Aujourd'hui mercredi 23 janvier à 18 h, aura lieu salle du rez-de-chaussée de la mairie, l'assemblée générale annuelle de l'association pour la Rénovation de la Chapelle du Calvaire. Constitution d'un nouveau bureau, projets 2013, questions diverses. Un apéritif dinatoire clôturera la réunion.
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Association pour la rénovation de la chapelle du Calvaire
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La tradition du carnaval va-t-elle piquer du nez ?
Faute de relève, les bénévoles chargés du carnaval sont inquiets pour l'avenir de cette tradition. les jeunes sont appelés au secours.
Faut-il d'ores et déjà imaginer un printemps sans sa Majesté Carnaval ?
C'est la question qu'il faut se poser après la réunion organisée tout dernièrement en mairie, à la demande des sociétaires de l'O.P.V.C. A l'ordre du jour, la mise en place du protocole permettant de pourvoir à la réception de sa Majesté Badaluc, héritier d’une flamboyante lignée. Une responsabilité qui pourrait paraître simple routine, à ceci près que l'équipe en place, aujourd'hui diminuée par le "poids des ans", souhaite (depuis au moins un petit lustre), passer le témoin à ses cadets.
Successeurs espérés, mais qui pointent hélas aux abonnés absents, pour preuve la maigre participation à la rencontre programmée en ce samedi 12 janvier. Hormis la présence saluée de deux représentants du comité des fêtes, les ambassadeurs de sa sérénissime excellence Badaluc, auront attendu encore et en vain, l'arrivée d'une relève qui ne vient pas.
Des animations à sauver Qui pourrait ignorer que l'accueil de ce prince de l’éphémère, entraîne une succession d'initiatives, allant de son assemblage jusqu'aux pots de vin alloués aux magistrats, en passant par sa réception, son escorte en musique, la restauration de ses courtisans, la petite sauterie à l'attention des carnavaliers, ou encore les compromis avec les notables pensionnaires de l'hôtel de ville.
En ce deuxième samedi de l'année 2013, et face à un inquiétant constat d'échec, le coeur était loin d'être à la fête. Badaluc le 45e visitera-t-il cette année encore notre riante cité chalabroise ? Il est fort probable que la réponse soit bel et bien négative. Une mince lueur d'espoir demeure, puisque sous leur casquette de musiciens, les solistes de l'OPVC tiennent à préciser qu'ils se feront un plaisir de ressortir leurs partitions, au cas où un sursaut viendrait agiter la capitale du Kercorb. A l'image des colons filant vers l'ouest, il apparaît que les légataires de René, Gérard et Robert, ne tiendront plus très longtemps. A moins que la cavalerie ...
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Une nouvelle année de challenges pour « Il était une fois Chalabre »
Michel Brembilla s'apprête à présider sa 17e assemblée générale (photo Archives, Décembre 1995).
L’association « Il était une fois Chalabre » tiendra son assemblée générale annuelle samedi 26 janvier à 17 heures à la mairie, Cours Sully. A l’ordre du jour, présentation du bilan moral et financier, renouvellement du bureau, projets pour 2013. Il sera également l’heure d’apporter la dernière touche à un ouvrage appelé à paraître prochainement. Onzième d’une série lancée en 1995, le recueil sera mis sous presse à l’imprimerie du Noisetier à Lavelanet. Pour l’heure, « Il était une fois Chalabre » est très heureuse de présenter ses meilleurs voeux de santé et prospérité aux Chalabroises et aux Chalabrois.
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Aristide Peyronnie défie le temps qui passe
Aristide Peyronnie, six décennies d’expérience, acquise goutte à goutte.
Tout le monde ne se souvient peut-être pas de la mésaventure survenue en janvier 1996 à Aristide Peyronnie, venu tout droit de son Couserans natal afin d’exercer en Kercorb, la délicate charge de bouilleur ambulant. Ce mardi là, aux alentours de 4h du matin, Aristide avait réussi à sauver in-extremis son alambic encerclé par les eaux furieuses du Blau, avec l’aide de Villefortois, dévoués face à l’imminence de l’irréparable.
Expérience déplaisante certes, mais rangée au chapitre des anecdotes par notre « brulou de vi » qui en a vu d’autres, en 62 ans de carrière. Au service des bouilleurs de cru depuis 1950, Aristide affiche une sérénité et une mémoire aussi limpides que son divin nectar. Fruits d’une sagesse acquise au fil de plus d’un demi-siècle d’expérience, à peine troublée par deux années sur les rivages tunisiens de Carthage, au titre d’appelé du contingent (1954-1955).
Calé sur sa chaise, pensif sous le bonnet qu’une chéchia vient remplacer les jours de cérémonie, Aristide perçoit le moindre battement de son imposant alambic (700 kg), chauffé au bois. Autour de lui, les bouilleurs de cru s’affairent, amenant qui la prune, qui la poire, voire même la cerise. Aristide recharge un peu de bois, et la discussion s’engage autour de la cucurbite, qui passera ensuite le relais aux serpentins. Mais avec les premières gouttes de blanche tombant au fond du décalitre, le silence s’impose, le temps suspend son vol.
La mission de notre maître alchimiste, qui continue à relever le défi autant par amour du métier que par nécessité, reprendra demain à la première heure, avec une nouvelle flambée et le retour de subtils effluves d’alcool. Ce quotidien presque hors du temps, va connaître une pause, le temps des fêtes de la Nativité et un retour vers la vallée du Massatois où repose Marinette, l’épouse d’Aristide, décédée le 11 mars dernier. A la rentrée de janvier, Aristide et son alambic auront quitté Sonnac-sur-l’Hers pour retrouver les berges parfois inhospitalières du Blau coulant à Villefort. Puivert, puis Roquefeuil seront les autres destinations à venir de notre « brulou de vi », qui perpétue malgré le temps qui file, un métier qui ne dit pas son âge.
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