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C'était hier - Page 462

  • C’était hier : Badaluc XXVI n’a rien fait pour sauver sa tête

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du jeudi 21 avril 1994.

    badaluc xxviAimé à la manœuvre, Badaluc était confiant (photos archives avril 1994).

    Reçu avec tous les honneurs dus à son rang, le prince du Carnaval 1994 a accumulé les erreurs au cours de sa visite en Kercorb. Enveloppé dans les flammes infernales, Badaluc 26e de la lignée a emporté avec lui une multitude de promesses, faites la veille devant une population chalabroise séduite par ce touriste nonchalant et porteur de bonnes nouvelles.

    L’OPVC avait pourtant mis les petits plats dans les grands, et la réception d’un invité de marque sous la halle de la cité chalabroise offrait aux écoliers du groupe Louis-Pergaud, l’occasion de régaler l’auditoire avec la Danse de l’ours, En ligno toutis en roun, et une pointe d’exotisme grâce au Pays des cocotiers.

    badaluc xxvi

    Leur chant de carnaval composé pour certains couplets par les enfants eux-mêmes permit une transition facile, la chorale Eissalabra interprétait alors Badaluc est de retour, sur des paroles d‘Edouard Garcia.

    En soirée, le tour de Fécos assuré par une fringante formation de l’OPVC a emmené une multitude de masques sur un tour de ville balayé par un vent froid, humide, et désireux de prendre part à la fête. Les artisans de nouveau succès carnavalesque serait trop nombreux à citer, nous demanderons à Sophie, Richard, Edouard, Yvon, les figures de proue en quelque sorte, de transmettre nos plus vives félicitations à toutes celles et tous ceux qui brûlent de remettre cela l’année prochaine. Badaluc XXVI n’est plus, vive Badaluc XXVII !

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    L'aubade de l'OPVC au Café Tournois

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    Un tribunal de bric et de broc

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    Un gâteau en souvenir de feu Badaluc XXVI

  • C’était hier : Trophée Véloland de vétathlon, c'est dimanche

    L’article qui suit avait été publié dans l’Indépendant, édition du vendredi 16 avril 1999.

    cyclo-vtt-club du chalabraisLes cyclos chalabrois sont fins prêts et espèrent accueillir de nombreux vététistes (photos archives avril 1999).

    Après Cavanac et Limoux, Chalabre accueillera ce dimanche 18 avril les concurrents de la 3e édition du trophée Véloland de vétathlon. Organisateurs de cette compétition pour deuxième année consécutive, les cyclos du président Francis Amouroux, espèrent bénéficier du concours du plus grand nombre de vététistes et croisent les doigts afin que le soleil soit cette année de la partie.

    Ce grand rendez-vous pour lequel le Cyclo VTT club du Chalabrais s’est investi depuis plusieurs semaines devrait réunir en Kercorb de nombreux adeptes du vélo tout terrain. Ouverte à tous, cette compétition se déroulera en deux parties : les concurrents réunis sous les ordres du starter sur le terrain Legrand auront dans un premier temps à parcourir une distance de 5,3 km en course à pied, à l’arrivée de laquelle ils enchaîneront un parcours de 18 km en VTT. Un premier fléchage dans les rues chalabroises dirigera les compétiteurs jusqu’au gymnase où ils sont attendus pour retirer leur dossard, avant de rejoindre le parc à vélos.

    Cette grande journée placée sous le signe du sport et de la convivialité se déroulera selon le programme suivant : à 9 h, départ de la course des minimes, 10 h départ des catégories cadets, juniors, seniors, vétérans et masters. L’annonce des résultats et la remise des récompenses aura lieu à 13 h.

    cyclo-vtt-club du chalabraisRassemblés autour de Patrick Rault et Francis Amouroux, les deux chevilles ouvrières de ce challenge, les C.C.C. espèrent avoir tout mis en oeuvre afin que les vététistes puissent satisfaire leur passion dans les meilleures conditions possibles. De plus, ces derniers auront le loisir de voir évoluer un jeune champion qui excelle dans une discipline encore peu connue mais qui devrait rapidement séduire les adeptes du deux-roues tout terrain.

    cyclo-vtt-club du chalabraisSociétaire du club « Vélo Trial Labège », Rémi Gillet possède du haut de ses 14 ans, un palmarès digne d’éloges. Champion du Trophée Midi-Pyrénées en national 2 pour la saison 1997-98, Rémi Gillet effectuera dimanche à Chalabre, des démonstrations de vélo trial aux abords du champ Legrand.

