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C'était hier - Page 457

  • C'était hier : Un rendez-vous « Chaman » à l'office de tourisme

    L'article mis en ligne avait été publié dans l'Indépendant, édition du vendredi 24 juillet 2009.

    office de tourisme du quercorb,christian wallon,eliane ventenat
    Jean-Marc Bérard, Christian Wallon et Eliane Ventenat, unis par une belle complicité
    (Photos archives, Juillet 2009).

    Mercredi 15 juillet se tenait un vernissage pas comme les autres à l’Office de Tourisme Intercommunal du Quercorb. Trois artistes rassemblés autour d’un thème commun ont proposé à leurs invités une incursion dans l’univers des forces sacrées.

    Le premier contact est sculptural et totémique. Jean-Marc Bérard récupère du bois flotté et crée ses masques, puis leur donne vie sur des parcours artistiques dans la nature. La vidéo réalisée par Christian Wallon a été présentée pour l’occasion, révélant des visages fort expressifs qui jouent en rythme et fanfaronnent dans le jardin extraordinaire de Lieurac en Ariège. Ses photos toutes en textures mêlent personnages et projections lumineuses, le visiteur transite ainsi entre réalisme et imaginaire. Eliane Ventenat a choisi des ocres naturelles et ses tableaux de peinture et collages témoignent de son intérêt pour l’art rupestre ou aborigène.

    L’intérêt partagé pour le chamanisme s’exprime donc avec vivacité et humour sur le cours d’Aguesseau, tel un bol d’air et d’espace à déguster jusqu’au 2 août.

  • C'était hier : Un vautour fauve se pose dans le quartier du Moulin

    L'article mis en ligne avait été publié dans l'Indépendant, édition du samedi 25 juillet 2009.

    vautour fauve,santiago martinezLes pieds dans l’Hers, Santiago Martinez est parvenu à calmer et à maîtriser le grand rapace (Photos archives, Juillet 2009).

    Le calme qui règne en juillet sur les cours était perturbé tout récemment par l’irruption d’un vautour fauve, contraint à un atterrissage forcé entre les platanes du cours Colbert. Tel l’albatros de Baudelaire, que des ailes de géant empêchent de marcher, le voyageur ailé aura toutes les peines du monde à repartir, ce qu’il réussira pourtant, avant de s’échouer quelques centaines de mètres plus loin, dans le vieux quartier du Moulin. Aussitôt alerté, le centre de secours Jean Cabanier dépêchait sur place Santiago Martinez, chargé de récupérer le volatile.

    vautour fauve,santiago martinez

    Malgré un état de faiblesse apparent, le rapace parvenait à se frayer en petites foulées un chemin vers les jardins potager de la Bâtisse, avant de plonger dans l’Hers où une insolite confrontation tournera à l’avantage de « Santi ». A la demande du Codis, l’animal non bagué était alors acheminé vers la caserne des pompiers de Lézignan-Corbières. C’est là que Santiago Martinez prenait congé d’une prise encombrante, qu’il remettait à un responsable de la Ligue de Protection des Oiseaux basée Ecluse de Mandirac à Narbonne.    

    vautour fauve,santiago martinezAprès informations collectées auprès des responsables audois de la LPO, l’animal qui semblait saigner du bec lors de sa capture venait en fait de participer à une curée et était donc rassasié. Autre explication avancée par la LPO, ce genre de rapace incapable de battre longtemps des ailes aura ensuite été surpris par un orage, puis incapable d’évoluer normalement en raison d’un plumage abondamment mouillé. Voilà qui expliquerait son arrivée sur les boulevards chalabrois, plutôt habitués à héberger rouges-gorges et autres moineaux.

    Perturbé par le stress de la capture, le grand oiseau dont la présence est fréquente dans les montagnes audoises a pu tranquillement reprendre ses esprits, puis son envol, afin de retrouver ses congénères et son milieu. L’occasion de saluer la polyvalence de nos sapeurs-pompiers et de remercier Santiago Martinez pour son esprit d’initiative, tant il est vrai qu’un tête-à-tête avec un vautour fauve est loin d’être ordinaire.

  • C’était Hier : « Poupou » et le « Grand fusil » accueillis à l’hôtel de France

    En ce dimanche 21 juillet, à l’heure où les coureurs du Tour de France s’apprêtent à quitter la cité blanquetière, un petit retour en arrière, par le biais d’un article publié dans l’Indépendant, édition du samedi 28 juillet 2001.

    tour de france 2001,hôtel de franceRaymond Poulidor et Raphaël Geminiani aux côtés de Thomas Cuaresma et des Festejaïres del Cazal (photo archives juillet 2001).

