L’opposition à l'implantation de zones industrielles d'aérogénérateurs ne faiblit pas

L'assemblée générale extraordinaire du Cri du vent s'est déroulée le lundi 28 octobre à la mairie de Chalabre, Cours Sully. Elle était ouverte par Jean Baudeuf, ancien président avant la démission en septembre dernier du président sortant Frédéric Hivet. L'ordre du jour a permis de procéder à l'élection à l'unanimité d'un nouveau bureau. Auparavant, l'assistance fédérée aux côtés d'une association qui dénonce l'éolien terrestre et les projets d'installation dont le Quercorb fait régulièrement l'objet depuis 2009, avait accordé la confiance à un conseil d'administration renforcé. Lequel va poursuivre son engagement face aux initiatives d’industriels issus du domaine privé, avec un nouveau bureau composé comme suit : président Daniel Bouichou, secrétaire Jonathan Liebling, trésorier Gilles Dorizon, trésorier adjoint Henri Dubois.

Daniel Bouichou (à gauche) est le nouveau président de l'association 

Après la modification de trois articles des statuts, l'association a rappelé les activités engagées depuis la dernière assemblée tenue en mai dernier. L'occasion de donner des informations et des précisions, quant aux questionnements que suscitent les avancées des promoteurs sur les deux projets de centrales éoliennes industrielles du Quercorb. Pour rappel, ces projets concernent les communes de Sainte Colombe-sur-l'Hers / Rivel d'une part, Peyrefitte-du-Razès / Corbières / Sonnac-sur-l'Hers d'autre part.

Avec l'évocation des enquêtes publiques en cours, l'assistance a réaffirmé « sa volonté d'oeuvrer à la préservation des paysages et du cadre de vie, à la sauvegarde du patrimoine commun du Quercorb et des communes environnantes ».

L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du dimanche 31 octobre 2004.

L'équipe des Féminines termine en 3e position

Photos archives, Octobre 2004

A la faveur d'un chaud soleil automnal, les élèves du collège Antoine-Pons et de l'école Louis-Pergaud ont défié le sablier sur un circuit tracé aux abords du lac, à l'occasion de la Semaine Nationale du Cross. L'opération programmée par l'UNSS, a offert à 160 élèves de la commune et de son canton, la possibilité d'éprouver leur endurance sur un parcours à couvrir selon le principe de la « patrouille ramassage », combinaison testée et agréée en course de ski de fond.

En tout donc, 24 équipes dont la composition avait été confiée aux élèves de 3e, et qui ont bien voulu s'en remettre au verdict d'un chronomètre déclenché par l'équipe éducative, autour d'un thème associant souffle et santé. Au delà de son caractère sportif, cette animation mise sur pied à la veille des vacances n'a pas négligé l'aspect convivial. Depuis la classe de 3e jusqu'aux classes de CM1 et CM2, chaque élève a fait jouer l'esprit d'équipe pour garantir le succès d'une animation à la formule inédite.

Au fil des tours, des relais, et des changements de leaders, l'équipe enseignante soudée autour de Monique Rault, professeur d'EPS, aura tenu les tablettes avec une concentration de tous les instants, afin que les résultats ne puissent souffrir d'aucune contestation. Contrôlés avant d'être confiés aux starters, les chronos ont rendu les conclusions suivantes : vainqueur en 21', l'équipe composée d'Emmanuel Dernoncourt, Vincent Doublet, Sébastien Carrière, Mickaël Martin, Stéphane Berroyer et Ismaël Egger. A une petite minute, l'équipe emmenée par Hervé Jaumandreu, Guillaume Mico, Criska Dacheux, Céline Serres, Benjamin Fermor, Jamie Fermor, Luc Baumert et Damien Deckmyn. Sur la troisième marche du podium en 22' 23'', une équipe féminine composée de Leslie Sauvage, Mélanie Sauvage, Cindy Zabouraëff, Julie Pierron, Julie Zabouraëff et Holly Flynn.

Après la nécessaire séance d'étirements, la remise des récompenses a réuni tous ces sportifs sur la place Fluris, où les trois équipes arrivées en tête ont reçu tee-shirts et bandanas aux couleurs du collège Antoine-Pons. Un tirage au sort a également offert à de nombreux chanceux (six équipes) le plaisir d'aller à la douche avec des sacs garnis.

Les jeunes stagiaires entourés de leurs instructeurs

À l'occasion des vacances de la Toussaint, l’aérodrome de Campgast a retrouvé son effervescence habituelle grâce aux bénévoles de l’association Planeurs de Puivert en Quercorb. À leurs côtés, une nouvelle promotion de jeunes, motivés par l’obtention du Brevet d’Initiation Aéronautique (BIA) et du brevet de pilote planeur, ont pris leur envol. Des élèves venus du collège Saint-Exupéry de Bram ont ainsi commencé leur formation de pilote à Puivert, en vue de l’obtention de la SPL, une formation qui s’étale sur deux ans.

Sous l’impulsion de trois instructeurs bénévoles – Jérôme Projetti, président du club, Francis Clar, responsable pédagogique, et Betty Projetti, secrétaire générale – cet apprentissage s’inscrit dans le cadre des Cordées de la Réussite, un dispositif de l’Éducation nationale destiné à faire découvrir aux jeunes des filières d’excellence.

Grâce à une convention signée avec le collège, les élèves, accompagnés de Témaeva Gues, professeur référent pour l’établissement lauragais, ont pu débuter un cursus de formation. Avec le soutien des instructeurs bénévoles mobilisés sur place, les futurs pilotes se familiarisent avec les notions théoriques de l’aéronautique. Bien conscients que le brevet de pilote nécessite de nombreuses heures de vol, des dizaines d’atterrissages parfaits et beaucoup de conseils, leur envie de prendre les commandes d’un appareil est manifeste.

Ainsi, Louise, Inès, Ariana et leurs camarades espèrent bientôt voler de leurs propres ailes et réaliser un rêve né dans les murs du « collège Saint-Ex ». Cette opportunité a fait naître des vocations, comme en témoignent leurs échanges entre deux décollages. Louise envisage une carrière d’ingénieure dans l’aérospatiale, Inès souhaite intégrer l’ENAC (École Nationale de l’Aviation Civile), tandis qu’Ariana aspire à devenir pilote de ligne.

Comme une fourmilière en perpétuelle activité, la structure de Puivert voit sa flotte de planeurs investir inlassablement la piste, emportant avec elle des stagiaires particulièrement engagés, conscients de vivre les prémices d’une grande aventure, jusqu’au moment tant attendu : le lâcher, seuls dans le ciel.

Le bob se porte mieux que la casquette