... autant de thèmes variés à la conclusion desquels le lecteur retrouvera un nouvel album de photos d’hier.

    Pour l’heure et en ce début d'année 2024, l’association « Il était une fois Chalabre » et son président Michel Brembilla sont très heureux de présenter leurs meilleurs voeux de santé et prospérité aux Chalabroises et aux Chalabrois.

  • Cap prévention seniors

    Sur les thèmes de « Bien manger, bien dormir, bien vieillir », Elise Labye sophrologue et Patricia Larcher diététicienne, animeront des ateliers à partir de demain jeudi 4 janvier (14 heures), salle de la place Charles Amouroux. Les personnes intéressées peuvent s'inscrire auprès d'Elise au 06 70 01 80 39 ou Patricia au 06 30 61 93 87. Le programme des prochains rendez-vous est établi comme suit :

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  • C'était hier : Aristide « le brulou de vi » est de retour

    L'article mis en ligne avait été publié dans l'Indépendant, édition du samedi 3 janvier 2009.

    aristide peyronnie

    Aristide Peyronnie surveille « la blanche » qui sort du serpentin

    Photo archives, Décembre 1994 à Villefort

    Ce jour-là, Justin Canal présent sur les lieux avait assuré  l'éclairage, à l'aide d'une lampe

    Il est l’un des derniers distillateurs à faire bouillir un alambic, Aristide Peyronnie émigre année après année depuis son Couserans natal pour venir à la rencontre des bouilleurs de cru du pays chalabrais. Accompagné de sa drôle de machine, notre alchimiste prend d’abord position sur le chemin des Martres à Sonnac, puis au bord du Blau à Villefort, il remontera ensuite la vallée vers Puivert, ultime étape avant de rallier le Pays de Sault et Roquefeuil. Et ainsi de décembre à février, exposé aux quatre vents, Aristide scrute ce petit flotteur calibré semblable à un thermomètre, qui lui permet de contrôler au degré près la qualité d’une fine qui fera à coup sûr le bonheur des amateurs.

    Intervention délicate et qui ne présente aucune difficulté pour Aristide, distillateur ambulant depuis 1950 et originaire de Massat, petit village ariégeois au pied du col de Port. En 58 ans de métier, Aristide se souvient d’avoir perdu deux saisons tout au plus, en 1954 et 1955, lorsque son statut de conscrit l’avait emmené vers les rivages de l’Afrique du Nord. Notre « brulou de vi » a vécu la lente évolution des habitudes, depuis 1950 lorsque la croûte de marc sec était distillée par ses soins à Rouvenac, pour les Villefortois et les Puivertains notamment, jusqu’à ce que les vignes disparaissent du décor. Les prunes, les pommes et autres fruits remplaceront alors pépins et peaux de raisin dans la « cucurbite » (bouilloire).

    Trêve du Nouvel An oblige, Aristide et sa machine à remonter le temps ont interrompu un art qu’ils exercent au premier degré. Entracte durant lequel les connaisseurs ne vont pas manquer de goûter à des arômes aussi riches que variés, et que d’aucuns appellent «riquiqui ».

    Retour à présent sur une visite que les élèves de l'école Louis-Pergaud avaient effectué auprès d'Aristide, quand l'alambic faisait escale à Villefort. C'était au mois de décembre 1985 et les écoliers étaient accompagnés par Thérèse Carcy et Jean Plauzolles, leurs enseignants. 

    aristide peyronnie

    Aristide Peyronnie va contrôler la qualité de la fine

    Photos Jean Plauzolles, Décembre 1985

    aristide peyronnie

    Petit Louis et son voisin mettent a main à l'ouvrage

    aristide peyronnie

    La classe de Louis-Pergaud rassemblée aux abords du pont sur le Blau. Au second plan, les ruines du Casteillas 

  • C'était hier : Le Saint Barth est à nous !

    L'article mis en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du dimanche 3 janvier 1999.

    st barthélémy

    Thierry, Jean et Jeannot à la cime du pic Saint-Barthélémy

    Photo archives, Décembre 1998

    Tandis que le Père Noël remisait sa hotte, tandis que les rennes fourbus commençaient à reprendre leur souffle, les randonneurs du Kercorb munis de leur bâton de pèlerin mettaient le cap sur le Saint-Barthélémy. Conservateurs impénitents, nos quatre marcheurs ont entrepris une visite vers leur pic fétiche avec une régularité de métronome qui les a tout simplement emmenés jusqu'au sommet.

    Ce qu'ils ne réussissaient plus depuis longtemps, parce que trop de neige, pas assez de soleil ou trop de brouillard. Mais en ce samedi 26 décembre, 2 348 m ont été prestement gravis en dépit d'une neige tombée en abondance à la veille d'une douce nuit. Et donc tout semblait aller pour le mieux dans le meilleur des mondes, hélas l'ami Emile était absent, et avec lui, la bourriche d'huîtres qu'il a l'habitude d'emmener, en cas.

    Arrivés à la cime d'un Saint-Barthélémy givré à merveille, l'oeil rivé sur les vignobles du Cabardès, nos randonneurs ont eu bien sûr une pensée pour leur ami élevé au pays des Mille et un muids. Jeannot, Thierry et Jean ont alors bu le divin spectacle offert par la chaîne enneigée des Pyrénées, du Vignemale au pic des Trois Seigneurs, avant d'entreprendre la périlleuse descente crampons aux pieds, vers le col de Girabal et le Pays-d'Olmes. A présent remisés, les sacs ressortiront en juin, nos marcheurs reviendront sur les pentes d'un Saint-Barthélémy qui aura alors reverdi, sous l'abondance d'un « gispet » aux vertus cachées.