Un très Joyeux Noël à toutes et à tous, en cette nouvelle journée particulière
Chalabre - Page 608
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Joyeux Noël !
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Sainte-Barbe: Mutualisation et cohésion, les deux atouts du centre du Kercorb
L’engagement citoyen des pensionnaires du centre a été salué.
Samedi 17 décembre, les forces bénévoles du centre de secours du Kercorb étaient réunies à l’occasion de la célébration de la fête de Sainte-Barbe. Un moment fort de partage et de convivialité pour les sapeurs-pompiers et leur famille, délocalisé à Rivel afin de donner de la visibilité à l’engagement des sapeurs-pompiers mobilisés sur les communes de l’ancien canton de Chalabre.
Le rendez-vous s’est déroulé dans l’enceinte du monument aux Morts, en présence du colonel Jean-Luc Beccari, chef de corps départemental et directeur du Sdis, du commandant Julien Saddier, chef de centre de Limoux et chef de groupement Sud, de l’adjudant Christian Fauré pour la brigade territoriale autonome de Chalabre. Les centres voisins audois et ariégeois avaient également délégué des éléments, présents aux côtés des représentants de l’Etat, Julien Rancoule député de la 3e circonscription de l’Aude, Jérôme Artigues, Jean-Jacques Aulombard, Thierry Couteau, Bertrand Bargain, Jean-Christophe Gauvrit, maires de Rivel, Chalabre, Sainte-Colombe-sur-l’Hers, Montjardin et Tréziers.
Au pied de la statue du Poilu, œuvre du sculpteur Etienne Camus, la cérémonie de remises de médailles, grades et diplômes (voir détail en fin d'article) a permis de mettre à l’honneur les soldats du feu, et de saluer le médecin capitaine Marie-Hélène Biard-Richon, en instance de départ à la retraite, élevée au grade de médecin commandant à titre honoraire.
Après le dépôt de gerbes, l’assistance se déplaçait vers la salle des fêtes où les diverses interventions ont mis l’accent sur le rôle essentiel de bénévoles au service de leur prochain. Le capitaine Antoine Azzi dressait le bilan de l’exercice 2022, avec l’émotion d’un chef de centre ayant atteint la limite d’âge, et bientôt « radié des contrôles ». Les pensionnaires du centre du Kercorb ont participé à la campagne feux de forêt en réalisant des mobilisations systématiques, des détachements d’intervention préventifs, certains sapeurs étant présents cet été, sur les fronts de l’Aveyron et de la Gironde. Il remerciait le colonel Beccari et le commandant Saddier, pour leur confiance et leur soutien, au bénéfice d’un centre du Kercorb fort d’une cohésion retrouvée et renforcée. Le chef de corps concluait : « Je remercie tous ceux qui ont œuvré dans ce sens. Notre effectif doit être consolidé et fidélisé, seuls des engagements inscrits dans la durée, assureront la pérennité du corps du Kercorb ». A son tour, le colonel Jean-Luc Beccari relevait l’importance du volontariat et saluait « la mutualisation des centres de Ste Colombe et Chalabre, garante d’une meilleure efficacité au service des populations ». Il abordait pour finir un volet d’ordre médical, insistant sur « la nécessité de doter les volontaires sapeurs-pompiers, de moyens encore plus adaptés à l’exigence de porter secours le plus vite possible ».
Marie-Hélène Biard-Richon reçoit la La médaille d’honneur des sapeurs-pompiers, des mains de Jérôme Artigues, maire de Rivel
Les Cadets de la Sécurité Civile du collège Antoine-Pons, Annaëlle Lara, Amine Oliver et Romain Lestienne
L'esprit de famille n'est pas un vain mot...
... au sein du Centre de secours du Kercorb
Jérôme Artigues et Romain Lestienne ont fleuri le monument aux Morts
Le capitaine Antoine Azzi dresse le bilan pour l'année 2022
Julien Rancoule, député de l'Aude, remet la médaille de l'assemblée nationale au capitaine Antoine Azzi
Pour l'année 2022, le centre de secours du Kercorb est intervenu sur 15 accidents de la circulation, 39 incendies, 23 opérations diverses, 3 risques technologiques et 117 secours à personnes.
Remise de médailles
La médaille d’honneur des sapeurs-pompiers, échelon argent, 20 ans d’ancienneté, pour le médecin commandant Marie-Hélène Biard-Richon, l’adjudant Aurélien Pierron, le sergent-chef Arnaud Molini, le sergent-chef Lucien Doumenc, le sergent-chef Damien Hillat, le sergent-chef Guillaume Zaykine, le caporal-chef Jean-Christophe Laguerre, le caporal-chef André Mamet, le caporal-chef Benjamin Defernez, le sapeur Philippe Sedard.
Remise de grades
Le médecin capitaine Marie-Hélène Biard-Richon est élevée au grade de médecin commandant à titre honoraire, l’adjudant Aurélien Pierron est élevé au grade d’adjudant-chef, le sergent-chef Arnaud Molini est élevé au grade d’adjudant, le sergent-chef Guillaume Zaykine est élevée au grade d’adjudant, le sapeur Radu Benone Vasile est élevé au grade de caporal. Suite à sa formation initiale de sapeur-pompier professionnel, le caporal Radu Benone Vasile se voit également remettre de façon symbolique, le casque d’intervention.
