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Chalabre - Page 2334

  • Les Chevaliers du Tougnol en leur royaume

    CCT.JPGSi l’on en croit le président Romain Sicre, l’adhésion à la CCT se fera sur la base de critères pointus et sérieux.

    C’est une évidence, le quai du Chalabreil a décidé de faire l’actualité en ce mois d’octobre. Après le bal des grutiers, emportant vers sa destinée, une passerelle plus que centenaire (cf article du 16 octobre), l’animation s’est transportée jusqu’à « l’Affenage », salle de restaurant de l’ancien hôtel Pont, fermée depuis bien longtemps déjà. Et donc une belle surprise en ce dimanche 14 octobre, avec une véritable renaissance due à l’initiative de la "Confrérie des Chevaliers du Tougnol", dernière née des associations chalabroises, enfin installée en son siège.

    Dans une ambiance des plus festives, le bureau et son président Romain Sicre, ont accueilli leurs nombreux invités autour d’un excellent cassoulet, mitonné avec le plus grand soin. Il s’agissait pour le double C T, de remercier l’ensemble des personnes ayant aidé à la concrétisation d’un projet, entièrement dédié à la promotion du « tougnol ». Un pain à l’anis dont la recette est à chercher au plus profond de la mémoire chalabroise.   

    confrérie des chevaliers du tougnolAprès une mise en bouche partagée autour d’une cuisinière à bois donnant elle aussi le meilleur d’elle-même, le président remerciait l'assemblée présente et excusait les absents. Au fil d’un discours ferme et direct à l’attention des membres susceptibles de rejoindre la confrérie, Romain Sicre présentait le protocole d’intronisation, riche notamment de onze épreuves issues de la tradition médiévale.

    Au fil des agapes, plusieurs convives ont postulé pour un adoubement souhaité dans les plus brefs délais, une demande agrémentée de quelques pas de valse et autre tango.

    Le prochain rendez-vous, « exclusivement réservé aux membres ou presque », est programmé le samedi 17 novembre au siège, autour d’un vin nouveau accompagné de châtaignes grillées.  

    Les personnes souhaitant rejoindre la « Confrérie des Chevaliers du Tougnol », peuvent faire une demande d'adhésion en contactant l’adresse électronique suivante : confreriechevalierstougnol@orange.fr

  • Sur le toit de la Catalogne !

    C'était hier, et l'article mis en ligne ci-dessous avait été publié dans le journal L'Indépendant, édition du mardi 25 octobre 1994. Une reprise en guise de petit clin d'oeil à l'adresse des randonneurs de feu "le Pitcharra Club", et de leurs successeurs.   (photos archives, Octobre 1994).

     

    Sommet Montcalm Année 1994.JPGJean, Touste, Jean, Emile et Jean, au sommet du Montcalm.

    Avant d’abandonner la montagne à sa solitude hivernale, les randonneurs chalabrois rendaient ce week-end une dernière visite aux sommets ariégeois. Partis en début d’après-midi du petit village de l’Artigue, au-dessus d’Auzat et de son imposante usine d’aluminium, nos marcheurs en quête d’altitude allaient très rapidement s’élever jusqu’à 1400 m à travers le bois de Fontanal, jonché de magnifiques amanites tue-mouches.

    Amanite Montcalm 94.JPG

    La pluie qui commençait à tomber, n’empêchera nullement Jeannot de repérer dans le parterre du sous-bois, quelques cèpes prestement cueillis au nez et à la barbe de la nuit tombant sur la vallée de Vicdessos. A hauteur des Orris de « Plan Nouzére », 530 m de dénivelé séparent encore les randonneurs, du refuge du Pinet où ils sont attendus pour le souper et le gîte.

    Sous-bois Montcalm 94.JPGLà, Jean et Corinne, gardiens des lieux, vont réserver à nos Chalabrois, un accueil que seul les gens de la montagne sont capables de ménager. Un solide repas pris en commun avec un groupe de jeunes catalans espagnols va faire monter la température et favoriser les échanges, faisant presque oublier les trois heures de marche prévues le lendemain pour atteindre les sommets du Montcalm (3077 m) et de la Pique d’Estats (3143 m).

    Refuge Montcalm 1994.JPG

    Au terme d’une nuit passée dans un véritable oasis de silence, 6h sonnent à la montre de « Maître Jean », et dehors, la pluie continue à marteler les rochers polis par les glaciers. Tandis que « Touste » ne trouve pas de mots assez forts pour décrire à Emile, son voisin de couchette, la nuit blanche qu’il vient de vivre, le jour se lève sur l’étang du Pinet et de gros nuages de brume barrent le sentier menant au déversoir de l’étang de Montcalm situé à 2557 m. Faut-il poursuivre plus avant la randonnée ? Les avis divergent en silence mais finalement, les sacs à dos sont chargés et la colonne chalabroise s’engage sans tarder sur le chemin d’un nouveau 3000.

