La cité chalabroise baignée par l’Hers, le Blau et le Chalabreil, s’apprête à accueillir le premier Sommet de la rivière, le samedi 17 septembre 2022. Avec la participation d’experts internationaux, il s’agira d’évoquer le devenir de nos rivières, et par extension de l'importance mondiale de nos cours d'eau.

Le Blau et l'Hers le 7 mars 2013

Comme le précise Claire Zambuni, à l’initiative de ce projet, « Impliquer la communauté locale dans un ambitieux projet de science citoyenne sera un élément clé du Sommet de la rivière. Les écoliers, les résidents locaux et les familles sont invités à participer à la collecte de 100 échantillons d'eau, cela à l'aide de contrôleurs de l'eau. Avec les événements météorologiques liés au climat, les niveaux d'eau deviennent bas et la qualité de l'eau peut être affectée. Lors du « WaterBlitz » des trois rivières à Chalabre, nous mesurerons les niveaux de nitrate et de phosphate dans l'eau, afin de déterminer quels plans d'eau peuvent être affectés par la présence de ces nutriments. Il s'agit d'une collaboration entre le DCU Water Institute et Earthwatch Europe. La participation est gratuite mais l'inscription est nécessaire. La collecte aura lieu le jeudi 15 septembre entre 9 h et 12 h sur l'endroit de l'événement. Vous pourrez y récupérer les moniteurs et apprendre à les utiliser ».

Le Chalabreil le 14 avril 2022

Un deuxième rendez-vous est donc fixé au samedi 17 septembre, de 10 h à 12 h, pour un débat sur l'état de nos rivières, avec le concours d’experts venus de France, d'Angleterre et d'Irlande. La participation est fixée à 10 €, billet comprenant une boisson fraîche gratuite. À partir de 19 heures, le chef local Nicolas Kersting se joindra à l’animation pour préparer un festin cuit au feu à base de produits locaux et de saison (28 €). Une bière artisanale sera disponible auprès de BDQ Beer Co.

Pour plus d'informations, consulter les liens suivants :

https://www.tickettailor.com/events/theriverfestivalandriversummit/736685

Le Sommet de la rivière, Chalabre, 17 septembre 2022

C’était un jour du mois d’août, ou peut-être du mois de juillet, le doute est permis puisque cette photo signée Escaf (Georges Jammet), prise en 1977, fait référence aux lointains rendez-vous d’Ard’Hers. Durant trois années (quatre ?), ces animations mises en place sous l’égide du foyer d’éducation populaire, proposaient des activités aussi diverses que variées sur l’ensemble du canton, animées par Jacques Bernard. Bals, repas dansants, courses de vélos, spectacles, visites touristiques, concours du plus grand mangeur de pâtes,… sans oublier les jeux intervillages.

Photo Escaf

A l’occasion d’une de ces joutes toujours très disputées, la présence d’une candidate n’était pas passée inaperçue. Au micro de Michel Latgé, chargé des interviews, cette artiste que les plus de 60 ans n’auront aucun mal à remémorer, avait fait monter la température, lors de l’épreuve du tir à la corde. A droite sur la photo, Sylvette Cathala épouse Calmet.

L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du dimanche 12 août 2007. L'occasion de souhaiter un prompt rétablissement à Guillaume, qui se remet actuellement d'une délicate intervention chirugicale.

Hervé, Guillaume et Christian étaient soutenus par Julien, Valentin et Théo, très fidèles supporters (Photo Carole Pons, archives, Août 2007).

Les coureurs de fond du pays chalabrais rendaient dernièrement visite à leurs homologues de la JS Lézignan, organisateurs de la XXIIIe Cuvée pédestre en Corbières. Cette épreuve de 10 km qualificative pour le championnat de France sur route qui se disputera le 23 septembre prochain à Leucate, a réuni 175 participants placés sous les ordres du starter Antoine Fantin, président de la JSL. Sur un circuit urbain riche en faux plats et à couvrir trois fois, Guillaume Pons se classe en 43e position avec un chrono de 41’ 11’’. A quelques encablures derrière, son complice Hervé Taurin de retour à la compétition et peut-être à court d’entraînement, prend une très honorable 76e place en 44’ 37’’. Intercalé entre les deux fondeurs des Foulées, le président décroche une 58e place en 42’ 48’’, assez loin de l’objectif escompté.

