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Chalabre - Page 2571

  • Rugby : La Vallée de l’Hers s’impose à Aussonne

    Alexis Bénet.JPGUne fois encore, Alexis Bénet aura tiré son épingle du jeu.

    La septième journée de championnat de 2e série de Midi-Pyrénées emmenait dimanche 21 novembre, les rugbymen de Kercorb-Bastide-Peyrat en banlieue toulousaine. Au terme d'un match à suspense, la victoire sera au rendez-vous, face au quinze du Rugby Aussonne Constellation, score final 23 à 10 (mi-temps 0-3). Cette première victoire décrochée en terrain adverse aura vu les partenaires de Fabrice Calvène cueillir enfin les fruits de la vaillance et de l'abnégation, dont ils font preuve depuis le coup d'envoi de la saison. Menés dix points à rien après un essai encaissé et transformé à la 47e minute, les « bleu-blanc-rouge » vont parfaitement réagir et revenir à hauteur du RAC. Face au jeu au pied clairvoyant de Frédéric Santoro auteur de deux pénalités (50e et 60e), et à la solidité d'un pack qui n'en finit pas de monter en puissance, les « rouge et blanc » de Constellation vont encaisser trois essais (52e, 64e et 75e). Avec deux réalisations collectives attribuées à Damien Hillat et Lucas Mercadier, plus un essai signé Julien Bachelard et transformé par Frédéric Santoro, les entraîneurs Xavier Pinho-Teixeira et Jean-François Laffont réalisent au final le point fixe parfait. Lequel a permis à leurs protégés de réussir sur la piste aussonnaise, un décollage attendu. Malgré un terrain rendu très lourd par la pluie incessante, les petits gabarits accrocheurs ont surpris des banlieusards toulousains, jusqu'alors calés en milieu de tableau. Les quinzistes de l'Hers ont ainsi démontré que le bas de classement qu'ils occupent n'est qu'une position passagère, grâce notamment aux prestations remarquées de Philippe Estebanez et Damien Hillat. A signaler également l'apport très apprécié de Quentin Bénet, lequel prend ses marques au sein du groupe. Au soir de ce deuxième succès en championnat, dirigeants et supporters affichaient une belle satisfaction. Prochain rendez-vous le dimanche 5 décembre au stade Lolo Mazon, le KBP accueillera les Ariégeois de St Jean du Falga.

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  • Football : Le FCC ne laisse pas passer son tour

    Fabrice.JPGLe vétéran Fabrice Canal a encore couvert son pesant de kilomètres.

    Les footballeurs du FCC étaient sur le stade Lolo Mazon en ce dimanche 21 novembre, dans la perspective d'une qualification  en coupe Georges Favre. Ce troisième tour offrait une nouvelle confrontation avec l'Etoile Sportive Fanjuvéenne, club évoluant lui aussi en 1ère division. A l'heure du coup d'envoi sifflé par Jean-Marie Lopez et en l'absence de plusieurs titulaires, le onze du président Raymond Dumay se présentait dans une composition remaniée. Le rendement de l'équipe n'en sera pas pour autant altéré puisque dès la 5e minute, une ouverture signée Hugues Ferrié permet à Sylvain Dumons de tromper à bout portant le gardien de l'Etoile (1-0). A la fin du premier quart d'heure, le buteur déséquilibré dans la surface hérite d'un pénalty, converti par Hugues Ferrié (2-0). Le jeu va se stabiliser et perdre de son intensité, la faute peut-être à la pluie qui s'invite à la fête, comme elle en a maintenant pris l'habitude. Cinq minutes avant la pause, Guillaume Smagghe dont c'était le grand retour délivre un centre depuis la gauche, en direction de Fabien Conte qui trompe de la tête le gardien de l'ESF, 3 à 0 à la pause. Malgré les citrons, les visiteurs ne parviendront pas à inverser la tendance. Face à des avants chalabrois en permanence approvisionnés en ballons, les « jaune et noir » encaisseront deux nouveaux buts dans les dix premières minutes. Le défenseur central Fabrice Canal conclura au fond des filets une belle combinaison en triangle (52e), avant que Sylvain Dumons n'enlève tout espoir aux Fanjuvéens (55e). Au final le FCC l'emporte sur le score de 5 à 0.

    Ben Est.JPGBenjamin Estrabaud (à gauche), a été invité par ses partenaires, à convertir un pénalty.

    Samedi matin, les Moins de 11 ans ont effectué un tournoi triangulaire avec leurs homologues du Cougaing (La Digne) et du Lauquet (St Hilaire). Une matinée sportive à domicile qui a permis aux joueurs de Jacques Rosich de resserrer les lignes. Après-midi, Philippe Gérard et les Moins de 13 ans en déplacement dans le Lauragais ont bouclé par une victoire la rencontre qui les opposait à l'Entente St Martin-Pexiora-Lasbordes. Score final 6 à 0 avec des buts de Loïc Rosich (2), Oliver Brown (2), Redouane Van de Kerkhove et un but du gardien Benjamin Estrabaud, sur pénalty (photo).

