L’article mis en ligne avait paru dans l’Indépendant, édition du dimanche 15 juillet 2012.
Freddy Marty a livré un brillant exposé sur la géologie, et les spécificités du pays de Kercorb (Photos archives, Juin 2012).
Samedi 30 juin, la société d’études scientifiques de l’Aude (Sesa) emmenée par son président Charles Peytavie, effectuait une visite « délocalisée » en Kercorb. Un petit événement puisque la dernière visite de cet éminent comité remonte au dimanche 28 juin 1925, date à laquelle avait été inauguré le monument aux Morts, œuvre de Jean Magrou.
La délégation accueillie samedi par Michel Brembilla (photo ci-dessus), président de l’association « Il était une fois Chalabre », était invitée à visiter la bastide et ses vieux quartiers. Selon un itinéraire tracé sur le « Circuit découverte » mis en place en 2003, et avec le concours de Serge Fournié, venu relayer son président à la hauteur du cours Henri d’Aguesseau (photo ci-dessous). Après une visite de l’église Notre-Dame et la perspective offerte par les remarquables maisons à colombage surplombant le Blau, l’assemblée se retrouvait dans la maison commune.
Pour une conférence assurée par le Chalabrois Freddy Marty, éminent géologue. A la faveur d’un brillant exposé alternant approche scientifique et précisions accessibles aux néophytes, chacun prendra connaissance des particularités géologiques du pays de Kercorb, du métier de géologue minier, et plus généralement de la minéralogie (notion de cristallographie, découvertes minéralogiques). Le débat s’engageait avec un conférencier très entouré, et accompagné de superbes échantillons extraits d’une non moins fabuleuse collection.
Après le vin d’honneur offert par la municipalité, l’assemblée remontait le cours Joseph Raynaud et prenait place à la table dressée par Marielle et Didier Limouzy, dans les salons de l’hôtel de France. Autrefois propriété de la famille du docteur Jean-Paul Courrent, qui fut le premier président de la « Sesa » à sa fondation au milieu du XIXe siècle. Le deuxième temps de la journée sera consacré à la visite du château des Mauléon-Bruyères, puis la chapelle du Calvaire, en cours de restauration. Après avoir salué ce partenariat d’un jour, le comité prenait le chemin du retour vers la capitale audoise, en voiture et non plus en train, comme avaient pu le faire leurs prédécesseurs.