    Départ refuge Pinet Montcalm 1994.JPGLa pluie s’arrête un instant, la brume se dissipe, et Jean, Emile, Jean, Touste et Jean voient apparaître sur les rochers escarpés, les maîtres de la montagne observant la progression des randonneurs du Kercorb. Une harde de isards va ainsi leur tenir compagnie, alors que la neige fait son apparition.

    Milou Jeannot bis Montcalm 1994.JPGLa visibilité est presque nulle, et l’arrivée au sommet du Montcalm, est l’occasion de saluer deux ours en résine, dont la présence ne semble pas faire l’unanimité, à en juger par les déprédations dont ils ont fait l’objet. Après la symbolique photo de famille, cap sur la Pique d’Estats, plus haut sommet de la Catalogne et de l’Ariège, et véritable lieu de pèlerinage pour les Catalans qui viennent à « la Pica » où se trouve une réplique miniature de la vierge noire de Montserrat.

    Vierge noire Montcalm 1994.JPGLa descente vers la vallée s’effectuera plutôt rapidement, la brume persistante ne laissant rien deviner de la beauté du site. Une dernière halte au refuge afin de remercier Corinne et Jean, une visite de courtoisie au pittoresque café de Mounicou (photo ci-dessous), et les marcheurs du Kercorb vont rentrer au bercail fatigués, et un peu déçus de n’avoir pu profiter des riches paysages pyrénéens. 

    Mounicou Montcalm 94.JPG       

  • Football : Le FCC s’incline dans les Corbières

    FCC 2012 Cup Lopez.jpgLe onze lézignanais a excellé dans l’exercice de la conservation du ballon.

    L’équipe première du FCC se déplaçait à Lézignan, dimanche 14 octobre, dans le cadre du 3e tour de coupe Victor Lopez. Face au onze de l’UF Lézignanais, leader de la poule B du championnat de 1ère division, les partenaires de Romain Cantos se sont inclinés sur la marque de 0 à 4.Une défaite logique, face à une formation parfaitement structurée qui a dominé de bout en bout une rencontre très correcte, disputée dans un excellent état d’esprit.

    Sous la direction de Bruno Olivera, arbitre, les deux formations alignées sur la pelouse du stade Gaujac ont offert une belle opposition. Mais en encaissant deux buts par mi-temps, contre seulement deux occasions franches, les « bleu et blanc » auront couru après le score, sans grand espoir d’inverser la tendance.

    L’aventure en coupe Lopez a pris fin en Corbières, place à présent au championnat de 1ère division avec la réception dimanche 21 octobre, de l’Entente Montagne-Noire-Cabardès (15h). En ouverture, les réservistes seront opposés aux Fanjuvéens de l’ESF III (13h).  

    Lien permanent Catégories : Sport
  • La passerelle du Pont-Rouge a vécu

    passerelle du pont-rougePhoto archives, Mai 2012.

    Le quartier du Chalabreil était des plus animés en ce jeudi 11 octobre, à l’heure où la passerelle du Pont-Rouge s’offrait un ultime ballet aérien, sous l’action d’une grue aux dimensions XXL. Vaincue par l’effet destructeur et pervers de la corrosion, la vieille structure métallique qui aura permis à des générations de Chalabrois, de rallier l’école primaire, l’usine Canat, l’Hôtel-Dieu Saint-Jacques ou le cimetière Saint-Pierre, s’est risquée à un dernier soubresaut, avant d’abandonner son sort aux morsures du chalumeau. 

    Mise en place en février 1885, en remplacement d’un simple bâti de bois, cette armature métallique suspendue au-dessus d’un paisible cours d’eau avait été emportée par la crue surprise du Chalabreil, le mardi 11 juin 1895. Stoppée dans son élan à la hauteur de l’ancienne école des filles, elle avait attendu près d’un an (mai 1896), avant de retrouver un nouvel ancrage, largement surélevé afin d’éviter toute autre mésaventure (Sources Serge Fournié).      

    Après 116 années de bons et loyaux services, la passerelle du Pont-Rouge et ses milliers de rivets vont désormais trouver une place de choix dans la mémoire collective. Quant au pont nouveau, il devrait être jeté sur le Chalabreil avant la nouvelle année. 

    passerelle du pont-rougeSuspendue aux élingues d’une grue, la vieille structure métallique a définitivement quitté ses bases (photo André et Marie-Claude Massol).

    Un album-photos "Feu la passerelle du Pont-Rouge" a été mis en ligne (photos Roland Castella).