    Les Chalabrois gardent tous en mémoire le fameux épisode qui se déroula sur les marches de l’hôtel de France, lors du passage du Tour de France 1961. C’était le 10 juillet, et l’étape Perpignan-Toulouse passait par Chalabre. A Robert Chapatte qui se présentait en demandant si une table était libre, Barthélémy Guilhem maître des lieux envoya « promener » l’ancien champion et journaliste aujourd’hui disparu, en des termes peu accueillants : « Chapatte o pas Chapatte, chaparàs pas ! ». Parce que les cuisines étaient fermées, et que « Bartòla » ne faisait aucune exception, jamais.

    Le vendredi 20 juillet dernier, le Tour ou plutôt la caravane faisait à nouveau escale en Kercorb à l’occasion de l’étape Perpignan-Ax-Bonascre, mais le scénario aura été totalement différent. Avec l’entrée de Raphaël Geminiani et Raymond Poulidor, les salons de l’hôtel de France auront connu l’ambiance des grands jours, d’autant que par le plus pur des hasards, les Festejaïres del Cazal se trouvaient là, avec leurs instruments de musique. Invités à se joindre à la fête, « Poupou » et le « Grand fusil » se sont très gentiment prêtés au jeu, s’accordant un petit intermède musical offert par les solistes de l’OPVC trop heureux de soigner leurs partitions pour deux sympathiques champions. Et en refermant le livre d’or, Didier et Marielle Limouzy, lointains successeurs de Barthélémy Guilhem, tenaient leur cadeau d’anniversaire, un an après la réouverture de l’établissement. A la nuit tombée, les Festejaïres quittaient l’hôtel pour le Cazal, au petit jour, « Poupou », « Gem » et l’équipe partenaire du maillot jaune regagnaient les hauteurs pyrénéennes et le peloton.

  • C'était hier : Ils ont joué à cache-cache avec l’Aneto

    L'article mis en ligne avait été publié dans l'Indépendant, édition du vendredi 16 juillet 2004.

    anetoUn dernier regard vers l’inaccessible Aneto, depuis le port de Venasque (photos archives juillet 2004).

    Les randonneurs du Kercorb grisés par les premières chaleurs de juillet n’avaient pas hésité une seconde lorsque l’idée de gravir les 3404 mètres de l’Aneto leur fut proposée. La confection du paquetage n’étant qu’une simple formalité, il suffisait alors de prendre la route des Hautes-Pyrénées et de mettre le cap sur l’Hospice de France via Luchon.

    A pied d’œuvre au douzième coup de midi, il était décidé de prendre de l’altitude au plus vite, après l’indispensable revue de détail. Le premier torrent franchi à 1385 m donnait aux sept marcheurs l’occasion d’essuyer le premier orage de l’après-midi. Sereine sous l’éclaircie, la cordée s’élèvera à travers les lacets menant à la cabane de l’Homme, pour atteindre le refuge de Vénasque perché à 2240m.

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    Une pause devant le refuge de Venasque

    Accueillis par le chat de la maison venu en éclaireur et par le sourire d’Emma la maîtresse des lieux, les marcheurs vont souffler un moment devant le bleu profond d’un lac sur lequel flottent encore les derniers blocs de glace de l’hiver 2003.

    anetoEncore un effort et l’altimètre de Raymond affiche 2450 m, avec en prime une vue imprenable depuis l’échancrure du Port de Vénasque où l’équipe chalabroise découvre une vue grandiose sur le massif de la Maladetta. En contrebas, la cascade « del Aiguallut » déverse des trombes d’eau vers un Trou du Toro qui conserve tout son mystère, le tout à quelques mètres du refuge de la Rencluse où les Chalabrois sont attendus pour la nuit.

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    Au sec et au chaud dans le refuge de la Rencluse

    Précédant un soleil qui finalement ne se lèvera pas, les lampes frontales sont de sortie dès 5 h du matin, elles mêmes précédées par une pluie discontinue qui va ruiner les espoirs de nos randonneurs.

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    Chaussés de leurs crampons et enveloppés dans des ponchos passablement gênants, ils devront déclarer forfait dans une brume compacte, après trois heures de marche et à quelques mètres seulement du Portillon Supérieur (2870m). Le retour au refuge ne laissera qu’une seule alternative, la sieste, comme au bon vieux temps des colonies de vacances. Au troisième jour d’une météo définitivement morose, Damien, Denis, Jean, Michel, Raymond, Yves et Christian vont abandonner l’idée de trinquer sur le toit des Pyrénées. En promettant de revenir au plus vite, histoire de régler une bonne fois leur pas sur le pas de Mahomet. La cordée chalabroise repassera par le refuge de Venasque, pour prendre congé de Emma et de son chat, autour d’une bonne tartiflette, avant d’abandonner la montagne à ses brumes.

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