Christelle propose une animation le samedi 11 novembre Chez Marius, au café culturel associatif (14 h-16 h 30, 25€). Places limitées, réservations au 06 63 39 01 50.
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Christelle propose une animation le samedi 11 novembre Chez Marius, au café culturel associatif (14 h-16 h 30, 25€). Places limitées, réservations au 06 63 39 01 50.
L'article mis en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du lundi 4 novembre 2013.
En deux décennies, les trois religieuses auront tissé des liens particulièrement forts chacune dans sa mission au service de l'église.
Un moment fort en émotions pour soeur Odette, soeur Marie Sara et soeur Hélène
Photos archives Octobre 2013
Mardi 12 novembre prochain, les portes de la maison de la cure, vont définitivement se refermer avec le départ de soeur Hélène, soeur Marie Sara et soeur Odette, appelées vers d'autres missions. Membres de la congrégation de la Présentation de Marie, elles avaient pris leurs quartiers en pays chalabrais le 28 août 1993, à la demande de Monseigneur Despierres, alors évêque de Carcassonne. « C'était une journée d'été, mais le ciel était tellement obscur ce jour-là ! » se souvient encore soeur Odette.
Issues des communautés de Sogues (Haute-Loire) et Le Malzieu (Lozère), où elles étaient enseignantes, nos trois religieuses auront tissé en deux décennies, des liens particulièrement forts. Chacune dans leurs missions, différentes et complémentaires, au service de l'Église, des aînés, des enfants, des malades et des plus démunis, sur un secteur pastoral couvrant les anciennes paroisses de Sonnac, Montjardin, Villefort, Puivert, Rivel, Ste Colombe-sur-l’Hers, Chalabre.
Et l'émotion était manifeste, samedi 26 octobre, à l'heure où une cérémonie d'au-revoir se déroulait place Charles Amouroux, en présence d'une nombreuse assistance venue témoigner affection et reconnaissance, pour toutes ces années vécues et partagées avec la communauté, chrétienne, et non chrétienne. Christian Guilhamat, maire de la commune, leur adressait un cordial hommage, conclu par la remise de la médaille de la ville de Chalabre.
Avant que l'ensemble vocal Eissalabra, ne leur offre un tour de chant, et l'exclusivité d'un arrangement de « Glory alleluia ». Pour une mise en lumière certes légitime, mais qui aura certainement éprouvé l'humilité de soeur Hélène, soeur Marie Sara et soeur Odette ... Soeur Hélène semblant espérer dans son for intérieur, que le Seigneur, exceptionnellement, ne soit pas à ce même instant, sur la même fréquence.
Au final, une belle marque d'estime et de sympathie, à laquelle soeur Odette a répondu au nom des membres de la congrégation, avec des paroles fraternelles et des voeux les meilleurs, à l'adresse de la communauté du Kercorb. Le quotidien aura désormais pour cadre le département de l'Ardèche, soeur Marie Sara Merino va rejoindre la maison mère de la congrégation à Bourg-Saint-Andéol, soeur Odette Page séjournera à Serrières, tandis que soeur Hélène Brun résidera à Thueyts.
Au terme de plusieurs semaines de travaux engagés le lundi 18 septembre dernier, le chantier de transformation de la plaine du Chalabreil va observer une pause, pour reprendre avec les premiers jours de 2024. En images, la nouvelle perspective de la plaine du Chalabreil (photos 29 octobre 2023).
Au milieu de ce qui faisait office de retenue du lac, coule la rivière
La configuration finale du site commence à être lisible, avec au premier plan la rive droite, face à une rive gauche plus basse et inondable, qui permettra à un Chalabreil capricieux de sortir de son lit à sa guise
L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du mardi 3 novembre 1998.
Le temps pousse les pierres du pavillon
Photos archives, Octobre 1998
Trônant à deux pas du Pont-Neuf au pied des allées menant vers la demeure des De Mauléon, le pavillon du château vit-il ses dernières heures ? C’est la question que se posent nombre de Chalabrois préoccupés par l’état de délabrement d’une bâtisse autrefois superbe et aujourd’hui visiblement laissée à l’abandon. Une situation qui n’a pas manqué d’attirer l’attention de nos élus, lesquels ont alerté Anne de Villette, héritière de la maison Mauléon-Narbonne. A l’évidence il est urgent d’entreprendre des travaux de remise en état, ne serait-ce que pour assurer la sécurité des passants sur une voie particulièrement fréquentée. Toiture éventrée, volets battant aux quatre vents, façades lézardées, le « pavillon » n’en finit pas de subir les outrages du temps dans l’indifférence la plus complète.
Erigé en 1802, l’imposant édifice de l’avenue Auguste-Cathala verra-t-il ses belles pierres mises à bas ou bien sera-t-il restauré ? Considéré comme part du patrimoine local par nombre de nos concitoyens, qui le verraient avec plaisir franchir le cap d’un nouveau siècle, son avenir est-il définitivement scellé ?
Autant de questions qui viennent alimenter les conversations chalabroises au sujet d’un pavillon recélant encore au plus profond de ses longs couloirs, les souvenirs d’enfance de nombreux petits Chalabrois ayant grandi à l’ombre du château. Couloirs dans lesquels résonne encore le marteau à battre d'Antoine le cordonnier.