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Animations - Page 143

  • Rencontres de Noël sous la halle

    chalabre en sérénade,louis-pergaud chalabreLe mois de décembre aura été très actif pour écoliers, enseignants et parents d’élèves de Louis-Pergaud.

    La place Espérance Folchet accueillait samedi 11 décembre, un marché de Noël organisé par l’association Chalabre en Sérénade. Dans un contexte tributaire du respect des consignes sanitaires, l’animation a connu une affluence en demi teinte, avec toutefois de nombreux stands offrant un choix de cadeaux originaux.

    chalabre en sérénade,louis-pergaud chalabre

    Les créations de Françoise et Florence étaient au rendez-vous 

    Aux côtés du stand de Chalabre en Sérénade, vingt-cinq exposants se sont retrouvés sous la halle où le chaland a pu découvrir nombre de créations artisanales. En lien avec la poterie, l’activité feutrière et le travail de la laine, l’art verrier, la photographie, la peinture, les décorations de Noël (couronnes, compositions florales), le maquillage d’enfants. Egalement présent, le stand des écoliers de Louis-Pergaud, mobilisés aux côtés des enseignants et des parents, afin de préparer au mieux le projet école à la mer, en l’occurrence un voyage de quatre jours vers la Méditerranée et Agde.  

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    Un Père-Noël à pied mais bien à l'heure sous la halle 

    Le Père Noël était bien sûr de la fête, mais privé de traîneau. Trahi par Rudolph, le renne au nez rouge, et Eclair, le plus rapide de l’attelage, soupçonnés d’avoir abusé de chocolats, le vieux bonhomme avait préféré les placer en convalescence quelque part sur la voie lactée. Sage décision dans la perspective de l'échéance capitale fixée le jour de la nuit de Noël. 

    Les bénévoles de Chalabre en Sérénade, initiateurs de ce nouveau rendez-vous remercient l’ensemble des participants, exposants et visiteurs, sans oublier les agents communaux pour leur aide.

  • Un Noël sur les ondes, dans la sphère des Comics et des Super-Héros

    2021 BM podcast Décembre.jpgFab, Jidaf et Yigaël ont ouvert leurs micros à Jean-Marc et Randy, fameux scénaristes épris de BD (photo Noëlle Danjou)

    L’invitation avait été lancée par Noëlle Danjou et la bibliothèque municipale, pour le vendredi 10 décembre. Aux alentours de 19 heures, les micros se sont ouverts, pour l’enregistrement en public de l’émission de l’Atelier BD, un podcast mensuel et 100% Bd, comics et manga. Face à trois chroniqueurs et pendant un peu plus d'une heure, Randy et Jean-Marc Lofficier, scénaristes ayant notamment travaillé pour Disney, Marvel et DC dans les années 80 et 90, ont évoqué le monde des Comics et plus précisément des Super-Héros. Cet épisode de Noël a permis de découvrir leur parcours incroyable, qui les a amené à côtoyer les plus grands noms du monde des comics. Un enregistrement que chacun peut désormais écouter sur :

    Anchor: https://anchor.fm/latelier-bd

    Spotify: https://open.spotify.com/show/2bcyiUzdKVp0xnvU6KYZrT

    Apple podcast : https://podcasts.apple.com/.../latelier-bd/id1345326669

    Si l’on ne présente plus Jean-Marc et Randy, bien connus au delà de l'espace chalabrois, cette rencontre a donné l’occasion de faire connaissance avec les chroniqueurs de l’Atelier BD ayant assuré l’interview. « Jidaf » (Jean-Didier Carré) est scénariste pour la société de production audoise Belibaste films, basée à Limoux. Passionné de cinéma et de comics, il travaille actuellement sur des concepts de séries destinées à la télé ou aux plateformes de streaming. « Fab » (Fabien Brau) est le créateur du site chroniquescomics.fr qui parle des dernières actus concernant la BD, le manga et surtout les comic books. Fan invétéré des tortues Ninjas et des Goonies, la culture comics ne semble avoir aucun secret pour lui. Il anime également son propre podcast, Chronicles, dont on peut retrouver les épisodes sur son site chroniquescomics.fr

    Enfin, Yigaël (Yigaël Coquel) bien connu aussi des Chalabrois, est auteur et surtout dessinateur de BD. Il travaille notamment pour la revue scientifique jeunesse Cosinus. Ses BD sont publiées aux éditions Faton et Michel Lafon. Il est aussi le créateur et l'animateur principal du podcast mensuel L'Atelier BD, disponible sur Anchor, spotify et Apple podcast.

  • C’était hier : Fantomatique cohorte pour Fluris

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du samedi 16 décembre 2006. Plus près de nous, en ce lundi 13 décembre 2021, aucun adepte du « chirbilhi » ne s’est manifesté. La légende semble avoir été définitivement engloutie, comme avait pu le dire Josep, « dans la spirale d'une culture uniformisée ». De celle qui transforme les traditions en citrouilles.

    flurisQuelques « arrossegaïres » irréductibles ont fait étinceler la tradition (Photos archives, décembre 2006).

