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chapelle du calvaire

  • C’était hier : Monseigneur Planet en visite à la chapelle du Calvaire

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du dimanche 18 avril 2010.

    chapelle du calvaire,abbé raymond cazaban

    Monseigneur Planet et l'abbé Cazaban ont accueilli les fidèles

    (photo archives avril 2010).

    A l'image des chemins empruntés par les pèlerins faisant route vers Saint-Jacques de Compostelle, le sentier qui mène jusqu'à la chapelle du Calvaire connaît une fréquentation grandissante. Depuis plusieurs mois maintenant, la chapelle échappe ainsi à sa solitude, grâce à l'initiative de l'Association pour la Rénovation de la Chapelle, présidée par Yves Saddier. A l'image de la congrégation des « marguilliers », qui prenait part dans les années 1700 aux dépenses inhérentes au nécessaire entretien du calvaire, l'association oeuvre afin de rendre son lustre d'antan à un lieu de prières qui servait à la réparation des âmes. 

    A l'instigation des bénévoles réunis autour du président Yves Saddier et de Jean-Jacques Aulombard directeur de l'hôpital local, une centaine de personnes se sont retrouvées jeudi 15 avril, pour assister à une messe célébrée par Monseigneur Planet, Evêque de Carcassonne. Ce dernier était assisté en la circonstance par l'abbé Raymond Cazaban, l'abbé Paul Delpech et les religieuses de la Présentation de Marie. Cette cérémonie très émouvante dans la chapelle rénovée a été suivie d'un repas fraternel partagé face aux Pyrénées enneigées. Chacun a pu apprécier la qualité des travaux effectués, lesquels effacent au fil des jours les marques laissées par le temps sur la petite chapelle dédiée à Notre Dame des Sept Douleurs.

  • A la rencontre de l’ermite du Calvaire

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du mardi 30 septembre 1997. L’occasion d’évoquer la journée prévue dimanche 27 août prochain par l’association « Ensemble pour le Calvaire », dont les membres invitent à venir partager le « Repas de l’ermite » aux abords de la chapelle (12 h), au profit de sa restauration. L'équipe de bénévoles a imaginé le repas que Jean-François Vidalat, dernier ermite de la chapelle, a pris dans son petit appartement avant de se replier sur Chalabre en 1840. Il est recommandé de s'inscrire auprès du 06 89 30 86 65 ou 04 68 20 66 81 (12 €, règlement sur place, apporter les couverts). Cette animation viendra clôturer le riche programme des Fulgurances de l’Eté 2017.

    chapelle du calvaire,ensemble pour le calvaire,ermite du calvaireLa chapelle du Calvaire, au premier plan, une croix datant de 1620 (photos archives, Automne 1997).

    Les traditionnelles journées du patrimoine ont permis aux Chalabrois de partir à la découverte de trésors insoupçonnés ou négligés, au nombre desquels la chapelle du Calvaire, qui veille sur notre capitale du Kercorb depuis le XIe siècle.

    Délaissant la route carrossable qui mène aux fermes de Ségovent et du Pape, ils ont été nombreux à préférer s’écarter des sentiers battus, pour emprunter le Chemin de Croix. Un itinéraire tout au long duquel gisent les vestiges des stations symbolisant le calvaire du Christ sur le Mont des Oliviers. Malgré les destructions irréparables dues au temps et au vandalisme, l’endroit n’a rien perdu de son attrait.

    chapelle du calvaire,ensemble pour le calvaire,ermite du calvaireCe qui au début de l’ère chrétienne n’était qu’un simple oratoire, deviendra au fil des ans un lieu à caractère pénitentiel, dédié au Christ, et à la Vierge, Notre-Dame des Sept-Douleurs dont la statue figure à la nef sud. Accolé à la chapelle, l’ermitage fut habité en permanence jusqu’au milieu du XIXe siècle par un ou deux ermites de vocation, maîtres d’un espace qui servit également à isoler et mettre en quarantaine les voyageurs de passage en Kercorb, soupçonnés de colporter quelques dangereux virus.

    Quant aux anciens, ils prétendent sans sourire que certains jours de mauvais temps, le promeneur perdu dans les genêts du Calvaire peut croiser la procession silencieuse des Sœurs de Saint-Joseph-de-Cluny, se rendant à l’office.

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  • La colline du Bourdil n’est plus un cul-de-sac

    Un ordre du jour particulièrement riche attendait tout dernièrement l’équipe en charge des affaires de la commune.

    Chapelle du Calvaire.jpg

    La chapelle du Calvaire s’apprête à entrer dans le domaine municipal.

