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C'était hier - Page 455

  • C'était hier : Septembre 1981, Guy Sanchez remporte le Grand Prix des garçons de café

    course garçons de caféGuy et François Sanchez derrière le zinc du France (photo archive, Septembre 1981).  

    Le samedi 26 septembre 1981, Guy Sanchez enlevait dans les rues de Carcassonne, le « Grand Prix des garçons de café », organisé par le Syndicat d’initiative de la préfecture audoise, le service de promotion de la Chambre d’agriculture présidée par Antoine Verdale, l’ASC cycliste du président Jean Thomas et les limonadiers de la ville. Malgré la pluie et le froid, et sur un parcours de 4 km, l’ami Guitou renouvelait en grand professionnel, l’exploit accompli le 6 juillet 1946 par François Sanchez, son père.

    Ces compétitions étaient très en vogue au lendemain de la guerre et se déroulaient en maints endroits. Un des grands spécialistes du « service rapide », sportif accompli, était dans ces années-là, François Sanchez. Serveur itinérant, dans les fêtes ou lors des animations de campagne, il était demandé partout pour son extrême efficacité. Ce qui lui valut d’être surnommé le « Lapébie » des garçons de café, également vainqueur à Narbonne en 1948, et à Mirepoix en 1951.

    Muni d’un plateau sur lequel étaient posés un demi pression, un verre de rouge, un jus de raisin, un café et un verre d’eau minérale d’Alet, Guy Sanchez réalisera en ce dernier samedi de septembre 1981, le meilleur chrono des trente garçons de café en course. Suivi par François, qui terminera à une honorable 7e place malgré ses 58 printemps. Après trente-cinq années de mise en sommeil, cette compétition hors norme revenait donc au goût du jour et permettait au footballeur sacré champion de l’Aude de promotion honneur le 10 mai précédent, de reprendre victorieusement le flambeau et de ramener le titre à l’Hôtel de France. Où il avait été accueilli comme il se doit par tous ses amis chalabrois, au premier rang desquels Raymond et Alice Fort, maîtres des lieux.

  • C'était hier : Un quart de siècle pour le stade intercommunal

    L'article mis en ligne avait été publié dans l'Indépendant, édition du paru du vendredi 30 septembre 1994.

    stade lolo mazonUn stade à la dimension du canton (Photos archives septembre 1994).

    Le canton de Chalabre a vécu une fin de semaine doublement placée sous le signe de l’engagement sportif et si le 24 septembre était proposé par le ministère de la Jeunesse et des Sports pour une journée de sensibilisation et de découverte, le district de développement du Chalabrais proposait pour sa part la mise en service officielle du nouveau stade route de Lavelanet. L’inauguration d’une structure et d’une surface qui n’a rien à envier à certains gazons britanniques s’est déroulée en présence de Jacques Montagné maire de Chalabre, président du district et conseiller général, entouré de MM. Raymond Courrière président du conseil général de l’Aude, Jean-Paul Dupré, député-maire de Limoux, Jacques Talmier, trésorier de la fédération française de rugby à XV, Jean-Claude Baqué pour le comité Midi-Pyrénées, Aldo Quaglio international maintes fois capé, Olivier Carbonneau champion de France en titre avec ses équipiers du Stade Toulousain. Etaient également présents les élus du canton dont le rôle déterminant devait être mis en exergue par le président du district.

    stade lolo mazon

    Cette année inaugurale a fourni l’occasion de revoir aux abords d’un lieu riche en souvenirs, les représentants de plusieurs générations de sportifs chalabrois venus fouler du bout des pieds « la moquette du paradis ». Un brin de nostalgie se lisait dans les yeux des vétérans François Lopez et Georges Escande, qui évoluèrent avant les années 1940 sur cette propriété privée mise à la disposition des sportifs du Kercorb par les comtes de Mauléon. Lesquels donnèrent aussi leur nom au premier terrain de sport chalabrois. Six décennies plus tard, un rêve impossible prend forme grâce à l’efficacité de l’intercommunalité. A l’instar de la Juventus de Turin qui a son « estadio comunale », le Chalabrais possède désormais son « stade intercommunal ».

