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Animations - Page 142

  • Carnaval : Badaluc prêt à surfer sur la vague

    badalucLe comité de carnaval s'est remis au travail (photo archives, 4 décembre 2021).

    C’est un coup de fil inespéré reçu ces derniers jours, qui a remis un peu de baume au coeur des jeunes sociétaires du comité de carnaval. Sans nouvelles de Badaluc depuis le 21 avril 2019, date à laquelle il avait quitté très vexé la cité chalabroise après avoir pris une sévère « fanny » sur la place Charles-Amouroux, sa majesté vient de refaire surface. Après trente deux mois de silence radio, véritable première dans les annales carnavalesques de notre capitale du Kercorb, le prince de l’éphémère vient de confirmer qu’il consacrerait vingt-quatre heures de son emploi du temps aux Chalabroises et aux Chalabrois.

    Après avoir raccroché le combiné, le secrétaire en exercice Clément Pradel, aux côtés de son équipe, pouvait annoncer fièrement le résultat de tractations serrées, et la célébration d’un demi siècle de liaisons ardentes programmées les 16 et 17 avril 2022. A l’annonce de la nouvelle, et dans la perspective de contrariétés à venir,  « Mestre Tustomargue », président du tribunal de grande instance de Tatauba a aussitôt froncé le sourcil. Quoiqu’il en soit, et pour l’heure, place à l’optimisme, un optimisme mesuré certes, mais tellement légitime, après autant de mois sous l’éteignoir.

    Une autre information a été distillée par nos jeunes carnavaliers, et non des moindres. En effet, la musique est d'ores et déjà retenue, en l’occurrence l’ensemble instrumental de « Tusto Buetos », illustre successeur de l’orchestre de Jean Bentaberry. Quand les moyens sont là...

    2022 sera-t-elle l'année de Badaluc ? Le bureau chargé de sa visite en est persuadé :  président Loik Rosich, vice-président Pierre Rossi, trésorier Jean-Paul Subreville, adjoint Hugo Mellado, secrétaire Clément Pradel, adjoint Quentin Gérard. Section construction Jérémy Roncalli, Enzo Molini, section peinture Thierry Roncalli, section musique et musiciens, Gérard Boulbès, Francis Amouroux.

  • Puivert : Une fête de la Lumière réussie

    mjc puivert

    La MJC de Puivert communique :

    « Après de nombreuses péripéties dues à la situation sanitaire et aux atermoiements et autorisations de la municipalité, la fête de la Lumière organisée par la MJC de Puivert, a bien eu lieu le 18 décembre dernier. Plusieurs ateliers préparatoires ont été menés par des animateurs locaux : fabrication d’un grand bonhomme en paille et papier mâché
    et fabrication de lampions.

    mjc puivert

    Le jour J, les bénévoles étaient au rendez-vous pour éclairer de petites bougies le chemin qui va des halles au lac, itinéraire de la promenade aux lampions. A 18 h environ, 200 personnes étaient présentes. La MJC a distribué une centaine de lampions et la joyeuse procession s’est étirée sur le chemin. Le ciel était avec nous… un temps clair, froid et sans vent… idéal !!
    Au lac, un immense feu nous attendait… Chacun a pu se réchauffer avant la distribution de 100 lanternes chinoises que nous avons lâchées dans le ciel, pour le plus grand bonheur des petits et des grands.

    Puis, toute personne qui le souhaitait a pu écrire un petit mot, un souhait, un vœu, une pensée sur des petits papiers... Ils ont été déposés dans les bras du grand bonhomme de paille avant de l’enflammer. Ensuite, un grand cercle de feu (12 mètres de diamètre ) a été allumé au bord du lac, et la chorale de Puivert nous a régalé d’un répertoire de chants du monde. Pour terminer la soirée, une jongleuse de feu nous a enthousiasmé de ses prouesses. Une bien belle fête pour célébrer le solstice d’hiver, le retour de la lumière, réchauffer et illuminer les cœurs qui étaient présents. Merci à tous les participants et bravo aux bénévoles qui ont rendu cet évènement possible ».

    mjc puivert

    mjc puivert

  • C'était hier : Rock around the Kercorb

    L’article qui suit avait été publié dans l’édition de l’Indépendant du lundi 14 janvier 2002. Quelques jours auparavant, Paul Séris quittait les siens à l’âge de 74 ans, une nouvelle monnaie faisait son apparition au distributeur automatique du Cours Henri d’Aguesseau, le club de rugby de l’U.S. Kercorb déclarait forfait général, un petit Théo naissait au foyer de Raymond Rivals et Corinne Delpech, le « Cercle Occitan del Quercorb » éditait son tout premier almanach, et l’association « Il était une fois Chalabre » annonçait la publication prochaine d’un Tome VI très attendu.

    hôtel de france,cactusLes Cactus en connaissent long sur la musique (Photo archives, 1er janvier 2002).

    Ils sont jeunes, ils sont beaux, ils aiment le rythme, en trois mots, les Cactus composent une joyeuse équipe animée par une commune passion, la musique. Inséparables, voire unis comme les doigts d’une main glissant sur le manche de la guitare, nos virtuoses aiment surfer sur les tempos les plus fous, avec une préférence prononcée pour le rock and pop.

    C’était lundi et il était un peu plus de minuit, après avoir religieusement laissé douze coups s’égrener à l’horloge Notre-Dame, les Cactus ont mis le feu à l’Hôtel de France où les premières secondes du Nouvel An ont été célébrées avec faste, rythme et cotillons.

    hôtel de france,cactus

    L’an 2002 ouvrait à peine les yeux, lorsque nos artistes recevaient le prompt renfort vocal d’un sujet de sa gracieuse majesté, tout simplement royal dans son interprétation de « Martha my dear » et Rocky Racoon », en duo avec l'ami Bernard (photo ci-dessus). Un clin d’œil aux Beatles qui offrait un bon point à l’entente cordiale, pour le plus grand plaisir de Christine, Bernard, Christophe, David, Jean-Marie, Olivier, René et Vincent, auxquels nous présentons nos meilleurs vœux de réussite pour 2002.

  • C’était hier : Fluris repose dans son plus beau linceul

    L’article mis en ligne avait paru dans l’Indépendant, édition du lundi 24 décembre 2001.

    flurisUn « arrossegaïre » inconnu a bien essayé de ranimer la flamme (Photo archives, Décembre 2001).

    C’était il y a quelques heures, à la vitesse d’une comète filant vers des gouffres cosmiques, le fantôme de Fluris a traversé la cité du Kercorb dans un silence assourdissant. Il était 21 h à l’horloge et les cloches de Notre-Dame engourdies par la neige, essayaient vainement de réveiller le « Fluris spirit », de sonner l’heure du charivari, en deux mots, de battre le rappel des « arrossegaïres » (du verbe arrossegar, traîner). Mais ce soir, l’ancienne halle au blé va rester désespérément déserte et silencieuse, tout comme les rues Saint-Antoine, Sainte-Anne ou Sainte-Luce. Le pavé chalabrois a beau se débattre dans sa camisole de neige, le vacarme étincelant d’un charivari tricentenaire ne viendra pas perturber la nuit chalabroise, paralysée par le froid et la neige.

    Habitué à plus ou moins d’honneurs depuis 1697, il faut imaginer le Sieur Jacques Fleury se retournant dans son linceul, et pour cause. Manquer un rendez-vous avec la tradition pour un peu de neige sur le pavé peut paraître rageant, aux yeux de celui qui fut contrôleur de la Chambre à sel de Chalabre.