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Chalabre - Page 42

  • Au revoir Sandra

    sandra laffontLundi 17 février, le cimetière de Caudeval accueillait une assistance recueillie, venue rendre un ultime hommage à Sandra Laffont, enlevée à l'affection de ses proches à l'âge de 55 ans. Native de Nouméa en Nouvelle-Calédonie, Sandra avait vu le jour en 1969, lors d'un séjour que son père Jacky, engagé dans les Troupes de Marine, effectuait en Océanie. Au gré des différentes affectations, et depuis Nouméa, Sandra et sa grande soeur Karine suivront Jacky et Régine leurs parents, à Albi d'abord, avant La Guadeloupe, Grenoble et Djibouti. Puis ce sera l'Allemagne et Baden-Baden, un retour depuis l'Outre-Mer qui verra Sandra terminer ses études en Alsace, où elle obtient un bac pro de secrétariat.

    Son parcours professionnel débutera dans l'Essonne, d'abord au sein d'une agence immobilière, puis chez l'opérateur Orange, dans une entreprise de bâtiment en qualité de secrétaire-métreur, et enfin à la mairie de St Chéron. Dans cette commune de l'Essonne, elle occupera durant 24 années la fonction d'assistante DRH, en charge de la gestion du personnel.

    Au cours de l'enfance, Sandra passera le plus clair de ses vacances chez sa grand-mère à Corbières, au Hameau du Cammazou, où son attirance pour la campagne, les animaux, pouvait largement s'exprimer. Une passion pour la nature qui l'amenait à s'adonner également à la pêche en mer, un loisir qu'elle adorait. Ainsi elle ne manquait jamais d'accompagner ses parents chaque année à Gruissan, l'occasion pour Sandra d'être des sorties en catamaran aux côtés de Jacky son père, un rituel qu'elle ne ratait jamais. Un autre des ses violons d'Ingres était la peinture sur porcelaine, Sandra créait de belles pièces qu'elle offrait au gré des anniversaires, Noël et autres rencontres, à la famille et aux amis.

    La maladie soudaine l'aura stoppée net dans ses projets de retour dans le Sud, un retour qu'elle envisageait pour l'heure de la retraite. Ses dernières volontés furent de passer ses derniers moments près des siens, chez sa soeur Karine et son beau-frère David, où elle a reçu de l'ensemble de ses proches et amis, aide et affection. Avec le concours d'une équipe médicale exceptionnelle, qui lui aura apporté tous les soins possibles, afin de pouvoir rester à domicile.

    Sandra souhaitait revenir à Chalabre, puis auprès de son père et de sa grand-mère à Caudeval, laissant aussi le soin à sa famille de coeur, de prendre en charge son cher compagnon à quatre pattes. Ses souhaits, ses désirs ont été respectés, Sandra est désormais en paix.

    En ces douloureuses circonstances, notre sympathie et nos condoléances les plus sincères vont vers Régine sa maman, sa soeur Karine et David son beau-frère, ses neveux et nièces, ses petits-neveux, toutes les personnes touchées par cette cruelle disparition.

  • Avec la TRAME, la mobilité solidaire sur le territoire se développe

    A l’été 2021, l'association La TRAME (Transition avec le Réseau Audois de la Mobilité Ecologique) mettait en place un système de covoiturage de proximité. Comme l'expliquait alors l'association : « Il s'agit d'accompagner les municipalités et leurs citoyens à la mise en place de mobilité solidaire sur leurs communes et de recréer du lien social. Cette initiative est à destination, en premier lieu, des personnes en situation précaire ou isolées, pour leur permettre d'accéder aux soins et aux services, grâce à une solution de mobilité solidaire adaptée à chaque contexte local ».

    Depuis, l'expérience connait une véritable adhésion, la demande à Chalabre augmente, et l'association recherche à nouveau des conducteurs solidaires. Pour une mobilité plus durable et solidaire, contacter le 04 11 66 99 12 ou contact@latrame.fr

    https://latrame.fr/

    la trame

  • C'était hier : Au pied de la croix de l'Esturgat

    L'article en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du samedi 26 février 2000

    anne fabié

    Le vent froid et glacial souffle sur les genêts et les genévriers

    Photo archives, Février 1998

    Hiver après hiver, là-haut sur la colline de l’Esturgat, le vent froid et glacial vient balayer genêts et genévriers que les premières neiges recouvrent. Et là, en surplomb des vallées du Blau et du Chalabreil, la ferme inhabitée de l’Esturgat garde le mystère d’une fin tragique dont le souvenir est perpétué par une croix érigée en bordure du sentier d’accès.

    Ce monument battu par tous les vents, évoque la mémoire d’une jeune bergère assassinée au siècle dernier, et porte ces mots gravés dans la pierre : « A la mémoire de Anne Fabié assassinée le 7 mai 1854. Passant, priez pour elle ».

    Un meurtre pour lequel le véritable coupable ne fut en réalité jamais inquiété. Rapidement soupçonné puis accusé, le fiancé de Anne Fabié sera reconnu coupable et envoyé au bagne de Cayenne, payant ainsi pour un forfait qu’il niera toujours.

    Nombre d’années plus tard, l’abbé Casimir Blancard, premier curé de la paroisse de Montjardin, fut appelé au chevet d’un mourant. Peu avant d’administrer l’extrême-onction, l’ecclésiastique allait recueillir les confessions du véritable coupable. A Saint-Laurent-du-Maroni cependant, il était trop tard pour ce fils de Villefort qui, depuis, repose en paix en Guyane. Il y eut réhabilitation certes, mais elle fut posthume.

  • Carnet noir

    gisèle navarro

    La triste nouvelle est parvenue de Villeneuve-d'Olmes où elle résidait, Gisèle Navarro née Pérarnau a été enlevée à l'affection des siens à l'âge de 65 ans.

    Une cérémonie civile célébrée le lundi 3 mars à 15 h 30 au crématorium de Pamiers, permettra de lui rendre un dernier hommage.

    En ces douloureuses circonstances, très sincères condoléances à Gilbert son mari, à ses enfants et petits-enfants, à toutes les personnes frappées par cette disparition.