Les « Bleu-blanc-rouge » sont à un match des phases finales.

L’avant-dernière journée du championnat 2^e série Midi-Pyrénées a vu le quinze aux couleurs de la vallée de l’Hers, effectuer une sortie victorieuse en banlieue appaméenne. Après avoir été malmené par un St Jean-du-Falga revanchard et classé en dernière position au général, Kercorb-Bastide-Peyrat s’impose sur la marque de 32 à 27 (mi-temps 12-17).  

Sans autre alternative que la victoire afin d’assurer sa place en phases finales, le groupe emmené par le trio Boussioux-Calvène-Redon va soumettre l’équipe locale dès la deuxième minute de jeu. Un premier passage en dame favorisé par la vaillance du pack, et une transformation à suivre de Julien Bachelard (0-7). Le match débute sous les meilleurs auspices mais la fin du premier quart d’heure voit la sortie sur blessure de Damien Hillat, remplacé par David Rodrigues. Entre temps St Jean a inscrit deux essais (10^e et 13e) mais Jérémy Roncalli en forme olympique pique des deux et file lui aussi vers l’essai, après une belle percée (16^e). Peu avant la pause les Ariégeois signent une pénalité et virent en tête aux citrons, le « planchot » affiche 17-12.

La deuxième mi-temps sera plus confuse et laissera transparaître quelques signes de nervosité de part et d’autre, en raison certainement de décisions discutables prises par M. Abrial. Au total quatre cartons blancs et deux cartons rouges agrémenteront les débats, avec une redistribution des cartes favorables aux locaux, qui termineront à treize. Une certaine tension est palpable mais une nouvelle percée de Jérémy Roncalli permet à ce dernier de signer un essai exceptionnel, sous les poteaux (46^e). Olivier Carbonneau transforme, après avoir passé deux pénalités quelques minutes auparavant (17-25). St Jean revient avec un essai à la 51^e minute (22-25), mais une fois encore la différence se fera par les avants, qui signent un nouvel essai collectif à la 73^e, transformé par Julien Bachelard (22-32). Malgré son infériorité numérique, le St Jean XV signera un ultime essai en fin de match, pour un score final de 27 à 32. Ce succès à quatre points replace les gars de la Vallée de l’Hers en cinquième position, avant le dernier match programmé le dimanche 27 mars au stade Lolo Mazon face à l’ECCM (Entente Calmont-Cintegabelle-Mazères), leader ex-aequo avec le RC Eaunes, qui lui jouera à Lavernose Lacasse. 

En réponse à Hubert Carcy, secrétaire de la section socialiste du canton.

Je me dois bien évidemment de répondre à votre attaque en règle critiquant la publication sur Téléchalabre d'une photo de Jean-Jacques Aulombard près d'un chariot qu'il venait de remplir lors de la collecte nationale des restos du coeur organisée au magasin 8 à Huit de Chalabre le 5 mars dernier.

J'assume seule la responsabilité de cette photo.

Lorsque, dans un élan de générosité, il a rempli notre chariot, comme il le fait chaque année  ailleurs qu'à Chalabre, puisque c'était la première fois qu'on participait à cette collecte, je ne me suis pas posé le problème de la "déontologie", sans doute parce que je ne suis pas assez politique.  

Mais, puisque vous évoquez la "déontologie" et les "scrupules", parlons-en !

Je me souviens d'un incendie qui avait ravagé une maison à Chalabre en février 2008. On avait vu alors fleurir sur les vitrines des magasins et sur les arbres de Chalabre, une affiche des restos du coeur, appelant à générosité envers les personnes sinistrées.

Bel élan de générosité. Rien à redire.

Sauf que deux des personnes à contacter (figurant sur cette affiche à l'égide des restos du coeur de Chalabre dont votre épouse était responsable) n'avaient rien à voir avec cette association, mais elles étaient colistières du candidat PS aux municipales de mars 2008.

La déontologie et les scrupules, c'est pour les autres ....

Je me souviens aussi, pendant la campagne de ces mêmes municipales, vous avoir vu débarquer en compagnie d'une autre personne colistière du candidat PS, au local des restos du coeur de Chalabre, un jour de distribution.

Sans doute n'avez-vous pas grand chose à reprocher à Jean-Jacques Aulombard, candidat aux cantonales, qui n'est pas un "politicard" mais un homme de coeur, issu de la société civile, et qui voudrait que les choses changent dans le canton.

Pour ce qui me concerne, puisque j'aurais, paraît-il, transgressé les règles déontologiques, j'en réfèrerai à mes responsables départementaux qui jugeront de la suite à donner à cette affaire.

