Aux portes de la mairie, une première délégation emmenée par Jean Baudeuf (au centre).
Par arrêté préfectoral, une enquête publique relative à la demande d'autorisation présentée par Raz Energie pour l'exploitation d'un parc éolien (neuf mâts) sur le territoire de la commune de Montjardin, a été ouverte le 25 juin dernier. Elle se clôturera le mardi 29 juillet.
Ce projet, rappelons-le, ne va pas sans contestation. Ainsi le mardi 1er juillet, les membres de l'association le " Cri du Vent " sont-ils venus devant la mairie de Montjardin, afin de présenter leurs observations à François Tutiau, le commissaire enquêteur désigné par le tribunal administratif de Montpellier. Au préalable, Jean Baudeuf, le président de l'association, a rappelé que " sur les 335 éoliennes installées en Languedoc-Roussillon, 215 sont dans l'Aude, 86 dans l'Hérault, 13 en Lozère, 16 dans les Pyrénées-Orientales et 5 dans le Gard. L'Aude accueille 64 % des éoliennes de la région, une situation dénoncée par le conseil général de l'Aude le 27 novembre 2012 ". Le Cri du Vent n'apprécie pas non plus les nombreux projets de parcs éoliens autour du Quercorb (Roquetaillade, Toureilles-Bouriège, Montjardin, Troye-d'Ariège), qui selon lui entraînerait " une banalisation des paysages ".

Jean Baudeuf a ensuite invité " les experts de Raz Energie à prendre exemple sur leurs collègues de la Compagnie du Vent qui, le 22 juillet 2013, ont renoncé à leur projet de construction de quinze éoliennes à Corbières, invoquant des raisons naturalistes et environnementales ". De plus, " Raz Energie se dit incapable de définir les conditions de raccordement au poste source et le tracé définitif de ce raccordement, d'où une grande incertitude quant à la possibilité d'acheminer les éléments des éoliennes sur le site".

Avant de conclure son intervention, le président Baudeuf a tenu à rappeler que " la production d'électricité éolienne et photovoltaïque représente seulement 4% de la consommation française et qu'EDF est tenu de racheter cette électricité à un tarif préférentiel. Ce qui représente un surcoût qui est financé par les consommateurs à travers la CSPE (contribution aux charges sociales de l'électricité) ".

Paul Cabanillas, de Raz Energie, rappelle que le "gouvernement a engagé la transition énergétique afin d'abandonner peu à peu les énergies polluantes qui sont dangereuses pour l'homme. Un parc éolien représente l'intérêt général qui participe à la transition énergétique. Maintenant il faut savoir ce que l'on veut : Le Cri du Vent ce sont des intérêts particuliers, et le respect de la démocratie, c'est le respect de l'intérêt général".

La fabrication d'une corbeille en osier est au programme.
Lee Handley Olson, Aristide Peyronnie et Thierry Pas, devant l'objet de tractations insensées.
Chemin des Martres, et à l’abri de ce que les habitués appellent « l'atelier public », lieu de rencontre d’autant plus apprécié quand le café du coin a tiré le rideau, les visites multiples et animées, réservent parfois quelques surprises. Comme en ce dernier samedi, lorsque qu'un excursionniste au regard inquisiteur et à l'accent clairement nord-américain, s'est hasardé à soudoyer l'ami Aristide, paisiblement assis aux côtés de son alambic. En présence de Thierry Pas, bouilleur ribouissien médusé, Lee Handley Olson, ressortissant de l'état de Floride, a tout bonnement mis quelques dollars en balance, afin de rapatrier outre-atlantique l'étrange machine à remonter le temps. Après avoir rechargé sans sourciller le foyer de sa cucurbite, Aristide se lèvera pour proposer un verre de gnôle à l'effronté, pour dissiper l'inconscience du blasphémateur, et parce que l'ami Aristide ne distille que la sagesse. Après Sonnac-sur-l'Hers et avant Puivert, Aristide Peyronnie devrait remonter le cours du Blau, et se poser à Villefort, où il est attendu dans la dernière semaine de janvier.