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Art

  • C'était hier : Mona Vasquez peint

    L'article en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du lundi 9 octobre 1995

    mona vasquez

    Mona Vasquez († Septembre 2011) dans son atelier de Ste Colombe-sur-l'Hers

    Photo archives, Octobre 1995

    Depuis les fenêtres de son atelier de Ste Colombe-sur-l'Hers, Mona Vasquez devine les grands paysages de son Ariège natale, dissimulés derrière les majestueux pics du Saint-Barthélémy et du Soularac. Installée depuis quelques semaines dans l'accueillante cité du Plantaurel, Mona Vasquez est à l'origine d'une initiative plutôt rare, qui l'a amenée à créer dans l'ancienne école communale, son propre atelier-galerie, « l'Atelière ». L'initiation à l'expression artistique est le premier dessein qu'elle nourrit, donner envie de faire de la peinture dans son atelier de « re-création », et transmettre l'acquis certain qu'elle possède, par le biais de cours individuels destinés aux amoureux de la peinture de tous âges (enfants, adolescents, adultes).

    Mona Vasquez présente une exposition permanente de ses nombreuses créations, que l'on peut venir découvrir à loisir. Un week-end « portes ouvertes » aux alentours de la Toussaint est également envisagé. Les visiteurs qui ne connaissent pas encore ses oeuvres noteront combien la palette de Mona Vasquez est étendue, son art pictural et graphique navigue entre aquarelles, pastels, huiles, fusains, encre...

    Entrée à l'école des Beaux-Arts de Toulouse, où elle y a suivi une formation poussée qui a grandement servi son talent, Mona Vasquez a participé à de nombreuses expositions collectives ou personnelles avec un succès toujours égal. Après la création du centre d'art contemporain de La Forge, Ste Colombe-sur-l'Hers possède désormais un nouvel espace de rencontre.

  • C'était hier : Statue équestre sur le cours Sully : quand le rêve est un présent coloré

    L'article en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du vendredi 25 septembre 2020.

    alian poincheval,christophe dechaine-vallade

    « Alain Suzonpoinchevalegre » et Christophe Dechaine-Vallade présentent une création composée pendant le confinement, portée par un kilomètre de soudure

    Photos archives, Septembre 2020

    Il manquait un peu de ce soleil qui brûle les chaumes de la Castille, aucun souffle de vent non plus, qui à défaut de pousser les ailes d’un moulin, aurait pu faire onduler la toile d’un bleu électrique dressée à l’angle des cours Colbert et Sully.

    Vendredi 18 septembre, « A las cinco de la tarde », le chevalier Don Quichotte et Sancho Panza, son fidèle écuyer, chevauchant par-delà les frontières et défiant toutes les lois du confinement, se présentaient au cœur du village, en quête d’hospitalité.

    alian poincheval,christophe dechaine-vallade

    Accueilli par Jean-Jacques Aulombard, premier édile, Alain Poincheval, peintre sculpteur, accompagné de Christophe Dechaine-Vallade, orfèvre et soudeur de génie, Yannec Tomada, sculpteur et fondeur de bronzes d’art, l’équipage monté sur Rossinante et Rucio, retrouvait une lumière qui lui manquait depuis le 10 mai 2020.

    Alain Poincheval s’autorisait alors une entorse au protocole en éludant les présentations, et posait d’emblée une question qui ne se posait peut-être pas : « Pourquoi Don Quichotte et Sancho Panza ? ». L’occasion pour Alain Suzonpoinchevalegre d’évoquer un imaginaire dans lequel « le chevalier du rêve et de l’utopie chevauche sur ses terres d’Espagne, et Sancho Panza trottine sur sa bête de somme. Tandis que dans ma tête les moulins à vent déploient leurs ailes et la magie, je prends le pari d’offrir cette image à Chalabre, un autre rêve abouti de mon passé ».

    alian poincheval,christophe dechaine-vallade

    Avec le précieux concours des amis Christophe et Yannec, Alain voyait la magie prendre corps, l’union s’illuminer, les dès étaient jetés. « Le confinement a fait le reste, les nuits étaient chaudes, longues, traversées des bruits des bidons et ferrailles, qui trouvent une autre destinée,… ça fait du bruit la destinée, une destinée de l’avant à l’après, dans le même temps où les visages et le livre des mémoires étaient coulés dans la ville des cloches, à Villedieu-les-Poêles ». Il poursuivait en saluant l’esprit de Cervantès, qui avait permis de forger une amitié, avant de s’adresser au « manchot de Lépante » : « Merci à toi Cervantès. Le temps d’un confinement peut aussi nous élever vers un monde imaginaire aux pays des rêves et des utopies ».

