
Samedi 13 décembre prochain à la tombée de la nuit, un grondement sourd emplira les rues chalabroises à l’occasion de la 328e célébration de la mort de Fluris, victime d’un mauvais coup dans la nuit du 13 au 14 décembre 1697. Braconnier, prêtre, paysan ou collecteur d’impôt, l’identité de Jacques Fleury, enterré dans le cimetière de la paroisse chalabroise reste une énigme.
Pourtant, le souvenir de celui qui fut le contemporain d’une France sur laquelle régnait Louis XIII, est resté intact dans l’imaginaire chalabrois. Unique certitude, les arrossegaïres (du verbe arrossegar, traîner), vont faire le nécessaire pour réaliser la confection de leurs traîneaux et préserver du même coup la tradition qui fait de Fluris, un des plus vieux charivaris d’Europe. Bidons, vieilles casseroles, tout va y passer, sortant des caves et des greniers, pour briller de mille étincelles sur le pavé chalabrois.
Ainsi tous les petits enfants de Chalabre et ceux qui le restent, seront samedi 13 décembre dans la rue. Rendez-vous à la tombée de la nuit sous la halle (18 h), pour faire du bruit, beaucoup de bruit, seulement du bruit, pour que la fête soit plus bruyante et plus vivante que jamais. Et comme disait l’ami Robert : « Asclaïres, s’abstenir ! ».

Le pavé chalabrois va résonner de mille bruits
Photos archives, Décembre 1996










Au départ de Carcassonne et après avoir satisfait à une dégustation d'huîtres accompagnées des vins du Domaine de Capdepon à Villelongue-d'Aude, le Club des 5 A était invité à prendre place dans la salle rénovée des anciens abattoirs. Juste pour laisser reposer des dames de la route affichant plusieurs décennies au compteur, mais aussi et surtout pour honorer un volet restauration, assuré par Didier Limouzy, chef de l'Hôtel de France, et sa brigade.