Remise de diplômes
Le diplôme de sauveteur-déblayeur est remis à l’adjudant Arnaud Molini, le sergent-chef Damien Hillat reçoit l’attestation de chef d’agrès feux de forêt, le caporal-chef Jean-Christophe Laguerre reçoit l’attestation de chef d’équipe. L’attestation de formation accompagnateur de proximité est remise au lieutenant Jean-Marie Lafitte et à l’adjudant Guillaume Zaykine. A la suite de leur formation initiale complète, c’est l’attestation d’équipier sapeur-pompier qui est décernée aux sapeurs Arthur Couteau, Paul Gaouar, Matheo Kernel, Enzo Molini, Axel Pianetti. Pour les derniers rentrés, c’est une attestation de formation partielle avec l’équipier secours à personnes et équipier feux de forêt pour les sapeurs Axel Lara, Noah Lasserre, Camille Durand Perez.
Le diplôme de prévention et secours civique, est remis à la section Cadets de la Sécurité Civile du collège Antoine-Pons, Annaëlle Lara, Noah Lacko, Romain Lestienne, Amine Oliver, Rémi Rodrigues et Lucas Ville.
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C’était hier : Robert Roncalli a ouvert le livre de son enfance
L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du mercredi 24 décembre 1997.
Le petit garçon à droite avec une casquette, c’est Robert Roncalli (Photo,archives, décembre 1997).
C’était dimanche 13 décembre, onze heures n’avaient pas encore sonné au clocher de Notre-Dame et déjà nombre de Chalabroises et de Chalabrois se pressaient dans la salle du conseil, cours Sully. Accueillis par les membres de l’association « Il était une fois Chalabre », lesquels fidèles au rendez-vous depuis 1995, présentaient leur toute dernière publication.
Impatience pour les uns, inquiétude pour les autres, certes les Tomes I et II avaient obtenu un franc succès, alors, quid du Tome III ? Cette nouvelle évocation du temps passé, éditée sous le titre « Gé et Ro », un titre en forme de clin d’œil, aura permis à Robert Roncalli son auteur, de ciseler un superbe chef-d’œuvre. Et un fabuleux cadeau pour tous ceux qui se retrouveront dans ce riche flot de souvenirs, pour tous ceux qui auront le bonheur de découvrir ce qu’était le quotidien chalabrois d’après-guerre. Décidément, Robert n’a rien oublié de son enfance en Kercorb, c’était il y a plus de cinquante ans, c’était hier. A la lecture de ce trésor de détails évoqués tour à tour avec émotion et humour, le temps s’arrête, l’abbé Fourtanier descend le cours Colbert, sa majesté Carnaval arrive par le train de 11 h en gare de Chalabre, et le « pan gradalhat » de Robert prend la même saveur que la madeleine de Proust.
Samedi 13 décembre, et dans une atmosphère empreinte de nostalgie, Robert Roncalli aura volé la vedette à Fluris, l’espace d’une très sympathique séance de dédicace conclue par l’intervention du président Michel Brembilla, heureux d’adresser à tous ses plus chaleureux remerciements, au nom de « Il était une fois Chalabre ».
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C’était hier : Sainte-Luce et Fluris unis dans un même charivari
L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du lundi 24 décembre 2007. Un dernier regard sur Fluris, qui espère des nuits meilleures...
Fourbus mais heureux, les enfants ont « fait Fluris » (Photos archives Décembre 2007).
L’ancienne halle aux blés a retrouvé en ce deuxième jeudi de décembre, sa cohorte de bouillants « arrosegaïres » toujours plus jeunes et toujours plus motivés. Après un bref tour de chauffe sur les dalles, et à défaut de fusil, ce sont les cloches de Notre-Dame qui donnaient le coup d’envoi du charivari version 2007.
Dès les premiers mètres, le pavé chalabrois étincelait dans la nuit noire, boîtes de conserve et autres ustensiles métalliques virevoltaient en autant de feux follets. Un brouhaha soutenu et intermittent allait ainsi fournir le spectacle, entrecoupé de pauses salutaires et mises à profit pour rappeler au quidam interrogateur, « Vei fa les ans que tueron Fluris ! ». Trop petits pour monter au château de Mauléon ou pour aller se recueillir sur la stèle du Tricentenaire, les nouveaux disciples du « chirbilhi », auront tout de même envahi les cours avec un bonheur certain, de la rue Saint-Ursule à la rue Saint-Antoine en passant par la rue Sainte-Anne.
Tout cela sous la bienveillance de Sainte-Luce, patronne des couturières, qui ne serait patronne des électriciens que bien plus tard, et qui pouvait jeter un clin d’œil prévenant vers l’âme en peine du Sieur Jacques Fleury. Dans un ciel étoilé à souhait et en ce jour anniversaire, trois cent dix bougies brillaient de mille feux. L’horloge de Notre-Dame indiquait l’heure de rentrer au bercail pour une soupe bien chaude, mais avant, les enfants scandaient un dernier « Vei fa les ans que tueron Fluris ! ».