    Au pied d’une œuvre offerte à la Ville de Chalabre, « en mémoire d’une vie habitée des pourpres, des ors, et des bleus sous les soleils d’Espagne », Alain Suzonpoinchevalegre remerciait chaleureusement Jean-Jacques Aulombard de l’avoir suivi dans « cette folle entreprise ».

    alian poincheval,christophe dechaine-vallade

    alian poincheval,christophe dechaine-vallade

    alian poincheval,christophe dechaine-vallade

    alian poincheval,christophe dechaine-vallade

  • C’était hier : Artistes peintres dans le quartier de Terre-Blanche

    L’article en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du mardi 30 août 2005.

    agnès et guy sahuc

    Agnès et Guy Sahuc dans leur atelier de l’avenue de Verdun

    Photos archives août 2005

    Le prince Louis-Napoléon finalisait les détails de son coup d’état tandis que les Frères Pereire travaillaient assidûment à l’ouverture de la première ligne de chemin de fer. C’était en 1850 mais à Chalabre comme ailleurs, les chevaux-vapeur étaient encore loin d’évincer ce bon vieux cheval. Pour preuve, la proposition émanant des haras de Tarbes, désireux de créer en Kercorb une écurie qui puisse accueillir un contingent de chevaux, ils s’engagent même à assurer un service de palefreniers. Les écuries impériales allaient bientôt ouvrir leurs portes sur la route de Lavelanet, avant que Jean-Jacques Anduze Faris maire, ne décide en 1859, de réaliser un agrandissement de la bâtisse telle qu’elle se présente de nos jours. Y seront accueillis et soignés de 1878 à 1907, les chevaux de la maréchaussée, avant que les stalles ne cèdent définitivement la place au siège de l’entreprise familiale de René et Jacques Horte.

    agnès et guy sahucExperts en trompe-l’œil     Vestiges d’un passé prospère, les murs du vieil édifice sont de retour à la lumière, depuis que Guy et Agnès Sahuc y ont installé leur atelier d’art, en août 2004. Diplômé de l’école supérieure des Beaux-Arts et des arts appliqués de Toulouse, peintre décorateur pour le cinéma et le spectacle vivant depuis plus de 15 ans, Guy Sahuc a travaillé sur des films de Peter Hyams, Bertrand Tavernier, Marc Jolivet, Claude Chabrol. Dans cet atelier de 180m² où les chevalets grand format posent au pied d’un mur à peindre de 6 m sur 4, Guy et Agnès Sahuc transforment et donnent de la noblesse aux objets ou aux supports les plus divers (fausses matières patines). Ils peuvent ainsi donner un atout visuel fort à des locaux professionnels, ou jouer le raffinement d’un intérieur personnalisé (décors peints en trompe-l’œil). Une technique particulière leur permet de réaliser frises et décors peints dans leur atelier. Créés sur toile, ces derniers sont alors marouflés (transférés sur une autre surface), ce qui limite le temps des travaux sur place, à seulement quelques heures de pose. Devis et projets sont gratuits, avec possibilité de stages. Pour tout renseignement, il suffit de contacter Guy et Agnès Sahuc 04 68 69 90 86 ou 06 81 16 75 32, au 5, avenue de Verdun.

    Une nouvelle vocation pour les écuries impériales, où l’art et l’image ont pris leurs quartiers, où peinture et poésie oeuvrent ensemble. Agnès et Guy Sahuc ouvrent leurs portes avec plaisir aux éventuels visiteurs qui pourront y admirer les travaux en cours.

    agnès et guy sahuc

  • C'était hier : Sculptures et peintures de Guy-Alain Trani à l’Office de Tourisme

    L'article en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du vendredi 20 août 2010.

    guy alain trani

    Guy-Alain Trani et quelques unes de ses oeuvres

    Photos archives, Août 2010

    Après les Beaux Arts de Toulouse, Guy-Alain Trani s’est orienté vers la publicité (peinture en lettres, maquettes) et s’installe à Paris et sa région, où il sculpte, peint en amateur, et expose en divers endroits.

    En 1984 il se fixe à Fougax-et-Barrineuf et participe à diverses manifestations culturelles en Ariège, il est à l’initiative de la « Fête des arts en Pyrénées cathares ». Sa galerie « les Cinq fours » a redonné vie à l’ancienne fabrique de peignes en corne, les visiteurs y sont les bienvenus. L’endroit est ouvert l’été de juillet à septembre, de 15h à 18h (entrée libre et sur réservation), ainsi que son atelier où il se consacre à la créativité plurielle : modelage, sculpture pierre marbre, gravure (eaux fortes), lithographies, peintures, aquarelles, émaux sur cuivre et toutes réalisations sur commande.

    guy alain trani

    Guy-Alain Trani façonne le grès, la terre blanche, le marbre des Pyrénées ou de Caunes en Minervois, en nus gracieux et expressifs. Ses peintures expriment la même recherche d’expressions, sur des contrastes de couleurs et de lumières pour les huiles, tandis que les aquarelles livrent des scènes de vie rurale ou de lieux empreints d’authenticité.

    L’exposition est visible au n° 1 du Cours d’Aguesseau, tous les jours jusqu’au samedi 31 août, aux heures d’ouverture de l’Office de Tourisme : du lundi au samedi de 10 h à 13 h et 14 h à 19 h, et le dimanche matin de 10 h à 13 h.