    Les travaux d’aménagement confiés à l’entreprise catalane « Paysage synthèse » du Soler ont été réalisés sur une période de trente jours et les techniques utilisées font l’objet d’un brevet français qui s’exporte pour le mieux vers le Canada, l’Italie, la Suisse et même l’Angleterre, ce qui constitue une réelle performance. Seule petite ombre au tableau, qui devrait se dissiper très rapidement, l’enracinement actuel du gazon n’est que de 7 à 8 cm, footballeurs et rugbymen devront par conséquent rester encore un peu dans les starting-blocks.          

    La prochaine réunion de travail du District de développement du Chalabrais devrait permettre de donner le nom de Lolo Mazon, fidèle serviteur du rugby et du sport trop tôt disparu, à ce nouveau et superbe terrain de sport.

    stade lolo mazon

  • C'était hier : Le projet éolien à Sonnac et Corbières inquiète

    L'article mis en ligne avait été publié dans l'Indépendant, édition du mardi 22 septembre 2009.

    Eolien ter.jpgLe cortège des manifestants était ouvert par les élus du Val d'Ambronne (photos archives, septembre 2009).

    «  Préservez nos paysages », « Ce n’est pas de l’écologie mais du business », « Oui à l’énergie solaire individuelle », « Vive le Kercorb libre, les promoteurs éoliens dehors », « L’éolien tourne au saccage de la nature », « Un pays sage respecte ses paysages ». Tels étaient quelques uns des slogans que l’on pouvait lire samedi 19 septembre sur la petite place de Sonnac-sur-l’Hers où l'association le Cri du Vent avait donné rendez-vous à ses membres, pour une manifestation visant à dénoncer la création d’un parc éolien sur les hauteurs du Val d’Ambronne. Un rassemblement qui n’avait pas été programmé par hasard devant la mairie de Sonnac puisque Daniel Lefebvre, maire de la commune, s’est positionné en faveur du projet, soutenu par l’ensemble de son conseil municipal, avec leurs homologues de Corbières.

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    Les opposants au projet ont rivalisé d’imagination.

    Près de deux cent opposants étaient ainsi réunis, motivés par un seul et unique objectif, « mettre en avant les vices cachés d’une énergie à l’image vertueuse mais dont les impacts sur l’environnement ne sont pas négligeables ». A la faveur d’une prise de parole sur le perron de la mairie, Jean-Louis Patisson président du « Cri du Vent » dressait l’inventaire des conséquences économiques et écologiques d’un plan qui prévoit l’installation de 38 aérogénérateurs de 120 m de haut, ancrés sur des socles de 1500 tonnes de béton et 60 tonnes de ferraille. Il dénonçait également la position de certains élus, « qui hier encore accompagnaient avec enthousiasme les projets de tourisme rural, et qui sont aujourd’hui prêts à transformer le territoire en zone industrielle éolienne ».

    Cri du Vent Sept 2009 Manif 008.jpg

    Daniel Lefebvre soutenu par les conseillers municipaux élus, était présent parmi les manifestants armés de panneaux aux messages explicites. Une présence symbolique et sans prise de parole, pour un premier magistrat déterminé à ne pas faire l’impasse sur l’apport financier généré par la mise en service de cette « Zone de Développement Eolien ». Projet que la majorité des délégués de la communauté de Communes du Chalabrais n'a pas accepté, à l’issue d'un vote en assemblée générale. La demande de compétence pour la gestion des énergies renouvelables a ainsi été mise en minorité, car elle sous-entendait la création de cette ZDE à l'échelon cantonal. Pour l’heure donc, seules les communes de Sonnac et Corbières restent favorables à l’installation de ce parc éolien.  

    Au terme de son intervention, Jean-Louis Patisson rappelait que l’action du « Cri du Vent » ne se résume pas une opposition aux énergies renouvelables mais est essentiellement une réaction face aux initiatives d’industriels issus du domaine privé, ERDF n’étant en aucun cas maîtresse d’ouvrage. Il invitait ensuite les manifestants à rejoindre le chef-lieu de canton, en cortège, encadré par la gendarmerie nationale et ouvert par les élus du Val d’Ambronne, Yvette Canet (Gueytes et Labastide), Monique le Minez (Peyrefitte du Razès) et Gérard Joulia (Courtauly) en tête. Dans un climat bon enfant, près de 180 personnes ont investi la départementale 16 afin de rallier Chalabre et son marché, avant une halte finale sur le Cours d’Aguesseau, face à l’Office de Tourisme du Quercorb.