    Le traditionnel charivari de « Fluris », célébré mercredi 13 décembre à la mémoire du Sieur Jacques Fleury, n’aura provoqué aucun débordement majeur dans les ruelles obscures de la cité chalabroise. A l’évidence, le mythe « Fluris » ne fait plus recette et celui qui fut frappé de mort violente une certaine nuit de décembre de 1697, pouvait bien être ecclésiastique, braconnier, collecteur d’impôts, ou encore trousseur de jupon, qui s’en soucie encore ?

    fluris

    Ils étaient donc juste une poignée, rassemblés sous la halle à la tombée de la nuit, traîneaux en main, prêts à scander de tonitruants « Vei fan les ans que tueron Fluris ! ». Tel une fantomatique cohorte de revenants, le cortège des petits « arrossegaïres » a sagement perturbé une fin de journée ordinaire en pays chalabrais. Là-haut, sur les remparts d’un château de Mauléon frappé d’amnésie, le fantôme d’une légende tricentenaire ne rôde plus. « Fluris es-tu là ? Si oui, frappes un coup, sinon deux coups ».

    fluris

    Le cortège va un peu s'étoffer juste avant le départ

  • Le Sieur Jacques Fleury joue avec les siècles

    fluris

    Charivari de Fluris, 13 décembre 1993

    « Errare humanum est, perseverare diabolicum ! ». Ce qu'il faut traduire après consultation d'un latinophile averti, « Se tromper est humain, persévérer dans l’erreur est diabolique ! ». En effet, et « canal81 » le souligne à juste raison, Fluris ne fut pas un contemporain de Louis XIII mais plutôt un sujet de Louis XIV. Cette erreur, déjà commise dans un article commis en 2004, et c'est en cela qu'elle devient, 17 ans après, diabolique, avait valu au correspondant local, de recevoir à son domicile, un mystérieux et anonyme message. L'enquête menée à cette époque avait été longue et difficile, mais au final, l'auteur de la lettre avait pu être identifié. La prescription jouant en sa faveur, nous ne divulguerons ici que les initiales de son patronyme : MR. Vingt ans après... ou presque, un autre indice permettra d'établir l'identité de ce résidant du cours Colbert, qui se trouve être un membre éminent de la chorale chalabroise. 

    Ci-dessous, la transcription de l'énigmatique courrier, lequel avait valu quelques nuits blanches à son destinataire : 

    « Nos royales oreilles ont été importunées, agacées, choquées, scandalisées par la rumeur d’un écrit paru dans une gazette provinciale et publiée dans une contrée méridionale située aux marches pyrénéennes de notre royaume, et plus connue sous le nom de Kercorb ou Terre Privilégiée (ainsi qu’il apparaît sur la devanture d’un herboriste et apothicaire local).

    Notre intendant général nous a informé sur ces faits regrettables et nous apprenons à notre grande et douloureuse stupeur que, en l’an du Seigneur 1697, notre dévoué contrôleur des gabelles le sieur Fleury fut navré et occis de male mort en la cité orgueilleuse de Chalabre. Mais il y a pire. La gazette affirme dans ses colonnes que, en l’an du Seigneur 1697, régnait sur la France notre très chrétien et vénéré père Louis XIIIe du nom. Or tout le monde sait que notre très chrétien et vénéré père Louis XIIIe du nom naquit en 1601et trépassa à l’âge de 42 ans en l’an du Seigneur 1643. Par conséquent notre très chrétien et vénéré père Louis XIIIe du nom n’aurait pu régner en l’an du Seigneur 1697. Cette erreur est inadmissible, véritable crime de lèse-majesté étant donné que nous, Louis XIVe du nom par la grâce de Dieu régnons sur la France depuis l’an 1643 et exerçons notre divin pouvoir depuis le trépas de notre très estimé Cardinal Giolo Mazzarini en l’an du Seigneur 1661.

    Par conséquent, le Seigneur Hugues des Arcis sénéchal de Carcassonne est chargé de constituer une chambre ardente qui siègera au château comtal de la Cité. Elle aura toute latitude pour ouïr et interroger par question ordinaire si nécessaire, le responsable de cette abomination. Le Seigneur Hugues des Arcis nous rendra compte personnellement des résultats de son enquête, afin que le coupable soit identifié, saisi au corps par les exempts et châtié à proportion de la gravité de sa faute ».

    Si elle a le grand mérite de rétablir une vérité historique, cette lettre ne résout pas le mystère de « Fluris ». Ne reste plus à espérer qu'en ce lundi 13 décembre 2021, les cours Colbert, Sully et d‘Aguesseau, résonnent encore d'un « Vei fan les ans que tueron Fluris ! ».