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Associations - Page 170

  • Le Kercorb a l’oreille musicale

    Au cours du mandat confié en 1931 à l’équipe municipale et à son premier magistrat Emile Fitaire, les Chalabrois désireux d’apprendre le solfège furent invités à se faire connaître auprès des services de la commune. Ce projet allait être favorablement accueilli d’autant que la méthode proposée était entièrement gratuite.

    Auguste Arnou.jpgTrès vite une trentaine d’enfants vont régulièrement se retrouver au rez-de-chaussée de la mairie (actuel secrétariat) où Auguste Arnou s’évertue à leur transmettre sa passion pour la musique. Facile pour certains, hermétique pour d’autres, le dur apprentissage du solfège va en décourager plus d’un, si bien que les rangs s’éclaircissent devant la baguette improvisée mais néanmoins experte de M. Arnou (photo). Quelques élèves réussiront à se familiariser avec les blanches, les noires et autres doubles croches, pour accéder à la récompense suprême, jouer d’un instrument de musique. Nos jeunes musiciens mettront alors leurs dons au service de la fête pour animer les bals, jusqu’à la guerre et l’interdiction de toute manifestation festive.  

    Bravant cet interdit, Augustin Sibra et ses amis solistes se retrouvent un soir à Philippou (près de la gare de Rivel) où ils ont été invités à animer un « bal clandestin ». Les accords finissent par attirer l’attention et une descente des gendarmes de Chalabre met fin aux réjouissances, les danseurs ont juste le temps de s’éclipser mais les musiciens et leurs instruments sont piégés par la maréchaussée. C’est la catastrophe, d’autant que certains d’entre eux risquent alors un départ vers l’Allemagne dans le cadre du service du travail obligatoire (STO).

    Marie-Jeanne Pons.jpgParmi les musiciens se trouve Louis Amat, neveu de Marie-Jeanne Pons (photo, épouse d’Antoine Pons), laquelle intervient auprès de la brigade en soulevant un détail de taille : Philippou se trouve sur le territoire de l’Ariège, les gendarmes chalabrois sont donc intervenus sur un périmètre dont ils n’avaient pas la responsabilité. Plus grave, ils ont agit sans autorisation, celle que le commandant de brigade de Laroque d’Olmes dont dépend le secteur, était le seul habilité à délivrer. En deux temps trois mouvements l’affaire est réglée, l’incident est rangé au fond du sac à partitions et nos musiciens signeront leur premier contrat d’après-guerre à Mérial, puis Pomy, Rennes-le-Château, Coustaussa, et bien d’autres encore.

    Le Sonore, le Novelty ou le Majestic seront le nom des formations animées par Augustin Sibra et ses partenaires, dans le même temps qu’un autre groupe chalabrois, cher à René Berland, Joseph Garcia, Gaston Costes, Hubert Barthoulot et Henri Quimeso, le fameux Novelty. Plus tard, ce sont les virtuoses de l’O.P.V.C qui prendront le relais au pupitre, formés pour certains par Augustin et ses disciples. Et ce qu’ils ont surtout retenu, c’est que la gratuité du solfège fut en son temps, une belle initiative municipale.

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    Autour d’Augustin Sibra, les solistes du futur orchestre « Le Sonore ». Debout de gauche à droite : Louis Jean, Josette Grivel, Augustin Sibra, Pierre Taillefer, Félix Calvène, René Salinas. Au premier plan : Henri Désarnaud, Armand Gabanou, Fernand Pont.

    Fêtes à Tréziers 1946 Orchestre Le Sonore.jpg

    1946, Le Sonore dans sa nouvelle formation anime la fête à Tréziers

    De gauche à droite. Debout : Félix Calvène, Paul Astégiani, Jean Chaussonnet. Accroupis : Fredo Pelizzari, Augustin Sibra, Pierre Laenger et Jacques Favaron

    Saint-Girons Orchestre le Novelty 1949.JPG

    1949, l'orchestre le Novelty se produit à Saint-Girons

    De gauche à droite, Gaston Costes, Louis Amat, Henri Quimeso, Henri Sabatier, René Berland.