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    Jean-Louis Patisson et Jean-Luc Bénet ont invité les membres du Cri du Vent à redoubler de vigilance.

    Une dernière intervention de Jean-Louis Patisson et Jean-Luc Bénet clôturait cette journée de contestation, qui met plus que jamais en lumière la complexité de la situation : quelles sources d’énergie pour le futur ? Faudra-t-il prendre le risque d’industrialiser les campagnes et leur faire perdre du même coup toute leur authenticité ? Samedi en Val d’Ambronne et Kercorb, le front du refus a forci, et l’éolien n’a pas échappé au vent des critiques.   

  • C’était hier : Bilan positif pour la maison intercommunale du tourisme

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du samedi 4 septembre 2004.

    La saison estivale s’achève et un mois et demi après son ouverture, voici le temps d’un premier bilan pour la Maison intercommunale du tourisme (MIT). Portée par la communauté de communes du Chalabrais qui en assure l’aménagement et la gestion avec plus de 1 500 visiteurs depuis le 15 juillet, elle s’affirme déjà comme le lieu incontournable du tourisme local. Les touristes reçus sont pour plus des un quart de nationalité française tandis que les Anglais représentent la moitié de la population étrangère. Ils trouvent au-delà d’une information générale sur le Quercorb et les territoires voisins, une réponse rapide et personnalisée pour organiser au mieux leur séjour. La MIT met en relation ses visiteurs avec le réseau de prestataires touristiques fédérés autour du Pays d’Accueil touristique du Quercorb pour l’hébergement, la restauration et les activités de loisirs : « On nous demande parfois de proposer un programme de vacances » explique Sébastien Erpelding employé à la Maison intercommunale du tourisme.

    La réalisation d’un petit fascicule « Bienvenue en Quercorb » présentant pour les mois d’été, les animations et fêtes de villages, a contribué à faire de ce lieu un passage obligé pour informer et s’informer des manifestations organisées dans et autour du canton. Seul espace public ouvert en été, le samedi et dimanche, la Maison intercommunale du tourisme a dû faire face à des demandes parfois étrangères à sa vocation première.

    Du groupe de scouts qui arrive à 19 h à la recherche d’un endroit où dormir, à l’Allemand qui n’ose pas appeler le garagiste par crainte de ne pas s’expliquer, les missions sociales et humaines dévolues aux employés ne sont pas pour leur déplaire : « A nous de répondre au mieux et de faire de cette maison un lieu où les gens se sentent bien » conclut Alexandre Madrènes qui travaille en équipe avec Sébastien à la MIT.

    Les premiers retours semblent montrer que le pari est réussi et que la présence d’un tel espace de rencontres et d’échanges, répond à une demande des touristes et de la population plus généralement. La MIT met à disposition des associations sa salle, lorsque celles-ci souhaitent se réunir et débattre de projets d’animation locale. Alexandre et Sébastien vont maintenant préparer la prochaine saison touristique : en octobre, la participation au salon VTT du Roc d’Azur à Fréjus, puis au salon international du tourisme de Toulouse début 2005.

    La demande de classement de la MIT en office de tourisme une étoile, l’inscrira définitivement dans le réseau départemental et national des offices de tourisme et concrétisera les efforts de la communauté de communes en matière de développement touristique.

    Inauguration de la maison du Tourisme Juillet 2004

    maison intercommunale du tourisme

    Intervention de Lucien Clergue, président de la Communauté de Communes du Chalabrais

    (photos archives juillet 2004).

    maison intercommunale du tourisme

    Le ruban inaugural est coupé. De gauche à droite : Maurice Aragou, Pierre Bardiès, Marcel Martinez (conseillers généraux), Sébastien Erpelding, Raymond Courrière (sénateur), Lucien Clergue (président CCC), Roger Rosich (conseiller général), Jean-Paul Dupré (député-maire), Alexandre Madrènes, Jacques Laffont (maire de Montjardin).

    maison intercommunale du tourisme