Le rendez-vous du mois d’octobre proposé par l’Université Populaire en Kercorb est fixé au samedi 15 octobre à la salle des fêtes de Rivel (17 h). Il s’agira d’une rencontre avec Stéphane Bourdoncle, pour une conférence sur le thème : Un patrimoine immatériel occitan : les noms de lieux en Kercorb.
« L’occitan, langue millénaire présente sur le territoire de notre région, véhicule notre culture commune en Aude et en Ariège. Langue vivante, aussi dynamique que menacée, elle constitue le substrat de notre environnement toponymique : elle est la base de nos noms de lieux dans l’Aude comme dans le Kercorb. D’ailleurs Quercorb ou Kercorb ? Y aurait-il un rapport avec Quérigut, Queribus voire Carcassonne, ou Carol ? Le point commun ? Quercòrb désigne la roche, le rocher, kar-, mais aussi còrb, désignant l’adjectif « courbe »... Mais en toponymie, l’humilité et la prudence doivent côtoyer les propositions d’explication et de rigueur de l’historien et savoir évoquer les hypothèses et une imagination sans tomber dans les représentations. S’aventurer sur les sentiers de la toponymie occitane c’est partir à la découverte d’un patrimoine riche, divers, fréquenté quotidiennement, mais aussi original et pourvoyeur d’étonnantes découvertes. Entrant en résonance avec nos noms de famille en Occitanie, cette conférence vous invite à redécouvrir ou découvrir cet aspect de notre patrimoine immatériel qui est un puissant marqueur de nos espaces de vie ».
Stéphane Bourdoncle est historien, chercheur, professeur agrégé d’histoire et géographie au lycée de Mirepoix, et membre de différents groupes de recherches en archéologie sur le Mirapicien ou Penne-d’Albigeois, la haute Ariège et l’étude des grottes fortifiées, traducteur de livre pour enfants en occitan. Il a enseigné durant dix ans l’occitan en collège et lycée ou à des adultes. Ses recherches portent depuis maintenant vingt ans sur l’histoire de la langue occitane et des populations occitanophones, la toponymie occitane et ses dimensions sociolinguistiques, culturelles, sociales et politiques. Il a participé à différents projets, colloques et études sur ces thèmes. Il publie régulièrement des articles ou propose des conférences. Élu municipal à Mirepoix, il est actuellement vice-président de la Communauté de Communes du Pays de Mirepoix en charge de la culture, de la lecture, du patrimoine et du tourisme.
Entrée gratuite pour les adhérents, participation libre pour les non adhérents.
Contact : Courriel : upek11@laposte.net Blog : http://upek.over-blog.com
La prochaine conférence de l’Université populaire en Kercorb (Upek) se tiendra samedi 17 septembre à 17 h à la Maison du Lac à Montbel. Sur le thème « Les climats passés et futurs de la terre », ce rendez-vous sera animé par Bernard Dupré, ancien directeur de recherches au CNRS. Il s’agira avant tout d’un voyage dans le temps, depuis la formation de la planète Terre, il y a 4,5 milliards d’années, jusqu’à nos jours. Les grandes évolutions des climats avec des périodes chaudes mais aussi glaciales seront évoquées, et chacun sera invité à comprendre pourquoi le climat de notre planète change sans cesse. Notre planète vivante à une longue histoire très diversifiée avec des évolutions lentes mais aussi catastrophiques. Une planète Terre avec des interactions fortes entre la dynamique interne et les cycles externes (l’océan, l’atmosphère biosphère). Une planète soumise pour la première fois à des transformations induites par l’activité d’une espèce, l’Homme. L’homme en effet est devenu le premier agent géologique qui transporte plus de matière que les fleuves, qui émet aussi plus de particules et de gaz dans l’atmosphère que les volcans.
L’Université Populaire en Kercorb invite samedi 20 août à 21 heures salle place Charles-Amouroux, à une conférence de Frédéric Tabet, ayant pour thème, « Aux origines magiques du cinéma de Méliès ». Maître de conférences en études cinématographiques à l’Université Toulouse 2 Jean Jaurès et chercheur, diplômé de l’ENS Louis Lumière et auteur du livre Le Cinématographe des magiciens (Presse Universitaire de Rennes), Frédéric Tabet a publié dans différents ouvrages et revues sur la genèse et l’esthétique des spectacles illusionnistes. Ses recherches actuelles portent sur les modalités d’échanges et les emprunts entre l’art magique et les médias.
De son séjour à Londres, où il découvre les illusions des magiciens de l’Egyptian-Hall, à sa tournée internationale pour jouer le spectacle Les Fantômes du Nil, Méliès ne cessera de s'inspirer de l'illusionnisme. Il s’illustrera surtout dans le monde, encore inconnu, du cinéma. Grand connaisseur des spectacles parisiens, il allie habilement les imposantes féeries théâtrales aux entresorts mystérieux de la foire pour proposer de fantastiques vues animées.