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Education - Page 15

  • Les enfants de la crèche à l’école du bon goût

    crèche vanille et chocolat,le fournil de chalabre,caroline serranoTout savoir sur les cookies avec Caroline Serrano, au coeur du Fournil de Chalabre.

    Dans le cadre de la 33e édition de la Semaine nationale du goût, les petits pensionnaires de la crèche Vanille et Chocolat étaient invités à mettre leurs papilles en éveil. Etablie autour du goût et de la gastronomie, cette expérience renouvelée chaque année a pour objectif d’éduquer les enfants aux différentes saveurs. Ainsi les professionnelles de la crèche ont proposé à leurs protégés un atelier autour de saveurs variant entre sucré, salé, amer, acide. Les petits se sont prêtés assez facilement au jeu, avec des réactions plutôt amusantes.

    Dans le prolongement de cette sensibilisation à la découverte du goût et du bien manger, une visite à la boulangerie Le Fournil de Chalabre sur le cours Colbert était organisée, où chacun a pu participer à la fabrication de cookies, sous les conseils avertis de Caroline Serrano. Egalement au programme, un atelier cuisine avec Joëlle Peroni, alias « Mamie Nouchou », qui continue à être présente sur la structure de la rue Saint-Pierre, tous les matins du jeudi.

    A l’évidence, une semaine gustative bien remplie pour les bambins de Vanille et Chocolat, au gré d’expériences qui ont bien sûr permis aux élèves de découvrir des saveurs, mais aussi des savoir-faire pouvant être fédérateurs de vocations pour l’avenir.

    Les professionnelles de la crèche souhaitent remercier Caroline, Julien et tout le personnel de la boulangerie pour leur accueil. Sans oublier « Mamie Nouchou », pour sa participation active et assidue auprès des enfants.

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    Les enfants ont partagé un bel intermède beurre-farine aux côtés de Caroline Serrano (au 2e plan) et Céline Amiel

  • C'était hier : « Un nom, une vie », un projet sur les traces des Poilus

    L’article mis en ligne avait paru dans l’Indépendant, édition du lundi 12 novembre 2007.

    collège antoine-pons,hélène cortèsAux côtés de Yannick Callat (principal) et d'Hélène Cortès (professeur), les élèves du collège Antoine-Pons se sont recueillis sur les tombes du carré militaire (Photo archives, Novembre 2007).

    Dans le cadre d’un projet pédagogique initié par Hélène Cortès, professeur d’histoire et géographie, intitulé « Un nom, une vie », les élèves du collège Antoine-Pons ont entrepris un travail de mémoire sur les Chalabrois tombés au front lors du premier conflit mondial. L’objectif de ce travail interdisciplinaire est de rendre une vie aux nombreux noms gravés    sur le monument aux Morts réalisé en 1923 par le sculpteur Jean Magrou.

    Les élèves ont ainsi été amenés à répondre à nombre de questions qui leur permettront de savoir par exemple qui était Antoine Sérié, mort dans la Somme, le 4 septembre 1916 à l’âge de 28 ans ? Quelle était sa situation familiale lorsqu’il a été appelé au front ? Quel était son travail ?

    Et si c’était un aïeul ?     Certains élèves dont la famille réside depuis plusieurs générations dans le canton, ont choisi des hommes portant leur patronyme, peut-être retraceront-ils ainsi une page familiale oubliée. D’autres élèves ont été attirés par un prénom, ou encore la consonance d’un nom. A l’issue de ces recherches, le nom sera associé à un visage afin de perpétuer chez les élèves le souvenir des sacrifices consentis aux côtés de leurs milliers de compagnons d’infortune, par les Poilus de la cité chalabroise.

    collège antoine-pons,hélène cortès

    Août 1934

  • C’était hier : Le collège Antoine-Pons se dote d’une nouvelle section

    L’article mis en ligne avait paru dans l’Indépendant, édition du lundi 5 novembre 2007.

    collège antoine-ponsLa course d’orientation est une discipline de plus en plus prisée par les collégiens (photo archives, octobre 2007).

    Le collège Antoine-Pons s’apprête à fêter trente années d’existence et vient de s’offrir un premier cadeau d’anniversaire avec la création d’une section « Sport-Nature ». Le projet présenté par Monique et Patrick Rault, professeurs d’EPS et de SVT, a obtenu l’aval de Yannick Callat, principal de l’établissement qui a encouragé à une rapide mise en place de l’activité. L’objectif de cette nouvelle section est de permettre la pratique approfondie des activités physiques de pleine nature, déjà abordées au sein de l’association sportive de l’établissement (UNSS), associée à un travail d’étude sur l’environnement.

