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C'était hier - Page 459

  • C’était hier : Les fins gourmets avaient rendez-vous à Montjardin

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du dimanche 20 juin 1999.

    montjardin fêteLes maîtres de la braise (photos archives, juin 1999).

    Les Montjardinois savent recevoir et ils l’ont encore prouvé, à l’occasion de leur fête locale annuelle. Investie par une équipe de joyeux drilles, la localité a très vite pris des airs de fête sous un ciel serein et clément. Avant de prendre la piste de danse d’assaut, les Montjardinois et leurs nombreux invités ont pris le temps de déguster un modèle de « mounjetado », sorti tout droit des « toupines » de Maryse Rousé. Sollicitée par le comité des fêtes et son président Francis Routelous, Maryse n’a pas hésité à rallumer les fourneaux de l’ami Vincent, empêché par des obligations moins culinaires.

    montjardin fête

    Quelques couennes accompagnées de haricots ayant mijoté le temps qu’il faut mais pas moins, il n’en fallait pas plus pour émoustiller les papilles de gastronomes exigeants et totalement comblés au final. Il faut dire que les talents de Maryse sont reconnus et appréciés au-delà même des frontières du Chalabrais, les habitués de la fête de Villefort ne démentiront pas. Tard dans la nuit, les joyeux flonflons de la fête résonnaient encore dans la vallée du Chalabreil, peu de temps auparavant Jean Guichou vainqueur du gros lot de la tombola du comité, était reparti avec un superbe téléviseur sous le bras. Félicitations à tous, à Francis Routelous, à son sympathique comité, et rendez-vous en l’An 2000.

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  • C’était hier : Les jeunes coureurs de fond s’illustrent dans les vignes

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du vendredi 18 juin 1999.

    foulées du kercorbMichel, Claude, Nicolas et Nicolas ont trusté les podiums (photo archives, juin 1999).

    L’endurance des petits coureurs de fond chalabrois a été mise à rude épreuve dimanche matin à l’occasion du tout premier « Demi-fond de Villelongue », organisé par l’équipe du président Gilbert Prades. Sur un parcours vallonné et long de 2,5 km, les quatre jeunes représentants du Kercorb se sont parfaitement comportés au milieu des vignobles du Limouxin. Si tous en effet montent sur le podium, la palme revient à Claude Cnocquart, vainqueur de la course des plus de 10 ans, Nicolas Not quant à lui décroche une belle 3e place au finish.

    Chez les moins de 10 ans, Michel Dufour termine à la deuxième place et devance de très peu son petit frère Nicolas, auteur d’un retour époustouflant dans les derniers mètres. Toutes nos félicitations à ces athlètes en herbe, et à Jean-Paul Cnocquart leur dynamique manager.

    Après le cross de la Cité, Lavalette, St-Papoul et La Tramontane à Canet, nos champions se rendront le dimanche 27 juin prochain à Lézignan, où ils s’aligneront au départ de la 7e Escapade de la maison de retraite. Plus motivés que jamais, nos fondeurs devraient faire briller les couleurs du Kercorb sur les coteaux des Corbières.

  • C'était hier : Les Cyclos au pays de l’ours

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du vendredi 11 juin 1999.

    cyclo-vtt club du chalabraisRencontre insolite dans les rues d’Arreau (photos archives Juin 1999).

    A l’approche des grands rendez-vous cyclosportifs de l’été, les mordus de la petite reine (il en reste), sont partis parfaire leur condition physique sur les belles pentes pyrénéennes. Au terme d’un court périple en voiture et après une brève pointe de vitesse sur le célèbre circuit automobile du Comminges, le, peloton chalabrois faisait une halte sous la superbe halle de Montréjeau. Douze coups sonnaient au clocher octogonal de l’église Saint-Jean, l’heure pour nos cyclos d’enfiler ces seyantes tenues que d’aucun leur envient, et de fondre vers le confluent de la Neste d’Aure et de la Garonne, au pied des pics noyés dans la brume.