Sylvain Dumons a souvent mis la défense alzonnaise sous pression (photo Richard Conte).

Dimanche 13 mars, le Football Club Chalabrois se déplaçait à Alzonne dans le cadre du championnat de 1^ère division de district. Le match d’ouverture ayant été annulé afin de préserver la pelouse du stade Louis Gélis, il revenait à Bruno Olivera, arbitre de la rencontre prévue à 15h, de se prononcer sur l’état du terrain. Le coup d’envoi était donné à l’heure dite, sur une aire de jeu jugée praticable et sur laquelle les deux formations classées dans un mouchoir de poche au général vont rapidement se mettre en action, gênées toutefois par un vent violent. Le premier temps verra des Chalabrois se procurer quatre à cinq occasions franches d’ouvrir la marque, notamment par Fabien Conte et surtout Sylvain Dumons. A dix minutes de la pause, un ballon du défenseur Alexandre Pereira en direction de Fabien Conte permettra à ce dernier de lober le gardien alzonnais avancé, pour l’ouverture du score (0-1).

La deuxième mi-temps verra des Alzonnais plus présents dans le jeu, porter le danger dans le camp chalabrois. Le onze du président Raymond Dumay plie mais la défense ne rompt pas et les locaux du président Michel Gieules ne parviennent pas à combler leur retard. A la 80e minute de jeu, Fabrice Rosich, gardien du FCC, capte un ballon aérien, et empiète sur la ligne délimitant la surface de réparation à la tombée. Aucun joueur alzonnais ne fait alors action de jeu, mais le référé signifiera un carton rouge au gardien chalabrois, remplacé illico par le buteur Fabien Conte. Réduits à dix, le FCC subit les assauts répétés du FCA, avant d’être définitivement réduit à neuf, après un carton blanc à l’adresse de Fabrice Canal. Le néo gardien Fabien Conte gratifiera ses partenaires d’un festival de claquettes, ne laissant rien passer sur sa ligne de but. Au trille final, les joueurs du capitaine Sylvain Dumons tiennent leur victoire et restent dans le trio de tête de la première division. A souligner l’excellent état d’esprit des deux équipes, ainsi que l’accueil réservé par le président Michel Gieules et les dirigeants du FC Alzonne.

La M.J.C. de Laroque d'Olmes (Ariège) proposait tout dernièrement la projection du film "Le silence des nanos". Un reportage riche, informatif et très dense, les nanotechnologies n'étant pas seulement un projet technique, mais aussi, un projet philosophique et politique.

Le débat qui a suivi aura été tout aussi riche. Un agriculteur posera le problème de la perte d'autonomie avec ces innovations qui, par le biais des brevets, appartiennent aux grandes firmes et non aux producteurs et aux consommateurs. Egalement dénoncés, les pôles de compétitivité qui se mettent en place et confisquent les innovations pour enrichir les grandes sociétés de la chimie, l'agro-alimentaire et la pharmacie. Un ouvrier du textile indiquera comment les nanotechnologies sont déjà présentes dans le textile en Ariège, prenant l’exemple des imperméabilisations spéciales ou des tissus autonettoyants (chaussettes dites "antibactéries").

Informer le consommateur. Un responsable d'association de consommateurs posera la question des risques pour l'environnement et la santé. Ces particules, 30 000 fois plus petites qu'un cheveu (1 000 fois pour une cellule), étant disséminées dans la nature en fin d'utilisation des produits, ou pénétrant le corps humain. Aucune étude toxicologique n’ayant été faite, les intervenants suggéraient qu'un étiquetage adéquat soit imposé afin d’informer le consommateur.

Faut-il accepter la production de nanoparticules ? Comment les boycotter lorsqu’il est établi que la plupart entrent dans la composition de produits destinés à la vidéosurveillance ou à l'armée ? Etait également pointée l'opacité dans laquelle ces choix sont imposés, en effet, le débat national a lieu depuis 2009, après dix ans d'installation des infrastructures de recherche et de production, et l’embauche actuelle de nombreux sociologues, invités à travailler sur l'acceptabilité sociale de ces choix.

En conclusion, tout le monde s'est accordé pour dire que la question des "nanos" est bien un choix de société. D’où la nécessité de faire connaître les "nanotechnologies", en élargissant le "collectif de réflexion sur les technosciences" et en diffusant le film. Les personnes intéressées peuvent demander Geneviève au 05 61 69 77 60. Les organisateurs tiennent à remercier Francis Ferrier et Myriam Torres, respectivement président et animatrice de la M.J.C., ainsi que Yves Lecourt pour leur dévouement et l'appui logistique.