Absents sur les boulevards de la capitale des Corbières, Thierry Noy et son épouse Muriel représentaient les couleurs chalabroises à St-Cyprien sur le 10 km du Challenge de « l’Olibo ». Dans la foulée, Thierry rejoignait la « Feria » de Millas pour s’aligner au départ de la fameuse Panoramique. Course de 16,8 km emmenant les concurrents jusqu’à l’ermitage de Força Real, nid d’aigle visible de toute la plaine du Roussillon (507 m). Egalement dans les starting-blocks, et en pleine phase de préparation, François Bueno peaufine en solo sa participation au marathon de Carcassonne, programmé le 14 octobre prochain. Tous ces sportifs se retrouveront sous la même banderole de départ à Cuxac-Cabardès le 12 août, à Salles-d’Aude le 15, à Espezel le 26 et à Céret le 16 septembre.                

Romain Sicre a remis un bandana souvenir à Frédéric Brembilla, recordman de victoires en 13 participations.

Un quart de siècle a filé depuis que les roues de brouettes effectuaient leurs premiers tours dans les ruelles d’un hameau du Cazal qui n’avait pas encore gagné son statut de commune libre. La première édition de la Course Internationale à la Brouette s’était en effet déroulée le dimanche 20 juillet 1997, remportée par un duo venu de la contrée voisine de Villefort. Jean-Luc Cathala  et Lydie Taupin inscrivaient leurs noms au palmarès, coiffant sur le poteau un duo composé de Michel Brembilla et Jean Martinez. Derrière, huit autres équipages avaient essayé de limiter les dégâts. Ainsi naissait un rendez-vous dont la popularité n’a cessé de grandir, avec la création quatre ans plus tard, d’un trophée imaginé par Jean-Marie, Manu et Titou.

Meringue et galopin pour Stephan Ferrié et Jacques Rosich, ravitaillement assuré par Anne Lacko

Photo archives, 14 juillet 1989

Après consultation des archives conservées en mairie, il apparaît que le premier événement associant de manière fusionnelle deux êtres humains à une brouette, remonte au 14 juillet 1989 et la célébration du Bicentenaire de la Révolution. En ce jour de liesse nationale, et sur un parcours habilement tracé par les commissaires entre le Café de la Paix et le Café de la Liberté, via les rues Saint-François, Sainte-Anne, Saint-Antoine et Saint-Ursule, la lutte avait été acharnée. Les concurrents emboîtaient ainsi le pas à une tradition importée d'Outre-Manche, par un nomade marchand de glaces italiennes, lequel avait en août 1973 et face à l’île de Wight, goûté à l’ivresse que seul un trip en brouette peut procurer.

Sophie Molini et Christine Cnocquart totalisent 14 arrivées pour 14 départs

Depuis, combien de ces lointains ancêtres de la chaise à porteur ont sillonné les ruelles du Cazal ? Quels concurrents et concurrentes détiennent le plus de participations ? Combien de pole positions et à l’actif de quels équipages ? Autant de questions (il en existe d’autres), qui ont motivé la création d’une « Brouette Academy ». D’ailleurs, et dès l’arrivée dimanche 24 juillet dernier de la XXIVe édition, un travail de recherches a commencé, avec en premier lieu la mise à jour du palmarès sur chacun des trois trophées remis en jeu chaque année.

L’occasion pour les Festejaïres del Cazal de renouveler leurs félicitations et leurs remerciements à l’ensemble des compétiteurs d’hier, d’aujourd’hui et de demain. Invités à plancher sur le rendez-vous de 2023, ce sera un dimanche, le 23 juillet.

Année 2022, ouverture officielle du cercle de la  Brouette Academy