    Arrivé sans encombre dans les derniers mètres du col des Ares (797 m), le peloton chalabrois va allègrement enchaîner avec le col de Buret et ses 599 m, histoire d’huiler un peu les six belles mécaniques. Un rapide regard vers le pic du Cagire et commence alors la montée du redoutable col de Menté aux dénivelés fameux, et dont le nom est associé au grimpeur Luís Ocana, victime d’une chute terrible le 9 juillet 1971. Au terme d’une longue ascension dans l’humidité et la brume, les cyclos arrivent aux Fougères, le sommet n’est plus loin. Un dernier virage, une trouée dans l’épaisse forêt du Mourtis, et Maryse, Patrick, César, Roger, Jean-Christophe et Jean aperçoivent le gîte-auberge « La Soulan », où ils sont attendus pour la nuit. Chaleureusement accueillis par Thierry Vartère maître des lieux, les cyclistes du Kercorb vont pleinement récupérer de leurs efforts grâce aux talents culinaires de Valérie, sous le regard immortalisé de l’ourse Melba.

    cyclo-vtt club du chalabrais

    La nuit sera calme et réparatrice, mais au réveil c’est la déception, une forte pluie tambourine sur les mansardes. Après concertation et un solide petit déjeuner, les cyclos prennent congé de leurs hôtes, et entraînent de force leurs vélos sous la pluie, direction Saint-Béat, la vallée et la cathédrale de Saint-Bertrand-de-Comminges. L’espoir de gravir le Portillon, Peyresourde, Azet et Piau-Engaly s’éloigne, d’autant plus que de gros nuages noirs étouffent les cimes pyrénéennes. Un rapide coup d’œil sur la carte et Patrick, capitaine de route, suggère un retour par le canal de la Neste, direction Arreau où l’équipée engourdie va débouler aux environs de midi. Un dernier regard vers les premiers lacets de l’Aspin et tout le monde met pied à terre, balade terminée, perception de vêtements secs devant la maison du tourisme, et là, au cœur d’Arreau, capitale de la vallée d’Aure et terre d’Isabelle, la Dame des Quatre Vallées, les cyclos chalabrois auront une apparition collective. Eblouis peut-être par le premier rayon de soleil de la journée, nos amoureux de la petite reine verront la belle, à moins que ce ne fut son époux.

    Les C.C.C. ont laissé Arreau à son mystère, mais ils reviendront, c’est promis ! Pour le plaisir de remonter au Mourtis, afin de retrouver Valérie et Thierry, et pourquoi pas les « petits » de Melba.

    cyclo-vtt club du chalabrais

  • C'était hier : Les services du bureau de poste du Pont-Neuf révisent leurs gammes

    L'article mis en ligne avait été publié dans l'Indépendant, édition du dimanche 7 juin 2009. A la faveur de ce petit retour en arrière, il est regrettable de constater que la musique n'adoucit pas toujours les mœurs. Pour preuve, la petite affiche que les usagers du service public ont pu lire ce vendredi 7 juin sur la porte d'entrée du bureau de poste de Chalabre.

    la poste chalabre,luthes-paris

    (photo vendredi 7 juin 2019)

     

    la poste chalabre,luthes-parisRoland Fourcassa et le bureau du Pont-neuf se sont mis au diapason (photo archive juin 2009).

    Depuis plusieurs semaines, les usagers de la Poste amenés à pousser la porte du bureau du Pont-Neuf effectuent leurs opérations dans un espace où partition et métronome donnent la mesure. Grâce au prêt effectué par la société spécialisée « Luthès-Paris », dont les ateliers se trouvent dans l’ancienne gare de Chalabre, le public peut admirer de magnifiques instruments de musique, exposés jusqu’à la fin du mois de juillet.

    Remis au niveau de tous les standards de qualité attendue par la clientèle, le bureau récemment rénové renvoie vers un univers musical où se côtoient violons, altos, violoncelles et contrebasse. Eléments de base du quatuor, ces instruments à cordes importés de Chine sont réalisés en matériau de qualité et présentent une finition irréprochable. La poste de Chalabre partenaire de cette exposition de qualité invite la population à venir découvrir de véritables oeuvres d’art, et effectuer ainsi un voyage virtuel vers Crémone, berceau de Antonio Stradivari et Andrea Guarneri, maîtres luthiers.

    Dans la perspective d’une fête de la musique annoncée, Roland Fourcassa s’est spontanément converti en « conseiller es quatuor », accueillant et informant avec la gentillesse et la compétence qui le caractérisent une moyenne quotidienne de 150 usagers.