    Rendez-vous dimanche 18 avril pour un nouveau challenge sportif qui ne doit pas faire oublier le but premier qui anime les C.C.C. : faire découvrir la beauté des sites du Pays de Kercorb.        

  • Il y a cinquante ans, Lolo Mazon disparaissait

    Le jeudi 6 février 1969, Louis Mazon s’éteignait à Carcassonne, emporté par la maladie à l'âge de 47 ans. Les sportifs qui évoluent aujourd’hui dans l’enceinte qui porte son nom, n’ignorent rien de la brillante carrière de Lolo Mazon, qui aura vécu pour le rugby et par le rugby. Né le 21 juillet 1921 à Montluel (Ain), il avait découvert Chalabre au milieu des années 1930, aux côtés de ses parents, Maurice et Claudia, et de son frère Jean, qui avait trouvé un emploi d’électricien aux Etablissements Canat.

    lolo mazon

    François Sanchez, Lolo Mazon, François Lopez, M. Bouichou dit Gobelet

    (Photos Maurice Mazon)

    Licencié à l’US Chalabre dès l’âge de 14 ans, puis au CACO d’Espéraza et à l’ASC XV, il passera au jeu à XIII après la guerre, pour connaître les joies des grandes victoires et les plus beaux titres de gloire sportive. Champion de France, vainqueur de la Coupe, Champion du Monde avec quatorze sélections sous le maillot tricolore, Lolo Mazon fut de la tournée que fit en Australie l’équipe de France, lors de la saison 1951-1952, et qui reste fameuse dans les annales du jeu à XIII. Une carrière sportive qu’il terminera comme entraîneur du RC Narbonne puis de Lavelanet et enfin du XIII Catalan.

    lolo mazon

    Pourtant, avant de briller ballon en main, Lolo Mazon avait été contraint de prendre ses marques dans une France occupée. Envoyé aux « chantiers de jeunesse » de novembre 1941 à juin 1942 (photo ci-dessus), il sera ensuite, comme la plupart des garçons de sa classe, requis pour le STO (service du travail obligatoire), et envoyé en Allemagne, à Schweinfurt, pour travailler dans les usines du reich hitlérien. Sa déportation durera de mars à septembre 1943, date à laquelle il réussira à fausser compagnie à ses geôliers. Dès son retour, il rejoindra les maquisards de Picaussel, avec son ami Henri Moutou. Commencera pour lui et ses compagnons une existence d’incertitude, ils sont traqués autant par leurs compatriotes que par les nazis. Lolo Mazon vouera une haine farouche envers l’occupant, après avoir vu l’un de ses camarades, Auguste Cathala, atrocement mutilé et assassiné par les nazis, à la ferme du Roudié (23 mai 1944).

    Une autre vie s’offrira à lui après la guerre, Lolo Mazon renouera bien sûr avec le ballon ovale, puis il fondera une famille et épousera Simone Mas, avec laquelle ils auront une fille, Anne-Marie. Lolo Mazon repose au cimetière de La Conte à Carcassonne.

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    Avec les copains des chantiers de jeunesse

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    Maquis de Picaussel, Maurice et Lolo Mazon

    lolo mazon

    Les bonheurs de la vie civile

  • Un jour, deux images

    C’est le tout début des années 1960, et ce jour-là à Couiza, l’US Chalabre XV est représentée par sa formation Minimes, laquelle arbore un superbe maillot à chevron.

    us chalabre xvDe gauche à droite, debout : André Ayral, Robert Galaup, Jean-Paul Castella, Christian Conte, Jean-Pierre Huillet, Edmond Marty (dirigeant). Accroupis : Michel Raynaud, Max Marty, Christian Laffont, Michel Garros. (photos collection Simone Raynaud)

    A quelques jours d’intervalle, les jeunes représentants chalabrois se retrouvent sur la pelouse des Chapeliers à Espéraza.

    us chalabre xvDe gauche à droite, debout : André Ayral, Robert Galaup, Christian Sicre, Christian Conte. Accroupis : Michel Raynaud, Freddy Marty, Max Marty, Christian Laffont. Le petit supporter s’appelle Jean-Georges Boyer.