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  • Sophie Jacques une "bodegaire" à l'honneur

    Sophie Jacques de Dixmude a été récompensée par l'Académie Charles-Cros. Elle est à l'origine d'un film qui restitue la mémoire de la "bodega", et qui sera présenté ce soir à Carcassonne.

    La Sofia ter.jpgSophie Jacques et sa cornemuse, lors d'un carnaval avec les enfants de l'école Louis-Pergaud (photo archives Avril 2004).

    « La Sofia es una bodegaira de primièra ! » et c'est Robert Roncalli qui le dit, alors ... Il parle ainsi de son amie Sophie Jacques de Dixmude, laquelle cultive un amour profond pour la musique là-bas du côté de Philippou. Une évidence pour l'ami Robert, à laquelle le collectif de spécialistes qui compose l'Académie Charles Cros s'est rendu tout dernièrement, en attribuant à la plus occitane des citoyennes belges, le prix «Coup de coeur 2010».

    Partie voilà près de trente ans du plat pays qui est le sien, Sophie vit aujourd'hui dans ce pays occitan qu'elle ne cesse d'explorer et de découvrir. Experte en musique médiévale, elle passera du statut de musicienne amateur à celui de musicienne professionnelle au terme d'une formation au conservatoire national de la région de Toulouse (musique ancienne). Entre deux concerts en France ou à l'étranger, Sophie joint ses partitions à celles des musiciens autodidactes de l'OPVC, avec lesquels elle anime carnavals et autres fêtes du Cazal.

    Fortement attachée aux traditions, elle va découvrir la richesse du pays de Kercorb, et « l'esprit ouvert et particulier de l'OPVC » sera pour elle « un formidable facteur d'intégration ». Tout comme la langue occitane qu'elle apprend très vite, avant de succomber au charme de la cornemuse de la Montagne Noire, la fameuse « boudègue ». A ce moment là, cet instrument que seule la langue d'Oc parvient à définir est presque tombé en désuétude. Sophie va s'intéresser de plus près à l'histoire de cette peau de chèvre, entreprenant un vaste travail de recherche qu'elle souhaite partager aujourd'hui avec « de nouvelles générations qui montrent un intérêt étonnant pour cette drôle de peau à voix humaine ».

    Et le résultat est là, sous la forme d'un film qui restitue la mémoire de la « boudègue », intitulé « Bodega, Buf de vida ! ». De fait, un souffle de vie parcourt ce documentaire qui donne la parole aux principaux artisans de cette renaissance, réalisé avec le concours de Stéphane Valentin, aux côtés duquel « la Sofia » a reçu une belle distinction qui mérite de sincères compliments.

    Dans ce pays au coeur duquel elle semble posséder des racines, Sophie Jacques n'oublie pas de réserver une dédicace « aux chèvres, en les remerciant de leur sacrifice pour faire vivre la boudègue ». Avec son complice passeur de patrimoine, Sophie vous donne rendez-vous ce mardi 23 novembre au Chapeau Rouge à Carcassonne (20h30), le film sera présenté dans le cadre d'une soirée animée par « l'Escola de bodega ». La projection sera suivie du verre de l'amitié. Il est possible de se procurer le film à la bibliothèque municipale de Chalabre, dans les magasins Cultura et Espace Leclerc. 

  • Comment fabriquer un four à pain en argile ?

    Telle était la question posée tout dernièrement à Frédéric Paillard, lequel a comme à son habitude, pris grand plaisir à répondre. Et ce à la faveur d'un stage proposé sur les hauteurs de la colline Terre-Blanche, par l'association Kercorb Patrimoine, dont il est un animateur compétent et assidu. Arrivés aux abords des ruines de l'ancien oppidum érigé 500 ans av. J.-C, cinq élèves étaient aussitôt invités à exploiter un ensemble de matériaux se trouvant à même la place : osier, argile, bouse de vache (pour le liant), eau de source, et paille. Avant toute chose, notre spécialiste suggérait la confection d'une cloche en osier, en guise d'armature.

    Four à pain II.JPGUne armature en osier va être tressée sur un socle en argile.

    Il suffisait ensuite d'habiller le tout à l'aide de boudins d'argile, mélangée à de la paille et à de la bouse. Il ne fallait surtout pas oublier de ménager une porte, ainsi qu'une cheminée, afin de copier au mieux, un procédé très courant chez nos ancêtres les Gaulois.

    Four à pain I.JPGLes élèves de Frédéric ont bien travaillé.

    Après avoir apporté la touche finale à cette petite œuvre d'art, nos stagiaires n'avaient plus qu'à s'armer de patience et attendre une bonne trentaine de jours. Laps de temps nécessaire avant de pouvoir soumettre le four à l'épreuve du feu. Ce qui aura pour effet de brûler l'osier et de cuire une argile alors insensible aux intempéries. A l'heure qu'il est, un four à pain sèche sur les pentes des «Tataoubas», impatient de remplir les fonctions d'un outil à l'efficacité garantie pour plusieurs années. Frédéric Paillard fixe à présent un nouveau rendez-vous à ses élèves, les samedi 27 et dimanche 28 novembre prochains. Il s'agira de confectionner une corbeille à linge en osier. Renseignements au 06 33 55 14 80 ou à la Bâtisse, 15 avenue de Lavelanet.