    Pour l’année scolaire en cours, deux points forts seront porteurs d’un projet auquel de nombreux parents et élèves ont souhaité adhérer. Le lac de la Ganguise en Lauragais servira de cadre à la pratique de la voile et de la planche à voile, avec en parallèle un travail de recherche sur la construction du barrage, l’aménagement du lac, son remplissage, son impact sur l’environnement, son exploitation touristique,… Une deuxième activité sera axée sur la course d’orientation, discipline de plus en plus prisée par des collégiens qui auront la possibilité de participer à des compétitions de la Fédération française de CO. Entraînements et courses diverses sont au programme, avec initiation à l’utilisation de la boussole et maîtrise de la topographie. Dans le même temps, les potaches seront invités à mener une étude du milieu naturel (végétation, faune, flore) sur les trois sites permanents de course d’orientation de l’Aude, à savoir la forêt de Callong-Miralles sur le Plateau de Sault, le lac d’Arques et la pinède de Lézignan-Corbières.

    Il est permis d’imaginer que les élèves ayant intégré cette section devront faire preuve d’une organisation certaine, afin d’assumer tous leurs engagements. Le travail sera évalué et une note sera prise compte sur leur bulletin trimestriel, Monique et Patrick Rault examinant la possibilité d’inscrire cette option au brevet des collèges.           

  • De l’école Louis-Pergaud, jusqu'à l'astre rouge

    L’information a été publiée ces dernières semaines dans les pages de la presse nationale, et notamment celles du journal Le Monde (2022 mercredi 21 septembre Météorides sur Mars.pdf), des météorides (petits objets spatiaux pouvant créer des météorites) sont tombés à la surface de la planète Mars. Cette nouvelle, dont la primeur pourrait sembler réservée à ceux que l’activité martienne passionne, renvoie vers l’année 2018, lorsque la sonde de la Nasa « Insight » reprenait le flambeau, succédant aux sondes Viking (1976) et Mars 96. Objectif de la mission, écouter battre le coeur de Mars, et déterminer de manière précise la structure interne de la planète rouge.     

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     Illustration de la sonde Insight et du sismomètre SEIS (à droite) posés sur le sol de Mars

    © David Ducros

    Après son lancement le 5 mai 2018 de Californie, et un voyage de six mois et demi dans l'obscurité profonde de l’espace, la sonde InSight atteignait son objectif et se posait sans encombre sur un désert planétaire le 26 novembre. Avec pour principal instrument à son bord, « SEIS » (Seismic Experiment for Interior Structures), un sismomètre unique, mis au point par le CNES à Toulouse. Un outil aussi perfectionné que résistant, dont les mécanismes délicats, auront permis d'enregistrer pour la première fois l'activité sismique sur Mars.

    Comme il le précise dans l’article du journal Le Monde, Raphaël Garcia (photo ci-dessous), géophysicien professeur à l’Institut supérieur de l’aéronautique et de l’espace (ISAE Toulouse), et premier auteur de l'étude, «  le sismomètre a non seulement perçu les ondes sismiques liées aux collisions, mais aussi les ondes acoustiques produites par l’arrivée des météorides dans la ténue atmosphère martienne ». C’est ainsi qu’une équipe est parvenue à localiser les cratères générés par quatre impacts de météorites tombés à la surface de la planète rouge.

    cnes,raphaël garcia,insight

    © Mars Odyssey, web-documentaire étudiant du master Journalisme et Médias Numériques de Metz

    C’est ici qu’un retour vers la planète Terre s’impose, et plus précisément jusqu‘à la cour de récréation de l’école Louis-Pergaud, où Raphaël Garcia, fils de Claude et Eve, et petit-fils de Encarnación et Francisco, joue alors qu’il est en classe de maternelle. Empêché par les acacias aujourd’hui disparus, le regard du petit Raphaël ne se porte peut-être pas encore vers l’immensité de la voûte céleste. Mais il est agréable d’imaginer une feuille de papier, des crayons de couleurs, et un petit garçon dessinant sans le savoir, une orbite elliptique passant à la verticale d'Utrera l'Andalouse, du Hameau du Cazal, de la Guinette Haute, avant de filer vers la Planète Rouge.

    Année 1980-1981, école maternelle grande section

    Classe de Mme Jacqueline Roquefort

    cnes,raphaël garcia,insight

    De gauche à droite, assis 1er rang, Jérôme Hernandez, Christophe Wojtezack. Assis 2e rang, Séverine Plantié, Valérie Delgado, Delphine Cañas Viñuela, Jean-François Avargues, Frédéric Canal. Debout, Stéphanie Lacko, Jean-Pierre Claverie, Raphaël Garcia, Gérald Mourareau, David Canal, Dominique Martinez, Sylvie Laffont.   

    Plus d’informations sur cette mission :

    https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/mars-impacts-meteorites-mars-ont-ete-enregistres-premiere-fois-100822/

    n.b : De la vie sur Mars ? Hier jeudi 27 octobre, sur la chaîne Youtube de l'agence spatiale américaine, la NASA devait annoncer une « découverte majeure » sur la planète. L'agence explique comment ces nouvelles révélations sont « basées sur les observations du module d'atterrissage InSight Mars et par la mission Mars Reconnaissance Orbiter (MRO) ».