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  • C'était hier : Hommage aux Archers du Quercorb

    L'article mis en ligne avait paru dans le journal L'Indépendant, édition du samedi 17 février 1996.

    archers du quercorb,fep chalabrePrêts à décocher, de gauche à droite, Benoît Baby, Bruno Siérakowski, Edmond Arnou, Fabienne Siérakowski, Angel Gionco. Au premier plan, Jocelyn et Johanna Siérakowski (photo archives Février 1996)

    Ils sont adeptes d'une pratique sportive qui ne cesse de se développer discrètement dans le cadre du foyer d'éducation populaire, et c'est ainsi que les membres de la section de tir à l'arc ont rendez-vous chaque lundi à la tombée du jour, sous la majestueuse flèche de Saint-Pierre. Réunis autour d'initiés aussi compétents que MM. Edmond Arnou et Angel Gionco, les débutants découvrent combien la pratique du tir à l'arc demande une excellente condition physique et une concentration de tous les instants. Ceux qui le désirent sont cordialement invités à venir se retrouver devant la cible, les adolescents d'hier, qui taillaient leurs arcs dans les bois de Terre Blanche, pourront constater la belle évolution des techniques : avec son système sophistiqué de poulies et sa lunette de visée, l'arc devient plus que jamais un instrument d'une redoutable précision.

    Une précision quasi mathématique qui n'empêche pourtant pas certains membres du club de trouver, entre deux traits décochés, l'inspiration nécessaire à l'écriture d'un poème dédié aux archets chalabrois :

     Les Archers chalabrois

    Sont peu nombreux

    Mais ont la foi.

    Qu'ils soient deux, quatre ou trois,

    Ils sont toujours heureux

    De vider leur carquois.

    Ils s'entraînent en semaine,

    Au gymnase quand il fait froid

    Dehors, quand ils ont la veine

    D'avoir un soleil qui flamboie.

    Même lorsque survient le pire :

    La flèche qui heurte le bois,

    Ils gardent toujours le sourire

    Car ils décochent dans la joie

    Les Archers chalabrois.

    Et même quand ils seront morts,

    Sous terre, ils banderont encore...

    Leur arc, cela va de soi,

    Les vaillants Archers chalabrois.

                         Edmond Arnou († 6 février 2008)

  • Un bilan 2020 à distance pour L’UPEK

    upekL’assemblée générale programmée le 20 février à la Maison du Lac de Montbel ne pourra avoir lieu comme prévu. Afin de respecter le protocole associatif, le bureau de l’Université populaire en Kercorb a décidé que les rapport d’activités et financier pour 2020 seraient envoyés par voie électronique le samedi 13 février, par ailleurs date limite afin d’envoyer sa candidature au conseil d’administration (upek11@laposte.net).

    Chacun aura alors une semaine pour voter les deux rapports et pour les personnes candidates au CA, en envoyant les votes (pour, contre, abstention) à upek11@laposte.net jusqu’au 19 février (une non-réponse vaudra approbation). Les résultats des votes seront envoyés au jour prévu pour l’assemblée générale, soit le 20 février.

    Comme chaque année à l’AG, les tracts pour toutes les conférences de l’année 2021 (… aux dates initialement prévues) seront présentés. De la même façon, la conférence prévue le 20 février * ne pourra pas non plus avoir lieu à la Maison du Lac à Montbel. « L’UPEK espère que les prochaines pourront avoir lieu normalement ou au moins de façon décalée. Et pour 2022, n’hésitez pas à nous envoyer toutes vos bonnes idées et propositions de conférences et d’ateliers ! ».

    * « Un patrimoine immatériel occitan : les noms de lieux en Kercorb » par Stéphane Bourdoncle, historien, conférencier, traducteur en histoire, sociolinguistique, toponymie, linguistique, paléographie, langue et culture occitanes.

  • Communiqué de l'Amicale du 3e Age

    Au nom de l'Amicale Chalabroise du 3e Age, Monique Huillet sa présidente, communique : « En raison de la crise actuelle, il n'y aura pas d'assemblée générale en février. Le bureau, inchangé, propose la gratuité des cotisations 2021 pour tous les adhérents inscrits en 2020. Pour de nouvelles inscriptions, s'adresser à Jean-Yves Avargues au 04 68 69 26 65 ou à Maryse Le Roy au 04 68 69 25 52. Restons  motivés ! ».

    amicale du 3e âge chalabre

    Photo archives, Agrigente, Septembre 2015, Voyage en Sicile