    Après le vote du budget primitif intervenu en mai, Christian Guilhamat exposait aux dix conseillers présents, les détails d’un compte administratif équilibré. L’occasion d’évoquer la situation de la station d’épuration, dont l’état nécessite des travaux, pour l’heure impossibles à mettre en œuvre. En cause, la non attribution d’une subvention sollicitée auprès du Département, ce dernier ayant en effet donné la priorité aux dossiers liés à la voirie, en lieu et place de l’assainissement. Face à l’urgence de la situation, les élus optaient pour une réactualisation du dossier, avant une nouvelle demande d’aide. Au terme d’un énoncé de chiffres consolidé par l’éclairage de José Planas, secrétaire de mairie, le compte administratif était adopté à l’unanimité.

    Chemin "piégé"     Etait alors abordé l’épineux problème du chemin du Bourdil, reliant Chalabre à Montbel, dont l’accès brutalement condamné, pénalise usagers et riverains. Il semblerait qu’après trois années de procédure et la mise à jour de discordances évidentes concernant les bornages, les deux parties (la municipalité et un de ses administrés), aient trouvé un terrain d’entente. Afin que le franchissement Aude-Ariège soit rétabli, et retrouve par la même occasion son tracé originel.

    Autre bonne nouvelle, la création prochaine d’une fondation, dans les locaux de l’Hôtel-Dieu Saint-Jacques, cédés à la mairie par l’Ehpad (établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes). Initiée par un collectif local, celle-ci abritera la riche collection de minéraux que Freddy Marty, éminent géologue chalabrois, aura constitué en marge d’une carrière au sein du bureau de recherches géologiques et minières (BRGM).

    Euro symbolique     Egalement annoncée, la cession de la chapelle du Calvaire et de ses abords (valeur 3M €), propriété de l’Ehpad, cédée à la commune pour l’euro symbolique. Christian Guilhamat confirmait l’attribution d’une subvention de 26.662,000 € par la commission permanente du conseil général, correspondant à 40% des travaux de réfection du gymnase rue Saint-Pierre. Pouvoir était ensuite donné au maire afin de lancer une étude sur l’éclairage public, et de solliciter un bureau d’étude en vue de propositions concernant la modification du PLU. Les élus validaient la taxe de participation à l’assainissement collectif, l’achat d’un podium indépendant et modulable, avant que Bruno Carbonnel, délégué aux sports, ne revienne sur l’état des courts de tennis, dont la rénovation va s’imposer très bientôt. Il proposait également que le nom de Raymond Dumay soit donné au complexe sportif des bords du lac. Après avoir énoncé un calendrier de manifestations programmées sur le Chalabrais en juillet et août, Christian Guilhamat clôturait la séance à 23h 35.

  • Les marguilliers sont de retour au Calvaire

    Sous ce titre, l’article qui suit avait paru dans l’édition de l’Indépendant du dimanche 7 novembre 2004. La chapelle du Calvaire résistait alors à l’usure du temps, dans une grande solitude, exception faite de quelques tentatives ponctuelles, visant à restaurer ce qui pouvait l’être. A présent, et depuis octobre 2007, l’association pour la Rénovation de la Chapelle du Calvaire a initié plusieurs tranches de travaux de réhabilitation.

    chapelle du calvaire,marguilliersLes archives municipales datées du 25 août 1723 signalent que « Monseigneur l’Evêque de Mirepoix doit arriver au premier jour en cette ville pour y faire la visite des églises et comme il est juste de bien le recevoir … », l’assemblée communale décide « la réception dudit seigneur évêque le plus honnêtement et magnifiquement qu’il se pourra ». Un budget de dépenses est alors voté à cette intention, tous les marguilliers des congrégations de Saint Blaise, Saint Roch, du Purgatoire, du Saint Sacrement, du Pain Bény et surtout ceux du Calvaire, s’activent. Mais qui étaient les marguilliers ? 

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    Dignitaires de la « fabrique paroissiale », ces groupes de laïques préposés à certains rôles dans l’église, étaient chargés de tenir des registres où ils rendaient compte de leur gestion, et de coordonner l’entretien des lieux saints. Pour ce qui concerne la chapelle de Réparation (le Calvaire), le registre des marguilliers demeure introuvable. Mais au cours des recherches effectuées dans les archives et par le biais des délibérations du conseil municipal, notre regrettée amie Marie-Louise Saddier, avait pu retracer certaines réalisations accomplies depuis 1723, jusqu’à l’agrandissement actuel datant de 1842. Cette date figurant sur la voûte est la dernière connue officiellement. Plus récemment (1995-1996), la réfection partielle de la toiture avait été réalisée par Frédéric Paillard, artisan et compagnon du Tour de France, lequel espérait secrètement le retour des marguilliers afin de pouvoir poursuivre les nécessaires travaux de restauration. Cette époque n’est peut-être pas révolue et la petite chapelle là-haut sur le Mont Calvaire n’est pas vraiment oubliée, puisqu’elle a fait dernièrement l’objet d’attentions particulières, avec la pose d’une superbe grille en fer forgé réalisée par les services municipaux, et plus précisément par l’ami Francis Amouroux.       

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     Une superbe grille orne désormais le portail de la chapelle (photo archives, Novembre 2004).