L'article mis en ligne avait été publié dans l'Indépendant, édition du dimanche 6 mars 2011.
Tout le plaisir de chanter Brassens (Photos archives, Février 2011).
« Georges Brassens nous quittait il y a bientôt trente ans, bientôt trente ans qu’il n’est pas mort ». A la faveur d’une prestation inédite sur la scène du théâtre municipal, le « Christophe Roncalli Quartet » a rendu un nouvel hommage au grand Georges, grâce à une interprétation de textes connus ou moins connus, sur des sonorités swing manouche.
Deux guitares, une contrebasse et une voix ont invité un parterre d’inconditionnels pour une promenade dans l’univers du poète sétois. Accompagné par Eric Robert à la contrebasse, Christophe Acco et François Baudemont à la guitare, Christophe Roncalli est revenu au pays en compagnie de musiciens à l’écart des modes, qui ont entretenu avec une virtuosité rare, la flamme du swing manouche. Le talent manifeste dont font preuve ces quatre artistes n’aurait pas été dénié par « l’ours » de Sète, ni par Django Reinhart, considéré comme « le pape du son manouche, ceux qui perpétuent son art étant ses évêques ».
Au final, une remarquable prestation qui a également permis à Christophe Roncalli de présenter quelques textes de sa composition. Tels que « La fanfare de mon père », évocation d’un passé si peu lointain, quand Gérard fédérait une équipe d’amis musiciens, dont la qualité première était de répondre à l’appel avant même d’avoir reçu la convocation.
Un grand merci à l’association de sauvegarde du patrimoine artistique en Kercorb et son président Serge Fournié (Aspaak), organisatrice de cette soirée. Rendez-vous est pris à présent pour le 19 mars à St Jean de Paracol, et une nouvelle prestation du « Christophe Roncalli Quartet », à l’initiative du comité des fêtes de Rouvenac.
Très vite une trentaine d’enfants vont régulièrement se retrouver au rez-de-chaussée de la mairie (actuel secrétariat) où Auguste Arnou s’évertue à leur transmettre sa passion pour la musique. Facile pour certains, hermétique pour d’autres, le dur apprentissage du solfège va en décourager plus d’un, si bien que les rangs s’éclaircissent devant la baguette improvisée mais néanmoins experte de M. Arnou (photo). Quelques élèves réussiront à se familiariser avec les blanches, les noires et autres doubles croches, pour accéder à la récompense suprême, jouer d’un instrument de musique. Nos jeunes musiciens mettront alors leurs dons au service de la fête pour animer les bals, jusqu’à la guerre et l’interdiction de toute manifestation festive.
Parmi les musiciens se trouve Louis Amat, neveu de Marie-Jeanne Pons (photo, épouse d’Antoine Pons), laquelle intervient auprès de la brigade en soulevant un détail de taille : Philippou se trouve sur le territoire de l’Ariège, les gendarmes chalabrois sont donc intervenus sur un périmètre dont ils n’avaient pas la responsabilité. Plus grave, ils ont agit sans autorisation, celle que le commandant de brigade de Laroque d’Olmes dont dépend le secteur, était le seul habilité à délivrer. En deux temps trois mouvements l’affaire est réglée, l’incident est rangé au fond du sac à partitions et nos musiciens signeront leur premier contrat d’après-guerre à Mérial, puis Pomy, Rennes-le-Château, Coustaussa, et bien d’autres encore.


Comment naquit la boudègue ? Sophie Jacques-Serano raconte son apparition il y a bien longtemps… Comment une chèvre devint un instrument de musique, quel rôle jouèrent dans cette histoire une fée-mitoune, le petit Tistou et l’ours « Pèdescauç » ?