Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Patrimoine - Page 121

  • Une nouvelle année de challenges pour « Il était une fois Chalabre »

    Michel Brembilla Décembre 95.jpgMichel Brembilla s'apprête à présider sa 17e assemblée générale (photo Archives, Décembre 1995).

    L’association « Il était une fois Chalabre » tiendra son assemblée générale annuelle samedi 26 janvier à 17 heures à la mairie, Cours Sully. A l’ordre du jour, présentation du bilan moral et financier, renouvellement du bureau, projets pour 2013. Il sera également l’heure d’apporter la dernière touche à un ouvrage appelé à paraître prochainement. Onzième d’une série lancée en 1995, le recueil sera mis sous presse à l’imprimerie du Noisetier à Lavelanet. Pour l’heure, « Il était une fois Chalabre » est très heureuse de présenter ses meilleurs voeux de santé et prospérité aux Chalabroises et aux Chalabrois.

  • Aristide Peyronnie défie le temps qui passe

    Aristide bis.jpgAristide Peyronnie, six décennies d’expérience, acquise goutte à goutte.

    Tout le monde ne se souvient peut-être pas de la mésaventure survenue en janvier 1996 à Aristide Peyronnie, venu tout droit de son Couserans natal afin d’exercer en Kercorb, la délicate charge de bouilleur ambulant. Ce mardi là, aux alentours de 4h du matin, Aristide avait réussi à sauver in-extremis son alambic encerclé par les eaux furieuses du Blau, avec l’aide de Villefortois, dévoués face à l’imminence de l’irréparable.

    Expérience déplaisante certes, mais rangée au chapitre des anecdotes par notre « brulou de vi » qui en a vu d’autres, en 62 ans de carrière. Au service des bouilleurs de cru depuis 1950, Aristide affiche une sérénité et une mémoire aussi limpides que son divin nectar. Fruits d’une sagesse acquise au fil de plus d’un demi-siècle d’expérience, à peine troublée par deux années sur les rivages tunisiens de Carthage, au titre d’appelé du contingent (1954-1955).

    aristide peyronnie,bouilleur ambulant massat

    Calé sur sa chaise, pensif sous le bonnet qu’une chéchia vient remplacer les jours de cérémonie, Aristide perçoit le moindre battement de son imposant alambic (700 kg), chauffé au bois. Autour de lui, les bouilleurs de cru s’affairent, amenant qui la prune, qui la poire, voire même la cerise. Aristide recharge un peu de bois, et la discussion s’engage autour de la cucurbite, qui passera ensuite le relais aux serpentins. Mais avec les premières gouttes de blanche tombant au fond du décalitre, le silence s’impose, le temps suspend son vol.    

    La mission de notre maître alchimiste, qui continue à relever le défi autant par amour du métier que par nécessité, reprendra demain à la première heure, avec une nouvelle flambée et le retour de subtils effluves d’alcool. Ce quotidien presque hors du temps, va connaître une pause, le temps des fêtes de la Nativité et un retour vers la vallée du Massatois où repose Marinette, l’épouse d’Aristide, décédée le 11 mars dernier. A la rentrée de janvier, Aristide et son alambic auront quitté Sonnac-sur-l’Hers pour retrouver les berges parfois inhospitalières du Blau coulant à Villefort. Puivert, puis Roquefeuil seront les autres destinations à venir de notre « brulou de vi », qui perpétue malgré le temps qui file, un métier qui ne dit pas son âge.

    aristide peyronnie,bouilleur ambulant massat

  • Le Cercle occitan présente l'almanach nouveau

    L'atelier de langue du Cercle occitan du Quercorb (COQ) a le plaisir d’annoncer la publication de l’almanach 2013, 12e d'une riche série.

    cercle occitan del quercorb,armanac 2013L’édition 2013 est dans les kiosques.

    Au premier jour de cette parution, que les amoureux de la « lenga mairalà » attendent avec une impatience renouvelée, les membres du COQ ont voulu se recueillir sur la tombe de leur président, disparu le 11 novembre dernier. Une interprétation du « Boièr » et du «  Se canto », a permis au collectif de rendre un bel hommage à leur ami Robert Roncalli, défenseur assidu, s'il en fut, de la langue occitane.

    Honorer la mémoire de Robert Roncalli     Année après année, son investissement quotidien dédié à la réalisation de l’« armanac del Quercorb », aura été sans faille, jusqu’à ce que la maladie ne lui arrache ses dernières forces. 

    cercle occitan del quercorb,armanac 2013,robert roncalli

    Photo archives, Avril 1997, Festa de la Prima : La Sofià, Peire Brun, Robert Roncalli et Laurent Cavalié.

    Un travail que l’équipe composée de Raimonda Chopineau, Avelana Cumming (Hazel en anglais), Maria Francesa Cuxac, Sofia Jacques de Dixmude, Magdalena Le Phat Vinh, Ugueta Plantié et Marianna Salon, a souhaité poursuivre, afin d’honorer la mémoire de son président.

    Cette nouvelle production fourmille d'une multitude de thèmes originaux. Histoire locale, conseils de jardinage, dessins humoristiques, recettes de cuisine et petits détails qui changent tout, "brave colhonadas", sont proposés en même temps qu'un calendrier très précis de l’année 2013, lui même agrémenté de dictons que l'on peut qualifier, soyez-en-sûr, de derrière les fagots. Au fil de la lecture, le lecteur apprendra comment un petit chien natif de Rivel et exilé à Mirepoix, avait pris l’habitude de revenir tout seul au pays, quand l’envie lui prenait, en montant tout simplement dans le train.

    Un ouvrage aussi riche que divertissant     Les membres de l'atelier du COQ vous invitent à effeuiller l'almanach nouveau, un ouvrage aussi riche que divertissant, à découvrir sans plus tarder. Cette douzième édition est en vente à la mairie, à la bibliothèque municipale, ainsi que chez les membres du cercle occitan, au prix de 10 €. Pour l'heure, l’équipe souhaite "Una bona annada a totes, plan granada e acompanhada d'un ramat d'autras" 

  • Vei fan les ans que tueron Fluris !

    F luris 13 Déc. 2012.jpgIls ont perpétué une tradition vieille de 315 ans.  

    Le charivari annuel organisé à la mémoire du Sieur Jacques Fleury, collecteur d’impôt fauché par un ou deux coups d’escopette  le 13 décembre 1697 dans la nuit chalabroise, s’est déroulé comme prévu en ce doux jeudi de Ste Luce. Le tout dans une ambiance très bonne enfant, l’objectif principal étant de faire du bruit, et du bruit seulement.

    A 18h 30 précises et autour d’une halle enveloppée dans la pénombre, là-même où jadis un collecteur à la chambre à sel s’était laissé aller à de frauduleuses pratiques, les petits « arrossegaïres » ont entamé un tour d’honneur endiablé. Au premier « Vei fan les ans que tueron Fluris ! », les traîneaux ont commencé à virevolter sur le pavé.

    fluris,sainte-luce

    Un trio de meneurs allait très vite passer aux commandes, emmenant vers les cours Colbert, Sully et d’Aguesseau, leurs compagnons de charivari. La bruyante commémoration allait continuer de plus belle, jusqu’à ce que la fatigue n’ait raison de tout ce petit monde. L’heure était venue de rejoindre la table familiale où une bonne soupe, salée mais sans plus, allait ranimer des organismes mis à rude épreuve par une tradition qui semble avoir quelques beaux jours devant elle. 

    fluris,sainte-luce

    Près de 50 ans séparent ces deux photos.

    fluris,sainte-luce

    Un album-photos Fluris 2012 a été mis en ligne.